ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Stratégie de prise en charge du Coronavirus : Que pense Dr Petit Said Ali, médecin épidémiologiste ?

Devant cette situation alarmante, Dr Petit Saïd Ali, médecin épidémiologiste, apporte son humble contribution quant à l’approche de la prise en charge du Coronavirus en Union des Comores. Face à la vitesse de propagation de ce virus dans le monde, il est nécessaire d’interpeller à prendre rapidement, avant que cela ne soit pas trop tard, les grandes décisions afin de protéger la population comorienne.

Dans cette période d’inquiétude et de stress et que le virus est déjà à Mayotte avec une centaine de cas, Dr Petit Saïd Ali, ancien directeur général de la santé, médecin épidémiologiste lance un cri d’alarme et sollicite une stratégie de prise en charge du Coronavirus. « Aujourd’hui plus qu’hier, l’avènement de cette maladie causée par le Coronavirus nous oblige à apporter notre pays, notre humble contribution quant à l’approche de la prise en charge du Coronavirus », a-t-il déclaré.

Ce médecin épidémiologiste voit la gravité d’une telle maladie et envisage des préparatifs pour faire face à cette épidémie du coronavirus. « Nous préconisons vivement que très rapidement une bonne répartition soit faite dans les iles pour en faire bénéficier les hôpitaux principaux et secondaires, les centres de santé, les postes de santé et les cabinets médicaux opérationnels », a préconisé le médecin.

Dans cette même perspective, Dr Petit Saïd Ali suggère qu’avec l’appui de la COI et de la Banque mondiale, l’Etat comorien pourrait avoir des services de chirurgie et de réanimation  en Union des Comores, de ces matériels. « L’appui de la COI et la Banque mondiale devrait nous permettre de doter nos services de chirurgie et donc de la réanimation dans l’ensemble des iles. C’est ainsi que Mohéli pourrait bénéficier de trois (3) respirateurs, et de trois (3) dynamaps, et Anjouan : dix(10) respirateurs et dix (10) dynamaps et pour la grande Comores : quinze (15) respirateurs et de quinze dynamaps », a suggéré le médecin épidémiologiste avant d’ajouter que : « quant aux produits consommables, il appartiendra à chaque service d’évaluer ses propres besoins en fonction de leurs activités quotidiennes ».

Abdoulandhum Ahamada

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