Soulé Ali M’lanawadru, notable et agent du ministère des affaires étrangères est poursuivi pour ivresse et violence. Des délits punis par l’article 229 et 292 du code pénal. Devant le juge, hier jeudi au palais de justice, le présumé prévenu rejette les faits. Le tribunal correctionnel délibérera le 7 mars prochain.
Le tribunal correctionnel de Moroni a déféré Soulé Ali M’lanawadru pour ivresse et violence. Toutefois, le présumé prévenu ne reconnait pas les faits qui lui sont reprochés. Pourtant, deux notables de son village natal (Ntoralé ya Diamani), dont l’un des deux est son beau-frère, ont témoigné devant le juge avoir assisté Soulé Ali M’lanawadru mettant le « désordre devant une foule en état d’ivresse. » le chef du village, de son côté a dit entendre ce qui s’est passé pour se dédouaner de l’affaire. Une affaire, qui, selon la partie civile, détruit les Us et Coutume du pays. « Nous n’avons pas réussi à régler ce problème, raison pour laquelle, nous avons confié l’affaire à la justice », a souligné le beau-frère du prévenu.
Pour se défendre, le prévenu notable affirme qu’il n’est pas « un alcoolique. Je ne consomme pas du vin ». Un argument admis par le substitut du procureur qui a fait savoir que « je n’ai jamais vu Soulé Ali Mlanawandru consommer de l’alcool. Donc, je ne vois pas l’intérêt ou l’avantage qui pousse surtout son beau-frère à témoigner contre lui. » Une peine de trois mois de prison avec sursis est sollicitée. Au terme des débats, l’avocat de la partie civile a expliqué que les trois éléments d’infractions sont constitués. La partie civile demande un dommage d’intérêt d’un franc symbolique.
El-Aniou