ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

La société Sonelec et l’Université des Comores (Udc) ont, hier mardi, signé, à Moroni, une convention de partenariat pour une durée de trois ans renouvelables. Il vise à faciliter les étudiants du département de science-physique à bénéficier des stages, de l’employabilité et des formations techniques en énergie, à l’extérieur.

Il s’agit d’une convention de trois années renouvelables permettant aux étudiants de science-physique de bénéficier des stages pratiques, de l’emploi et des renforcements de capacités, à l’étranger. Soilihi Mohamed Djounaid, directeur général de la Sonelec a fait savoir que cette convention permettra aux étudiants de science-physique de bénéficier des stages pratiques dans notre société. « Les trois premiers de classe (de ce département) seront automatiquement embauchés à la Sonelec. Dans ce sens, ils bénéficieront ensuite des formations techniques sur l’énergie (selon les domaines de spécificités), à l’extérieur », a-t-il mentionné.

A en croire le directeur général, c’est le début d’un partenariat signé entre deux entités pour assurer une main-d’œuvre qualifiée. « Nous savons que l’Université demande des travaux sur terrains. Et dans ce cas, l’étudiant saura que s’il termine bien sa licence, il sera, donc, embauché. La Sonelec est la première industrie des Comores », a déclaré le patron de la Sonelec.

De son côté, l’administrateur provisoire de l’Université des Comores, Ibouroi Ali Tabibou s’est réjoui de cette initiative. Selon lui, les étudiants en science-physique auront une facilité d’intégration professionnelle et aux travaux pratiques. « Cette signature est une meilleure solution pour les étudiants en science-physique. L’Université envisage d’insérer des formations professionnalisantes. Cette convention ne se limite pas sur les formations techniques mais, c’est un début de choses. Une initiation d’une nouvelle ère, entre deux entités », a conclu Ibouroi Ali Tabibou. 

Abdoulandhum Ahamada

Le ministre des finances de l’union des Comores, Mzé Abdou Mohamed Chafiou,a signé  le 22 mars 2023, à Moroni avec l’ambassadeur de France auprès de l’Union Des Comores,  Sylvain Riquier un accord sur le traitement de la dette BPI, qui constitue un soutien aux efforts engagés par le gouvernement comorien pour la mise en place d’un programme accompagnant les réformes engagées par le Chef de l’Etat Azali Assoumani. Il s’agit d’un grand pas franchi pour les Comores dans les affaires des finances, selon le ministre des finances.

Entre Paris et Moroni, la coopération ne cesse d’accroître. Jeudi 23 mars dernier, le ministre des finances, Mzé Abdou Mohamed Chafiou a procédé à une signature avec l’ambassadeur de France à Moroni portant sur le traitement de la dette.

« Cet accord est une étape importante pour l’Union des Comores qui renforce sa coopération avec les institutions de Bretton Woods, ainsi que ses partenaires bi et multilatéraux. Les engagements financiers représentent plus de 3,2 milliards d’euros, en vue de soutenir le Programme de Croissance Economique (PCE) et les réformes projetées », a expliqué Mzé Abdou Mohamed Chafiou, ministre des finances du budget et du secteur bancaire.

Dans le cadre de ces négociations, et en vue de garantir une dette soutenable, l’argentier du pays a fait savoir que cet accord salutaire avec la France est d’une importance cruciale. « Nous sommes convaincus que cet accord représente une avancée significative pour les Comores, qui poursuivent leurs efforts en vue d’une croissance économique durable et de l’amélioration de la situation financière de notre pays. Nous saluons la coopération et l’appui de la France dans ce domaine », a-t- il poursuivi, rappelant que le gouvernement comorien reste déterminé à poursuivre les réformes nécessaires pour renforcer l’économie nationale et améliorer les conditions de vie de la population comorienne.

« Nous continuons à travailler en étroite collaboration avec nos partenaires internationaux pour atteindre ces objectifs », conclut-il.

Nassuf. M. Abdou

Les Comores et le Japon développent une coopération solide ancrée dans le temps. Le pays du soleil levant qui est présent aux Comores dans nombreux domaines notamment la pêche, la santé et l’économie. Une occasion pour Dhoihir Dhoulkamal, ministre comorien des affaires étrangères de revenir sur cette coopération entre les deux pays lors d’une visite lundi dernier à Moroni de Saida Shinichi, ministre adjoint et directeur général du département des affaires Africaines au ministère des affaires étrangères du Japon.

Il s’agit d’une visite qui entre dans le cadre des relations entre Moroni et Tokyo. En rappel, le Japon octroie un don de riz chaque année au profit de l’Union des Comores. Aussi il faudra ajouter l’appui technique apporté par le Japon dans le domaine de la santé.

Selon la diplomatie comorienne, plusieurs sujets d’intérêt commun ont été abordés entre les deux diplomates lors de l’audience au ministère des affaires étrangères comorienne dans le cadre du renforcement davantage de la coopération entre Moroni et Tokyo. Pour le ministère des affaires étrangères comorien, leurs échanges sont axés sur le domaine économique. Un domaine clé pour le développement du pays. L’Union des Comores a félicité le nouvel élan d’amitié et de coopération impulsé au plus haut niveau par les autorités de deux pays.

Sur la table des discussions, la coopération internationale et régionale pour le Japon, membre observateur de la Coi.

C’est fut également une occasion pour la partie Japonaise de féliciter l’Union des Comores qui a pris la tête de l’Union Africaine le mois de février dernier et d’exprimer son soutien au chef de l’état dans sa nouvelle fonction et se dit prêt à accompagner le pays dans sa feuille de route.

Kamal Saïd Abdou

Malgré les divergences de vue, le parti Orange trouve un point de convergence dans la démarche du front commun élargi qui a saisi par courrier le chef de l’Etat, président en exercice de l’UA sur un nombre de sujets politiques. Parmi lesquels des garanties pour des élections libres, transparentes et démocratiques pour 2024. En conférence de presse lundi dernier, le parti Orange se dit prêt à accompagner le front commun élargi sur ce point.

Le navire transportant la mouvance présidentielle commence progressivement à chavirer. A l’approche des élections de 2024, la mouvance présidentielle dominée par la Crc s’effrite. Après la déclaration du G10 qui a mis fin à sa participation à la mouvance et à appeler à la sécurisation des prochaines échéances électorales. Au tour du parti orange de s’éloigner un peu plus du régime demandant des garanties pour les élections à venir.

Dans une conférence de presse les leaders du parti de l’ancien ministre de l’intérieur Mohamed Daoud ont adressé un message fort au président de la République.

Ils sont revenus sur leur engagement d’œuvrer pour la paix, la solidarité et la cohésion sociale. Conscient de l’enjeu des prochaines échéances électorales, le parti Orange s’aligne sur les revendications du front commun élargi lequel fait appel au chef de l’Etat de veiller à ce que les élections ne soient pas comme celles de 2019. Le front commun qui a soumis des préalables pour sa participation aux prochaines échéances.

Le parti Orange s’aligne sur les revendications de son ennemi d’hier, se dit prêt à l’accompagner pour des élections crédibles et transparentes en vue de garantir l’unité nationale.

« Il est temps que les partis politiques et la société civile se réunissent pour voir le mécanisme de sécurisation de ces élections pour que ces dernières soient acceptés par tous », avancent les responsables du parti orange. 

Kamal Said Abdou

L’Arabie Saoudite a offert des tonnes de dattes à l’Union des Comores. La cérémonie de réception a eu lieu, lundi dernier, à Moroni, en présence de l’ambassadeur saoudien. Ce don est attribué aux différentes associations, aux écoles coraniques, aux pauvres et aux veuves.

L’Arabie Saoudite vient d’accorder à l’Union des Comores un don des dattes. La cérémonie de remise de ces dattes a eu lieu, lundi dernier, à l’hôtel le Retaj. Il s’agit d’un don destiné aux associations humanitaires, aux écoles coraniques (madrassats), aux orphelins et aux veuves. Toutefois, les associations et les madrassats ont été les premières entités à recevoir ce don émanant du serviteur de deux saintes mosquées, le roi Salman ibn Abdoulanziz. L’ambassadeur saoudien auprès de l’Union des Comores, Docteur Atallah Zayed Al Zayed a rappelé qu’il s’agit d’un don qui intervient chaque année dans les pays musulmans, notamment, les Comores dans le but de rompre le jeûne du Ramadan.

« Ce don (de dattes) intervient chaque année, mais ces deux dernières années, il y a eu un arrêt à cause du Coronavirus. Les associations humanitaires, les veuves, les écoles coraniques et les orphelins sont les principaux bénéficiaires. C’est un don du serviteur des deux saintes mosquées, le roi Salman ibn Abdoulanziz. Mais, nous avons procédé à l’attribution aux associations et aux madrassats. Dès la semaine prochaine, les madrassats qui veulent en recevoir feront une demande auprès des acteurs concernés. On attend aussi l’arrivée des moutons. Les livres de Dieu seront aussi distribués aux personnes appropriées », a annoncé l’ambassadeur saoudien en Union des Comores.

Et Ridjali Ali, responsable de la madrassat Souyout pour la mémorisation du Coran, sise à Mkazi, a salué un tel geste de la part des saoudiens durant le mois de Ramadan. Certains madrassats ont reçu 5 à 6 cartons de dattes selon leurs effectifs. Et notre madrassat a un effectif de 110 élèves. Ce geste est mémorable et grandiose. L’Arabie Saoudite est un pays ami des Comores et elle ne cesse d’aider les Comoriens », s’est réjoui Fundi Ridjali Ali.

Abdoulandhum Ahamada

Plusieurs ménages préfèrent le pétrole lampant que d’autres sources d’énergie en raison de son bas prix. Or, Ce produit est malheureusement rare actuellement et la population a du mal à se procurer le litre pour le besoin domestique en ce mois de ramadan. Malgré le communiqué de la société Comores hydrocarbures qui rassure sur la disponibilité du pétrole lampant.

Les pompes sont à sec et les files des bidons jaunes dans les stations de service ne cessent de s’allonger. Le pétrole lampant devient ces derniers jours rares dans les stations de service. Or, en ce mois de ramadan, certains ménages préfèrent le pétrole que d’autres sources combustibles en raison de son bas prix. Mais la population a du mal à se procurer le litre pour le besoin domestique. « Nous sommes venus ici depuis le matin pour voir si on peut acheter un bidon de 5 litres. Comme vous voyez la queue, je ne suis pas sûr de pouvoir acheter ne serait-ce qu’un litre », regrette Maman Asmahani, rencontré hier dans la station Itsandra.

A l’en croire, la situation est toujours la même depuis des mois. Et cette fois-ci, les choses sont très compliquées. Selon la version de certains pompistes, les stations reçoivent la même quantité qu’avant mais la polémique autour d’une insuffisance du produit et l’achat en grande quantité par la population contribue n’ont pas contribué à apaiser le climat. Ce qui enfonce davantage la crise.

Pour Maman Asmahani, le désordre vient des pompistes qui vendent en cachète et aux plus offrant ce produit. « Ce n’est pas le moment de faire de favoritisme, parce que l’on est proche de quelqu’un. Tout le monde doit être servi le peu qu’il soit. Car en ce mois-ci, tout le monde est dans le besoin, donc il serait mieux de respecter ceux qui se sont pointés depuis le matin », insiste-elle. Le pétrole est devenu un business rentable pour certains revendeurs.

 Le prix de bidon de 5 litres peut aller  jusqu’à 3000kmf dans certaines régions loin de la capitale, Maman Asmahani souligne que c’est une des raisons qui font que le pétrole lampant est rare dans les stations. Dans un communiqué publié au début de la semaine, la société comorienne des hydrocarbures avait nié toute crise du pétrole lampant  et a assuré dans la foulée la disponibilité en quantité du produit. 

Kamal Said Abdou

 

Le 26 février dernier, l’association Wuzuri wa dini a organisé un concours de récitation du Coran. Hier, les responsables de cette association ont annoncé 5 candidats vainqueurs du concours. Comme les 3 candidats ne sont pas actuellement à Ngazidja, les deux vainqueurs résidents en grande Comore ont reçu chacun une enveloppe d’un million neuf-cent cinquante mille francs pour les charges du voyage du umra.

Chose promise, chose due. L’association Wuzuri wa dini a promis de récompenser les 5 meilleurs récitateurs du concours du coran. Une manière pour l’association d’encourager les autres à lire et à aimer le coran. En tout 5 candidats honorés par l’association mais les deux vainqueurs résidant à Ngazidja ont obtenu les frais de déplacement et hébergement pour le Umra. 1 950.000 fc est la somme totale allouée au voyage pour Elfayed Issihaka et Faidati Youssouf, deux vainqueurs du concours. Les responsables ont fait savoir que les 3 autres vainqueurs seront récompensés à une date ultérieure.

Dans la foulée, Fundi Hassane Mmadi a rappelé qu’aujourd’hui, « nous témoignons l’accomplissement de la promesse tenue par l’association Wuzuri wa dini. Ces jeunes vont accomplir l’umra dans ce mois de Ramadan. Le prophète Muhammad saw a dit que celui qui accomplit le umra en ce mois-ci aura une récompense équivalente à un pèlerinage exaucé », a déclaré Fundi Hassane.

De son côté, Adil Said Ali, chargé de communication de l’association, a dévoilé le choix de l’agence Makkah Voyage qui assumera le déplacement de ces deux jeunes durant leur séjour à la Mecque. « Nous avons choisi l’agence Makkah Voyage car elle répond à toutes les exigences et les critères demandés. À cette occasion, nous avons remis l’enveloppe de 1 950.000 fc au directeur de l’agence. Nous avons signé un contrat d’engagement avec cette agence, et je pense qu’elle le respectera », a confirmé Adil Said Ali.

Abdoulandhum Ahamada

Politique : Radhi et Ulezi sont unis

Politique : Radhi et Ulezi sont unis

Accompagné avec d’autres jeunes cadres de l’Île d’Anjouan, l’ancien président du parti Radhi à Anjouan,   Abdallah Ali Hamadi a annoncé hier lundi au cours d’une conférence de presse leur affiliation au parti Ulezi. Ces deux formations dénoncent un manque de vision objective pour le parti Radhi et se disent prêts à soutenir le parti Ulezi aux prochaines élections de 2024.

« Le parti Radhi et moi est bouclé.  J’ai déjà fermé la porte et j’ai mis les clés dessus. Bien que le parti Radhi manque d’une vision,   je m’attache aux idées du parti Ulezi » a annoncé Abdallah Ali Hamadi ancien président du parti Radhi à Anjouan. Selon lui, le parti Radhi et la Crc ne sont qu’un seul produit d’une seule marmite. « La Crc et le Radhi utilisent les jeunes pour atteindre leur but. Une fois au sommet, ils deviennent presque invisibles. Chacun d’eux ne s’intéresse qu’à sa bouche. Les deux partis est une seule marmite », a-t-il lâché. Impressionné par la vision du parti Ulezi, l’ancien président du Radhi estime que « le régime d’Azali a échoué dans tous ses plans. L’espoir que rêvait la jeunesse comorienne dès le retour d’Azali au pouvoir en 2019 s’est transformé en un échec total. Contrairement aux idées du parti Ulezi qui visent l’intérêt de tous », souligne-t-il

L’ancien est revenu sur le climat politique à Anjouan. Abdallah Ali Houmadi accuse les autorités de l’ile d’un marasme et l’envie de régner sans partage. « Le recul de l’île d’Anjouan sur la scène politique est le résultat de l’immaturité politique des autorités de l’île. Ils règnent sans partage. L’attitude du président de l’assemblée nationale, Moutsoidrane Abdou a désespéré les jeunes anjouanais », dénonce l’ancien président du parti Radhi à Anjouan. A l’approche des élections présidentielles de 2024, Abdallah Saïd Houmadi appelle la jeunesse Anjouanaise à rejoindre le parti Ulezi. 

Nassuf. M. Abdou

Les Comores, à l’instar des autres pays du monde, ont célébré, vendredi dernier, la journée mondiale de lutte contre la tuberculose. Une journée de prise de conscience du grand public aux conséquences sanitaires, sociales et économiques dévastatrices de cette maladie évitable. Le thème retenu cette année :  » Oui ! Nous pouvons mettre fin à la tuberculose « . Selon le rapport de 2022, le pays a atteint un taux de 60% en matière de dépistage de la maladie, or que le taux doit être inférieur à 70%.

Vendredi 24 mars dernier, les Comores ont célébré la journée mondiale de lutte contre la tuberculose. Les acteurs de la santé ont pris part à cet événement pour attirer l’attention du public sur les problèmes liés à la santé, à la vie sociale et à l’économie dévastatrice de la tuberculose. Sous le thème : « Oui ! Nous pouvons mettre fin à la tuberculose  » qui vise selon, la ministre de la santé, Loub Yakouti Zaidou, à aspirer l’espoir et à encourager un leadership de haut niveau avec les investissements accrus, une adoption plus rapide de nouvelles recommandations de l’Oms. Pour l’heure, la ministre de la santé appelle à tous les acteurs sanitaires à sensibiliser et informer la population pour une adoption des comportements sûrs pour lutter contre la maladie. « Notre ministère et nos techniciens s’accordent à intensifier et à renforcer les activités de sensibilisation et de plaidoyer pour amener d’une part, la population à adopter des comportements sûrs, permettant d’éviter la tuberculose, et d’autre part, les autorités nationales, à s’engager davantage dans la lutte contre cette maladie », a lancé la ministre.

En mettant fin à la tuberculose, selon la ministre Loub Yakouti Zaidou, il faut s’adapter à la stratégie DOTS (cela veut dire que la maladie doit être suivie par un agent de santé dans la prise de médicaments antituberculeux). « Pour renforcer l’idée de mettre fin à la tuberculose, la stratégie DOTS est le pilier fondamental pour atteindre nos objectifs en matière de lutte contre cette maladie. Le DOTS est une stratégie recommandée par l’Oms et dont notre pays y adhère. Elle repose sur la volonté politique des gouvernants concernant le financement et l’organisation, le dépistage, le traitement normalisé avec surveillance et soutien des parents, une logistique pharmacologique efficace et l’évaluation constante de la situation. Le but est d’éviter le développement de bactéries Multi résistantes aux antibiotiques dû à des traitements anarchiques », a-t-elle préconisé.

En matière de dépistage, le rapport 2022 indique un taux de 60% dans notre pays, or que le taux doit être inférieur à 70%. La raison pour laquelle, la ministre de la santé interpelle le PNLT doit multiplier leurs efforts en dépistage. « Le PNLT doit doubler d’efforts pour que notre pays reste dans les normes internationales en matière de dépistage de la tuberculose. Quant à la prise en charge de nos malades, le taux de guérison est de 92% sur un objectif mondial préconisé à plus de 85%. Pour prévenir la tuberculose grave chez l’enfant, la vaccination par BCG dès la naissance doit être obligatoire pour baisser le nombre des cas, briser la chaîne de contamination et diminuer le risque de propagation du bacille de koch », a-t-elle recommandé.

Pour Dr Nassuri Hamada, délégué par la représentante de l’Oms, a souligné les progrès réalisés par l’Oms dans la région africaine pour réduire le taux de décès dus à la tuberculose. « L’Oms dans la région africaine est désormais en passe de parvenir à une réduction de 35% des décès dus à la tuberculose : le nombre de décès dus à la tuberculose a diminué de 26% entre 2015 à 2021. Sept pays ont réduit de 35% le nombre de décès depuis 2015 », a-t-il noté. 

Abdoulandhum Ahamada

La lauréate du concours de l’éloquence de l’océan indien, Loubna Said Abbas, a été honorée au cours d’une cérémonie organisée par l’alliance française de Moroni jeudi dernier. L’étoile montante de l’éloquence dans la région de l’Océan indien, s’est inspirée de la démocratie comme thème général retenu.

Élève de l’école   Abdoulhamid de Moroni âgée de 16 ans, Loubna Said Abbas a remporté le concours de l’éloquence de l’océan indien. « Je n’ai pas les mots pour remercier l’alliance française qui m’a permis de faire mes premiers pas sur scène, mon établissement, ma famille qui m’a également accompagné dans cette aventure à la découverte d’autres personnes, d’autres horizons et d’autres cultures » a d’abord mentionné la lauréate. « J’ai toujours rêvé d’être journaliste. En grandissant, j’ai eu cette passion pour la science politique. Je suis passionné aujourd’hui de la politologie. Il y a tellement de choses qui me passionnent, mais j’ai une passion particulière pour cet environnement de la science politique », poursuit-elle.

C’est à travers le thème de cette Edition qu’elle a pu élaborer ses écrits. « La démocratie, est-elle belle n’est-ce pas ? On a le droit de s’exprimer, de faire nos propres choix par l’intermédiaire de nos représentants. La démocratie c’est l’expression de la majorité. Mais pour établir ce qu’il y’ a de mieux pour tous et trouver la raison. Faudrait-t-il toujours se fier à la majorité. La majorité a-t-elle toujours raison ? La majorité n’est d’autre que la volonté des plus nombreux. Elle ne représente pas forcément un avis constructif ou réfléchi (…). Cher citoyen, il nous reste tout de sorte de combat à mener face à cette tyrannie de la majorité car pour avoir raison la majorité doit penser au-delà d’elle-même et y inclure le bien-être des minorités de ses choix et ses raisons », peut-on lire dans son texte. 

Nassuf. M. Abdou