ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Agriculture : L’Ylang-ylang représente 15% de revenus d’exportation du pays

La production des huiles essentielles Ylang-Ylang est emblématique de l’archipel des Comores, tant par sa renommée, la qualité et ses terroirs que pour son économie. Elles constituent en moyenne 12 à 15% de revenus d’exportation du pays et fait vivre environ 10% de la population. Hier au ministère de l’agriculture, une réunion de concertation nationale est tenue pour dresser le bilan de l’année dernière et projeter dans les années à venir.

Il s’agit de la 5ème journée nationale de concertation. L’objectif de cette réunion est de dresser le bilan de l’année précédente et présenter les perspectives de l’ICFY, l’interprofession comorienne de la filière Ylang-ylang. « C’est un moment crucial pour les acteurs du secteur. C’est aussi un moment de débat et d’échanges afin de relever les difficultés et les réparer pour l’avenir  », a fait savoir Ahamada Djoubeire, secrétaire général adjoint au ministère de l’agriculture. Ce dernier a indiqué que les produits de rente font partie de la richesse des Comores. Quelques avancées sont constatées par le secrétaire général adjoint. Il a cité l’organisation au niveau de l’interprofessionnel et le travail réalisé par l’interprofessionnel.

« C’est à cette raison que le gouvernement s’engage à vous accompagner pour renforcer vos structures », avance-t-il. Celui-ci a mentionné que le projet AFIDEV appui le secteur des produits de rente. Contrairement à Mohamed Mahamoudou, président de l’interprofessionnel au niveau national, les résultats de leurs travaux ne sont pas encore visibles dans le pays. Selon lui, depuis 2020, l’ICFY s’est consolidée par la création de trois interprofessions insulaires relais afin de prendre en compte l’ensemble des problèmes rencontrés, nationaux et spécifiques à chaque île. Cela a permis, dit-il, l’Ong ID a apporté son soutien aux démarches écoresponsables via des formations techniques, un soutien aux investissements professionnalisant des sites, et des formations quantitatives permettant aux acteurs de la filière de production de mieux s’organiser et aux interprofessions insulaires et nationale de se renforcer.

Kamal Said Abdou

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