Un atelier de prévention de toutes les formes de violences basées sur le genre et leurs conséquences en Union des Comores a eu lieu vendredi dernier au Retaj. La commissaire au genre a fait observer le point sur les actions déjà menées en tenant compte des difficultés rencontrées par les partenaires afin de capitaliser l’expérience et de formuler des recommandations pour la conduite des autres activités restantes.

Dans son discours d’ouverture, la commissaire au genre a d’abord rappelé que ce projet est financé par le ministère Français de l’Europe et des affaires étrangères pour une enveloppe de 438.787.284 millions de nos francs suite à une mission exploratoire sur les violences basées sur le genre conduite par la Croix rouge Française en octobre 2019 et cofinancé par l’ambassade de France aux Comores. « La mission a porté sur l’accompagnement psychosocial des victimes de violences basées sur le genre et de l’accompagnement des femmes, notamment dans le secteur de la santé », a déclaré la commissaire au genre.
Elle a aussi fait savoir que la mission a eu comme objectif principal de déterminer des possibilités d’actions complémentaires en appui avec l’Unicef. « Ce projet répond aux défis auxquels le pays fait face et s’aligne aux priorités du plan Comores émergentes à l’horizon 2030 », a-t-elle insisté. A l’en croire, des avancées importantes ont été enregistrées par le pays dans le cadre de la sensibilisation, le renforcement des plateaux techniques d’Anjouan et Mohéli, la promulgation du code pénal, la compilation des textes légaux portant protection des enfants et femmes en Union des Comores et leurs disséminations dans 54 communes du pays.
Patrice Thevier, conseiller de coopération et d’action culturelle auprès de l’ambassade de France aux Comores, a misé sur une prise en charge améliorée à travers le renforcement de la coordination et des capacités des structures techniques, notamment par la mise à disposition de moyens matériel, humain et technique en fonction des besoins préalablement identifiés pour la prise en charge médicale, psychologique et juridique des victimes.
Kamal Saïd Abdou








