ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Le secrétaire général du gouvernement, Nour El Fath Azali accompagné du ministre de la pêche, Dr Ali Bandar, a effectué une visite dans la société de pêche à Voidju avec une délégation sud-africaine. Une visite qui fait raviver l’espoir pour la mise en service de cette société qui peut être  l’élément catalyseur afin d’amorcer l’économie et pour une indépendance des produits halieutiques frais pour les comoriens.

Sa première visite aura été laborieuse, puisque celle-ci est faite dans une société, où tous les comoriens rêvaient et rêvent toujours la voir porter ses fruits.  Fraichement nommé secrétaire général du gouvernement, Nour El Fath Azali a effectué avec le nouveau ministre de la pêche, mardi dernier, dans l’après-midi à la société de pêche à l’abandon depuis presque 7ans.  Tout porte à croire que la mise en service de la société pourrait bien avoir lieu prochainement, pour faire ce projet un catalyseur  afin d’amorcer une croissance économique du pays.

Au terme des échanges avec ces experts sud-africains, le secrétaire général du gouvernement rassure de son côté qu’en dépit du temps passé, les matériels restent d’autant plus intactes. « Ce projet ambitieux s’inscrit pleinement dans les objectifs visés de notre gouvernement,  pour le développement durable et de l’agenda 2030 de l’Union des Comores en contribuant pour la croissance économique inclusive,  l’éradication de la pauvreté, la sécurité alimentaire et à la création de l’emploi décent », a déclaré le secrétaire général du gouvernement Nour El Fath Azali.

Selon lui, en renforçant les sociétés d’Etat pour une sécurisation, des ressources financières pourront sans doute favoriser le développement social. « Ce projet lui-même seul revêt une importance cruciale pour la transformation structurelle de la cantine de l’Etat et le bien-être de la population pour la  consommation des produits frais qui fait partie de notre feuille de route », a-t-il souligné.

Le jeune homme fort du gouvernement comorien précise que, les négociations en cours témoignent de l’engagement des parties prenantes à œuvrer ensemble pour concrétiser cette vision ambitieuse destinée pour les générations futures à vivre  harmonieuses.

Nassuf.M.Abdou

Pour se socialiser avec les jeux olympiques de Paris, l’alliance France de  Moroni, met au programme  une série d’activités sportives prévues du 26 juillet au 11 août prochain. Le football, le basket-ball, la course à pieds, entre autres, seront les disciplines engagées. Des  prix seront attribués aux gagnants.

Dans le cadre des jeux de Paris 2024, l’alliance française  de Moroni, lance différentes  activités sportives : une façon de se solidariser du monde sportif unis à Paris pour les JO. Au cours d’une conférence de presse tenue, hier mercredi, la directrice de l’alliance française de Moroni, Anaïs Bonnet-Bonamino explique en demi-mot les avantages liés avec l’organisation des activités sportives aux Comores. « Si on est réunis aujourd’hui, c’est pour parler aux jeux olympique 2024.  Comme vous le savez  en France, on se prépare pour accueillir les jeux olympique à Paris, donc ici,  à l’alliance française de Moroni on a décidé de se faire un peu le relai des JO en organisant beaucoup d’activités pour fêter  les jeux olympiques, mais en version comorienne », a-t-elle déclaré.

Initialement prévues demain vendredi 26 juillet 24, les activités auront commencé par la transmission directe de la cérémonie officielle de l’ouverture des jeux à Paris. « Dans l’ordre chronologique, on va commencer donc  ce vendredi, où on va faire la transmission de la cérémonie d’ouvertures des JO de Paris sur un géant écran à 20H 30, au café de l’alliance française récemment réhabilité », précise Anaïs Bonnet-Bonamino. Selon elle, participer aux activités sportives prévues, c’est juste de s’approcher de l’alliance et de partager ces moments de convivialité. 

Au programme, des tournoi de basket de l’alliance avec 16 équipes souhaitées à prendre part, de foot avec 8 équipes participantes au stade Ajao, de volet avec quatre équipes retenues à se mesurer sur le terrain de basket de l’alliance ainsi qu’une course à pieds féminine,  dont le point départ est prévu à la plage Itsandra jusqu’à l’alliance française de Moroni.

A noter que la Meck Moroni et l’association Adore Comores, sont les deux partenaires ayant le privilège d’attribuer les prix aux gagnants de différentes disciplines sportives.

Nassuf.M.Abdou

Alors que le taux de croissance économique pour l’année 2023 est de 3,3%, la Banque centrale estime atteindre 3,8% en 2024. Une hausse de 0,5 en pourcentage. Cette croissance sera soutenue par les secteurs primaire, secondaire et tertiaire.

Selon la BCC, l’activité économique devrait se consolider compte du contexte international du recul de l’inflation plus tôt que prévu par rapport au pic de 2022. L’économie sera améliorée également par un environnement interne plus favorable par rapport aux effets attendus des différentes mesures de soutien à l’activité économique par le gouvernement dans le cadre de la mise en œuvre des projets prioritaires du PCE et les appuis des partenaires bilatéraux et multilatéraux au développement.

« Les prévisions de la croissance tablent sur un taux de 3,8% en 2024. Cette croissance serait portée par l’ensemble des trois secteurs. Le secteur primaire resterait dynamique (+3,5%) avec l’appui du gouvernement dans l’agriculture et l’élevage  mais également les effets attendus des projets tels que PIDC et PREFER », explique la BCC dans son rapport.

« Au niveau du secteur secondaire, l’activité est projetée à la hausse (+3,1%) avec la poursuite des travaux de construction et travaux publics. Les activités du secteur tertiaire poursuivront leur dynamisme (3,6%) », ajoute la BCC.

Selon la Banque centrale des Comores, l’investissement devrait se consolider à 3,0% et une hausse des exportations des biens et services (+4,1%). Ce progrès sera soutenu par une meilleure offre des produits de rente, notamment la vanille. Et les importations des biens et services connaîtront un rebond de 4,1%.

« Ces perspectives de croissance pour 2024 sont tributaires de l’évolution de la situation interne notamment sanitaire, liée à l’épidémie du choléra ainsi que les conséquences liées aux récentes inondations », a conclu la BCC.

KDBA

La dette publique s’établie à 201,2 milliards de francs comoriens à fin 2023 contre 190,1 milliards kmf en 2022. Ce qui équivaut à une hausse de 5,9%. En effet, le ratio d’endettement public est à 28,4% au 31 décembre 2023 bien en deçà du seuil indicatif fixé par le FMI qui est de 55%. Une dette viable.

A la fin de l’année 2023, la dette publique a progressé de 5,9%. Elle s’établie à 201,2 milliards de francs comoriens en 2023 contre 190,1 milliards de francs comoriens en 2022. Selon la Banque centrale des Comores, la dette extérieure a crû de 5,3%  sur la période pour s’établir à 169,2 milliards de francs comoriens.

« Cette progression a été essentiellement tirée par la hausse de la dette multilatérale (+16,7%) dont le niveau  s’est établi à 80,5 milliards  kmf en 2023 contre  69 milliards kmf en 2022. Elle est majoritairement constituée de la Banque mondiale (34%), la BADEA (15,7%), le FMI (14,7%), le FAD (13,1%) et TDB Group (10,2%) », a expliqué la Banque centrale des Comores.

S’agissant de la dette bilatérale, elle s’est élevée à 44,9 milliards en 2023, en hausse de 1,3% par rapport à 2022. « Une hausse reflétée au niveau du fonds saoudien (+8,5%). En termes de structure, elle est prédominée par le fonds saoudien (46,2%) suivie d’Exim Bank Indien (27,9%) et du fonds koweïtien (23,4%) », a-t-elle précisé.

Pour ce qui est de la dette publique intérieure, elle est accélérée de 9% avec 32 milliards contre 29,3 milliards, une année au paravent sous l’effet de l’accroissement de la dette auprès du système bancaire.

« Tenant compte d’une croissance nominale de 13,2% du PIB, le ratio d’endettement public est ressorti en repli de 2 points de pourcentage à 28,4% du PIB. Cette situation est reflétée par les baisses de 1,8 point à 23,8% du PIB pour la dette extérieure et -0,2 point à 4,5% du PIB pour la dette intérieure », a indiqué la Banque centrale dans son rapport annuel de l’année 2023.

KDBA

Une forte délégation comorienne séjourne à Tanzanie, où se tient  la cérémonie de la première commission permanente conjointe (CPC), entre les Comores et la Tanzanie. Les secteurs de la diplomatie, politique, agriculture, économie, entreprenariat et investissement, sport, emploi, sécurité, défense, éducation, enseignement et formation professionnelle, l’énergie et la santé sont les secteurs ciblés par cette assise et qui seront validés mercredi prochain. 

La république unie de Tanzanie abrite la cérémonie de la première commission permanente conjointe avec l’Union des Comores. Plusieurs projets structurant sur divers domaines de développement sont au menu des discussions d’une  réunion technique, tenue hier lundi, avant de procéder à leur validation mercredi prochain.

Lors de la cérémonie de l’ouverture des échanges, la cheffe de la délégation  Fatima Alfeine revient sur l’aspect historique qui relie les deux pays amis de longue date et l’importance qu’apporte cette commission mixte.

«  Cette première commission permanente conjointe démontre la solide fondation pour approfondir notre coopération bilatérale et l’engagement de nos gouvernements à renforcer nos relations fondées sur les principes de la solidarité et de vision partagée afin d’améliorer la qualité de vie de nos peuples », a-t-elle déclaré.

Selon elle, les relations entre les Comores et la république Unie de Tanzanie  sont enracinées dans une histoire commune et partagée, bâties sur des relations sociales, culturelles et de sang. « Ces relations profondes nous ont permis, au fil des années, de bâtir et renforcer nos relations sociales, diplomatiques et bilatérales », précise la cheffe de la délégation comorienne.

« Cette plateforme va ouvrir la voie, à partir de maintenant et pour les années à venir, une coopération fructueuse, dynamique et diversifiée pour le bénéfice mutuel entre l’Union des Comores et la République unie de Tanzanie », a-t-elle ajouté.

Il y a lieu de rappeler que,  la délégation comorienne réunisse des représentants des différents ministères, notamment des affaires étrangères, de l’intérieur, de la défense, de l’économie, des sports, de l’éducation et de la justice. Ils se sont engagés dans les discussions avec leurs frères Tanzaniens pour une réunion technique, hier lundi, sur les priorités qui seront validées demain mercredi.

Nassuf. M. Abdou

Les résultats du concours d’entrée en 6ème sont délibérés depuis la semaine dernière. L’île de Ngazidja enregistre un taux de réussite de 30,96%, soit 69,04% d’échecs. Des résultats catastrophiques par rapport à l’année dernière avec 64,21%. A Ndzuani, le taux de réussite est de 58,54% et 57,25%.

Comme prévu, les résultats de l’examen d’entrée en sixième sont délibérés. A Ngazidja, sur un nombre de 8728 candidats inscrits, 176 candidats ont été absents et 8552 présents. En effet, 2648 sont admis, soit un taux de réussite de 30,96%. Contrairement à l’année dernière, 4819 ont été admis, soit un taux de réussite de 64,21%. Une baisse de taux de 33,25%.

À Mohéli, sur 1568 candidats inscrits, 17 étaient absents. Au total, 888 ont été déclarés admis, soit un taux de 57,25%. Une baisse du taux de réussite par rapport à 2023 avec 77, 46%. L’île d’Anjouan enregistre un taux de réussite de 58,54% avec 4297 admis.

À Ngazidja, le taux d’échec est de 69,04%. 6080 candidats (y compris les absents) vont devoir reprendre l’examen l’année prochaine. Au niveau des CIPR, c’est le centre de Moroni qui taille la part du lion avec un taux de 42,22%. La deuxième place est occupée par le CIPR de Pimba avec 36,60% suivi de Washili.

« Cette année, tout a changé. Les années précédentes, avec une moyenne de 8 et 9, on était déclaré admis. Mais en 2024, tout élève n’ayant pas une moyenne de 10 ou supérieure de 10 n’est pas déclaré admis. C’est pourquoi les résultats sont catastrophiques », a expliqué un directeur d’une école. 

Abdoulandhum Ahamada

Dans une conférence de presse, tenue samedi dernier, à Moroni, la confédération des travailleuses et des travailleurs comoriens (CTTC), a fait part des propositions retenues lors de son 6e congrès, qui a eu lieu à Anjouan. C’était l’occasion de tirer la sonnette d’alarme sur le processus en cours de privatisation de l’aéroport de Hahaya à une société étrangère.  

Tenue à Anjouan, le 6e congrès de la confédération  des travailleuses et des travailleurs comoriens aura un succès par rapports à leurs priorités fixées, tenant compte des résolutions et propositions retenues, notamment le renforcement du  partenariat avec les entreprises, la syndicalisation des travailleurs dans les milieux professionnels, le renforcement de leurs capacités à travers des formations adaptés au bénéfice des travailleurs ainsi que  le dialogue, le respect des droits des travailleurs, entre autres.

Parlant des droits des travailleurs, la CTTC revient sur l’un des sujets qui fâchent, notamment l’éventuelle privatisation de l’aéroport international Moroni prince Saïd Ibrahim à une société étrangère. « Nous avons au préalable crié haut et fort  lorsque la rumeur nous est parvenue sur une décision prise par les autorités de vendre notre seul et unique aéroport international prince Saïd Ibrahim. Aucune autorité n’a osé démentir nos propos tenus lors de notre précédente conférence », a rappelé Ibrahim Omar, secrétaire général de la CTC.

« Aujourd’hui, nous avons appris par regrets que le processus est en marche et que des entretiens d’embauches seront entamés d’ici peu. Nous appelons tous les employés de l’aéroport à s’abstenir », a-t-il ajouté. Selon lui, cette décision prise est contraire aux textes régissant les droits respectifs et fondamentaux des travailleurs.

Salim Soulaimane commissaire en charge de la coopération de suivi du programme, dénonce un complot pour des profits personnels. « C’est inadmissible que notre seul aéroport international soit vendu à une société dont on ignore ses prestations de services. Ce qui nous intrigue, jusqu’à preuve de contraire, tout laisse à croire que les parlementaires, eux, n’ont pas été concertés. Il s’agit d’un complot pour faire disparaître les anciens employés et retenir les leurs », a-t-il crié. 

Nassuf. M. Abdou

Comme chaque année, la fondation Mbae Trambwe organise la fête nationale du feu roi-poète et philosophe Mbae Trambwe, une légende de la poésie comorienne. « Mbae Trambwe et sa vision de la femme comorienne », tel est le thème choisi cette année qui vise à promouvoir la culture, l’histoire, et à valoriser la place de la femme comorienne.  

Trois jours d’activités pour marquer cette commémoration de grande envergure. Cette fête est lancée à travers une cérémonie au palais du peuple et clôturée ce dimanche par la cérémonie officielle. La célébration de Mbae Trambwe reste un évènement incontournable de par sa portée mémorielle, historique et culturelle. Elle intéresse l’éducation et le tourisme des Comores et offre aux jeunes l’opportunité de connaître le mode de vie et l’originalité de l’histoire des Comores.

Ainsi, pour cette 39ème édition de la fête nationale Mbae Trambwe, la fondation a choisi le thème « Mbae Trambwe et la vision de la femme comorienne ». Un thème qui reflète la pensée de Mbae Trambwe vis-à-vis de la valeur des femmes et de leur place dans la vie sociale. Lors de la première journée du lancement des activités, au palais du peuple, la présidente de la fondation Mbae Trambwe Moinahalima Bahassani Saïd a souligné l’importance de cette journée malgré le manque d’implication du gouvernement pour valoriser l’histoire de ce philosophe et poète comorien.

« La fête nationale Mbae Trambwe est un évènement historique des Comores. Cet événement permet de faire un rappel à la vie du poète et philosophe comorien Mbae Trambwe. C’est l’un des icônes de l’histoire des Comores. Mbae Trambwe a donné sa vision et ses conseils à la femme comorienne. Malgré les efforts déployés par cette grande personnalité, cette fête demeure locale et est célébrée par la ville de Kwambani Wachili. Les gouvernements qui se succèdent ne s’impliquent pas. Pourtant, le régime Azali 1 l’a déclaré nationale », a regretté la présidente.

Quant à la ministre de la culture, représentée par sa directrice générale de la culture, Wahidat Tadjidine, les femmes contribuent inlassablement dans plusieurs secteurs sociaux en innovant tout en respectant les racines. « Les contributions des femmes dans la littérature, l’art, la musique et d’autres formes d’expression culturelle sont des témoignages vivants de leur créativité et de leur dévouement à notre héritage. Elles enrichissent notre société par leur perspective unique et leur capacité à innover tout en respectant nos racines », a indiqué Wahidat Tadjidine.

Abdoulandhum Ahamada

Alors que la correction du baccalauréat a d’ores et déjà débuté, la fédération des syndicats de l’éducation aux Comores, a dénoncé une trahison du gouvernement vis-à-vis du protocole d’accord signé le 4 janvier 2024, notamment l’avancement et la nouvelle grille indiciaire. Ils appellent au boycott de la correction des examens.  

Bernée pour la énième fois par le gouvernement comorien, la fédération des syndicats de l’éducation aux Comores monte au créneau. Alors que le gouvernement comorien avait promis de respecter le protocole d’accord signé, le mois de janvier dernier, avec l’ancien ministre des finances, Mzé Abdou Mohamed Chafiou et  celui de la fonction publique, Djae Ahamada Chanfi, rien n’est jusqu’à alors abouti.

Bien qu’on soit en période d’examens, les enseignants se sont tous mis d’accord à boycotter la correction. « Nous appelons tous les enseignant de se retirer et de rentrer chez eux jusqu’à ce que le gouvernement honore son engagement de notre protocole d’accord signé le mois de janvier 2024. On s’était convenu que la nouvelle grille indiciaire et l’avancement vont prendre effet dès le paiement de ce mois de juillet, en vain », a déclaré Saïd Abdou, secrétaire général-adjoint de la fédération des syndicats de l’éducation aux Comores.

« La réponse qu’on a obtenue hier vendredi, auprès des autorités compétentes nous oblige à réagir de cette manière sans tarder, pour appeler tous les enseignants engagés dans le processus des examens d’arrêter  et rejoindre notre mouvement pour défendre notre cause », a-t-il insisté. 

Il y a lieu de rappeler que, le 4 janvier 2024, le gouvernement comorien s’était engagé à attribuer aux enseignants du primaire et du secondaire une nouvelle grille indiciaire qui prendrait effet administratif au mois d’octobre 2024 et effet pécuniaire à partir du salaire du mois de janvier 2025, en vain. Il a été précisé également que, « le non-respect des engagements formulés ci-dessus, par une partie signataire, l’autre partie lésée, agira en conséquence et donnera la suite qu’elle estime appropriée », peut-on lire dans le communiqué de presse. 

Nassuf. M. Abdou

Économie : Une croissance de 3,3% en 2023

Économie : Une croissance de 3,3% en 2023

Samedi dernier, la Banque centrale des Comores a présenté son rapport annuel de l’année précédente devant la presse. Les Comores enregistrent une croissance économique positive de 3,3% en 2023 contre 2,6% en 2022. Ce rebondissement est dû à la forte demande intérieure et à une baisse de l’inflation. Ainsi, la consommation des ménages a augmenté de 3,8% tandis que la consommation publique a rebondi de 9,5%.

Dans son rapport, la Banque centrale des Comores note une croissance économique de 3,3% en 2023. Un chiffre impressionnant, qui confirme la capacité de l’économie comorienne à se redresser et à se développer après les difficultés causées par la pandémie et les fluctuations économiques mondiales.

Ce rebondissement est dû à la forte demande intérieure et à une baisse de l’inflation. Ainsi, la consommation des ménages a augmenté de 3,8% tandis que la consommation publique a rebondi de 9,5%.

« En 2023, la reprise de l’activité économique nationale s’est poursuivie bénéficiant d’une amélioration de la conjoncture internationale mais surtout d’un environnement interne favorable en raison du recul de l’inflation et du soutien de l’activité économique par les partenaires au développement », a souligné le gouverneur de la Banque centrale des Comores, Dr Younoussa Imani. Et lui de déclarer que « globalement, l’activité économique est estimée en hausse avec 3,3% de croissance du PIB réel en 2023 après 2,6% en 2022. »

Selon le rapport de la BCC, la croissance est portée par l’accélération du secteur tertiaire (+3,6% en 2023 contre 2,4% en 2022), ramenant sa contribution à la croissance du PIB à 1,9% en 2023 après 1,3% en 2022, en lien avec la bonne performance du commerce, des transports et des services d’hébergement et de restauration.

S’agissant de l’inflation, un taux de 9,0% en 2023 contre 12,4% en 2022. L’inflation alimentaire est ressortie à 6,8% en 2023 après 12,7% en 2022. « Ce reflux s’explique principalement par le recul de l’inflation enregistrée au niveau des huiles et graisses (10,0% en 2023 contre 32,1% en 2022), du lait, fromage et œufs (4,1% en 2023 contre 12,6% en 2022) », explique la BCC.

Pour les légumes et tubercules, un taux d’inflation de 6,8% en 2023 après 18,3% en 2022. Les prix des paix et céréales ont connu une hausse de 8,9% en 2023 contre 5,6% en 2022. Et les prix des poissons et fruits de mer ont progressé en moyenne de 3,5% en 2023 avec des pics au premier trimestre. 

KDBA