La commune d’Oichili yadjuu en partenariat avec l’Ong Salam a signé, dimanche dernier, un accord cadre pour la prévention des conflits, la croissance économique et la lutte contre la délinquance. Des notables et jeunes cadres ont répondu présent. Un nouvel cap pour le devenir de la commune.

C’est à Koimbani Oichili, chef-lieu de la région où un atelier a eu lieu pour le devenir de la commune d’Oichili yadjuu. Les 10 localités de cette commune à savoir Koimbani, Irohé, Boueni, Sada, Dzahadjuu, Sadani, Chomoni, Sima, Sambamadi et Chamro se sont réunies pour la promotion de la paix. En présence de la notabilité et de la jeunesse avec le soutien de l’Ong Salam.
Un pacte de non agression qui veillera à la promotion de la paix par un mécanisme de prévention des conflits, pour la croissance économique régionale et pour la lutte contre la délinquance juvénile. Les jeunes cadres de dix localités d’Oichili yadjuu ont retenu des aspects majeurs, tels que le football, le manque de concertation, la guerre des compétences, l’ivrogne, les inégalités des affaires régionales, comme les raisons qui occasionnent les conflits inter villageois.
« C’est une journée historique pour les 10 localités de Oichli yadjuu. Nous nous sommes accordés d’apporter un peu plus aux besoins urgents et lointaines pour le devenir de notre région, la prévention des conflits inter communautaires en espérant une paix durable et une croissance économique régionale au profit des générations futures », a expliqué Mohamed Soulaiman Azhar, directeur exécutif de l’Ong Salam.
Les jeunes cadres ont promis de coordonner avec la Ffc et les différentes ligues afin de trouver des solutions contre les conflits dans les stades. « Nous devons sécuriser la charte, nos décisions ne doivent pas être changées nous voulons une paix durable », a montré Nourdine M’madi, jeune cadre d’Irohé Oichili.
Nassuf. M. Abdou