Ces derniers temps, le pays enregistre une recrudescence des cas de violences faites aux femmes et aux enfants. L’année 2022, la gendarmerie nationale a enregistré 244 cas d’agressions sexuelles contre 297 cas en 2021.

Malgré les dispositions pénales prises par le pays pour protéger les femmes et les enfants, victimes de violence, le nombre de cas ne cesse d’augmenter chaque jour. Une situation plus compliquée et plus inquiétante non seulement pour autorités mais encore pour les Ongs militantes pour les droits humains.

Rien que l’année dernière, la gendarmerie nationale a annoncé avoir enregistré plusieurs cas de violences. « En 2022, la gendarmerie nationale a enregistré 244 cas d’agressions sexuelles contre 297 cas en 2021. L’île de Ngazidja comptabilise 87 cas. Anjouan totalise 106 cas et Mohéli compte en effet, 51 cas », lit-on dans la page facebook de la gendarmerie nationale.

Et selon cette même page, en 2021, 170 cas avaient été enregistrés rien qu’à Ngazidja contre 78 à Anjouan et 49 à Mohéli.

L’Ong Hifadhu a son tour, dévoilé aussi des chiffres sur les violences faites aux femmes et aux enfants en Union des Comores au cours de l’année 2021 et 2022. Selon les données de cette Ong « dix décès, victimes de violences basées sur le genre (Vbg) sont enregistrés entre 2021 et 2022 ». Un nombre minime, certes, mais énorme pour un pays qui comptabilise 800.000 habitants. 

Abdoulandhum Ahamada