Ces quatre derniers jours ont fait l’objet, à Mutsamudu, d’un atelier de sensibilisation, de compréhension et de validation de documents sur les violences basées sur le genre. Elle est initiée par le commissariat national au genre et appuyée par l’Unfpa.
Plusieurs modules ont fait l’objet de la formation dispensée par la juge des enfants, la cellule d’écoute, des psychologues et autres, sous la supervision de la directrice nationale et régionale du genre, de l’Unfpa. « Nous sommes en phase de sensibilisation. Il y en a qui vont dire que les cas s’augmentent. Je voudrais que tout de suite, aujourd’hui, demain, nous arrivions à violence zéro sur toute l’île de Ndzuani. Cet atelier est organisé au moment opportun. Il permet de réunir les acteurs qui œuvrent contre les VBG, qui sensibilisent les autres », a fait savoir la psychologue de la cellule d’écoute.
« Nous sommes assez nombreux, puisqu’il y a tous les corps qui font que c’est intéressant. Nous allons devenir les ambassadeurs et des experts de lutte pour la bonne cause. Reconnaître un cas de violence, c’est tout le travail de sensibilisation. Tout le monde doit s’impliquer, en parler, en donnant la référence au service d’écoute », avance-t-elle.
Selon Maimounat Ibrahim, analyste au programme VBG de l’Unfpa, cet atelier a regroupé les acteurs de terrain de lutte contre les VBG pour un renforcement de capacité. « Nous sommes issus de différentes structures pour voir ensemble comment renforcer la prise en charge des victimes des VBG surtout des viols. Les modules, c’est de voir et rappeler les termes de VBG. Nous nous sommes mis d’accord sur un modèle de référence des cas de VBG villages, villes ou comité de veille », dit-elle.
La directrice nationale au genre mise sur une meilleure prévention, protection et prise en charge juridique et psychologique. « Les victimes de VBG seront prises en charge. Le mécanisme de référence sera pris en compte », a-t-elle conclu.
Ahmed Zaidou
