ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Université des Comores : Le mot d’ordre de la grève maintenu

Les syndicats des enseignants de l’université des Comores et des agents administratifs de l’université n’ont pas levé leur mot d’ordre de grève. Cette décision découle des conclusions de la rencontre entre les syndicats et les ministères de l’éducation et des finances avec qui, ils se sont accordés vainement sur presque tous leurs points de revendication. Il s’agit entre autres du paiement de leurs trois mois d’arriérés.

Cette question du paiement des trois mois d’arriérés de salaire était l’un des points de revendication qui avaient brandi les enseignants et les agents administratifs de l’université des Comores.

Sur ce point, ils se sont accordés avec le ministre des finances pour verser les mois de juin et juillet en attendant le mois d’août. Mais, ils se sont encore accordés avec le ministre de l’éducation nationale à la mise en place du conseil scientifique et les composantes de l’université des Comores et surtout de réfléchir sur la loi rejetée par les parlementaires, portant « orientation et organisation de l’enseignement supérieur ». En vain. Ce n’est que de la poudre de perlimpinpin. Un trompe-l’œil.

Cependant, le Sneuc et Latos-UDC campent sur leur position. Pas de rentrée universitaire sans satisfaction de leur revendication. Et ce sont les étudiants qui en sont victimes.

« Nous avons tenu, le 2 septembre dernier, une rencontre avec les ministres des finances et de l’éducation nationale pour trouver la meilleure de formule nécessaire. Le gouvernement a donc accepté de payer les mois de juin et juillet. Mais, malheureusement, ils n’ont pas respecté cette promesse. Alors, si jusqu’au début du mois d’octobre, nos revendications ne sont pas résolues, nous allons continuer la grève », regrette Abdou Said Mouignidaho, secrétaire général du Sneuc, devant la presse.

Pour la loi portant « orientation et organisation de l’enseignement supérieur », le Sneuc regrette le retrait de plusieurs points dans le projet de loi. Raison pour laquelle, ils demandent une nouvelle lecture. « Nous avons entamé une grève illimitée au motif de pouvoir disposer d’une loi concertée avec toutes les parties prenantes de l’enseignement supérieur. La régularisation de l’institution administrative, notamment le vote d’un nouveau président est une nécessité », a déclaré le secrétaire général du Sneuc. 

Abdoulandhum Ahamada

Laisser un commentaire