ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Sous le patronage du Gardien des deux saintes mosquées, le roi Salman bin Abdulaziz Al Saud, l’Autorité générale de l’aviation civile (GCAA) organise la troisième édition de la conférence « Future of Aviation », du 20 au 22 mai 2024, à Riyad, sur le thème « Enhancing Global Connectivity ». Dans sa troisième édition, du 20 au 22 mai 2024, à Riyad, sous le thème « Enhancing Global Connectivity ».

Son Excellence le ministre des transports et de la logistique, président du conseil d’administration de l’Autorité générale de l’aviation civile, l’ingénieur Saleh bin Nasser Al-Jasser, a déclaré : Le patronage du Gardien des deux saintes mosquées – qu’Allah le protège – pour cette conférence vitale s’inscrit dans le prolongement du soutien illimité dont bénéficie le secteur de l’aviation de la part du Gardien des deux saintes mosquées et de Son Altesse le Prince héritier – qu’Allah les protège – et résulte de la position de leader du Royaume dans l’industrie de l’aviation et du transport aérien.

Il a ajouté que la tenue de la conférence pour la troisième fois à Riyad reflète la volonté du Royaume de renforcer l’industrie du transport aérien et ses contributions efficaces au secteur de l’aviation au niveau mondial, en reconnaissance de ses efforts remarquables pour améliorer la connectivité aérienne conformément aux objectifs de la stratégie de l’aviation émanant de la stratégie nationale pour le transport et la logistique et de la Vision 2030 du Royaume.

Le ministre des transports et de la logistique a souligné que le Royaume est devenu un pôle d’attraction pour les investissements dans les secteurs des transports et de la logistique.

La conférence, à laquelle participent plus de 5 000 des plus hauts responsables de l’aviation mondiale, ainsi que des dirigeants et des chefs de compagnies aériennes internationales, se concentrera sur un certain nombre de questions auxquelles est confronté le secteur mondial de l’aviation, examinera les moyens de relever les défis prioritaires, mettra en évidence les possibilités de croissance, d’investissement et d’innovation sans précédent offertes par le Royaume, et présentera des opportunités d’investissement d’une valeur de plus de 100 milliards de dollars afin d’atteindre les objectifs de Saudi Vision 2030 visant à transformer le Royaume en un centre logistique de premier plan au Moyen-Orient.

Al-riyadh

En visite en Ouganda, le ministre comorien de la culture, Djaanfar Salim Allaoui, s’est entretenu avec le professeur Opio Okaka, président du conseil d’administration du centre culturel national ougandais. Les deux hommes se sont convenus à resserrer les liens binationaux à travers l’art et la culture.

C’était le 7 mai dernier quand le ministre comorien de la culture a effectué une visite au Théâtre national Ougandais. Dans cette foulée, les deux pays se sont convenus de renforcer leur relation et de mettre en valeur leurs expressions cultures. « Nous visons à créer une relation solide avec l’Ouganda, principalement à travers les arts et la culture », a déclaré Djaanfar Salim Allaoui. Le ministre a souligné ainsi la potentielle démographie ougandaise pour le renforcement des relations à travers la promotion de la culture.

Joyeux, le ministre s’engage à planifier une autre visite devant permettre de définir les stratégies pour des événements communs visant à célébrer et mettre en valeur les cultures de deux pays.

De son côté, le président du conseil d’administration du centre culturel national ougandais, Opio Okaka a manifesté sa joie quant à la perspective de voir les deux nations (Comores-Ouganda) exposer leur cuisine, mode, danse, musique et bien d’autres lors des événements culturels. 

« Nous sommes heureux à tous nos festivités et événements où l’art et la culture sont célébrés. Nous serions contents d’assister à vos événements culturels aux Comores comme en Ouganda », a indiqué Opio Okaka avant de s’engager à soutenir toutes les activités artistiques et culturelles organisées par les Comores et l’Ouganda. « Il faut consolider cette relation naissante », a-t-il soutenu.

Il est à retenir que lundi dernier, accompagné de Soilhiya Achirafi et Mme Abkariat Moindjie, respectivement directrice de l’entrepreneuriat féminin et directrice régionale de l’emploi et du travail, le ministre de l’emploi et du travail, Djaanfar Salim Allaoui a honoré de sa présence à la cérémonie de lancement du programme « réécrire son destin ». Le ministre a souligné l’engagement des Comores en faveur de l’autonomisation des femmes, affirmant que « la formation dispensée, contribuera grandement à cet objectif. »

Nassuf. M. Abdou

L’investiture du président Azali Assoumani aura lieu le 26 mai en présence des 7 chefs d’Etat et 200 personnalités étrangers. Réservation d’hôtel, 30 voitures mobilisées, mesure protocolaires, sécuritaires, travaux d’aménagement du stade de Maluzini, le secrétaire national adjoint  de la Crc, Nour El-fathou Azali a fait l’état d’avancement des dispositions déjà prises, lors d’une conférence de presse, tenue hier jeudi.

C’est dans  leur quartier général, à Moroni EGT où  le parti Crc a tenu, hier jeudi, une conférence de presse durant laquelle plusieurs sujets qui font l’actualité ont été abordés en vue de la cérémonie d’investiture du président Azali Assoumani le 26 mai prochain.

C’était l’occasion pour le  conseiller privé du chef de l’Eat, Nour El-fathou Azali de faire l’état d’avancement des dispositions prioritaires déjà prises.

« Tout est déjà dans la bonne voie, tant sur le plan technique, logistique, financier et mesures protocolaires. Nous avons déjà mobilisé 30 voitures pour le transport de plus de 200 personnes ainsi que la réservation des hôtels pour 4 jours de séjour des délégations étrangères attendues à Moroni », a fait savoir Nour El-fathou Azali, conseiller privé du chef de l’Etat.

À encore le fils du président Azali, certains chefs d’Etat dans la liste et hommes d’affaires internationaux se sont manifestés volontairement pour venir fleurir  la cérémonie par leur présence,  en guise d’estime envers le président Azali pour sa réussite à la tête de l’Union africaine.

Selon lui, la cérémonie aura sans doute une autre dimension et un caractère d’un sommet digne de son nom, d’où la nécessité que tous les comoriens soient mobilisés. « A l’heure où nous parlons, des équipes sont en plein travaux au stade de Maluzini où aura lieu la cérémonie. Elles y sont  pour effectuer  des travaux techniques devant permettre de  remettre la pendule avant   l’heure », a-t-il indiqué.

Des personnalités politiques jetées en prison

Le secrétaire national-adjoint du parti au pouvoir, Nour El-fathou répond sans détour sur la question des  personnalités politiques détenues à la maison d’arrêt de Moroni. « Nulle n’est au-dessus de la loi. Nous avons un pays ayant un arsenal juridique fort, personne n’est permis de s’auto-juger. J’estime qu’il y a bel et bien plusieurs options juridiques et pacifiques que l’ancien ministre de l’intérieur Mohamed Doaud alais kiki, aurait dû se servir pour que lumière  soit faite  au lieu d’user sa force à l’égard d’une personne, en l’occurrence un élément des forces de l’ordre », a-t-il rétorqué.

Des mesures drastiques contre le choléra    

Alors que le pays enregistre plus de 74 décès liés au cholera, cette question n’est pas passée inaperçue de demander aux autorités du gouvernement comorien les mesures prises pour y faire face. Quant au directeur de cabinet chargé de la défense, Youssoufa Mohamed Ali alais Belou, il  reste confiant quant à la maitrise de la situation par les autorités,  en tenant compte aux derniers bulletins rendus public par les autorités sanitaires.

« Ces derniers jours, on peut se réjouir de l’amélioration de la situation dans les trois îles par rapport à la maladie du choléra. Déjà le taux de contamination baisse tandis que nous attendons très prochainement des équipements médicaux de nos partenaires au développement,  dans l’espoir d’éradiquer le cholera sous peu », rassure le chef du cabinet à la présidence. « Maintenait, c’est une question de sensibilisation pour la population à se comporter en conformité avec les mesures hygiéniques afin de lutter  contre cette menace sanitaire,  car des fois, l’on comprend que certains personnes ont honte à  se rendre dans les structures sanitaires » a-t-il souligné.

Nassuf.M.Abdou

Au cours d’une conférence de presse, tenue hier jeudi, le conseiller privé du chef de l’Etat, Nour El-fathou Azali, a annoncé que 60% des pièces des moteurs sont déjà arrivés pour un éventuel début de révision demain samedi. Deux nouveaux groupes électrogènes attendus également dans les prochains jours.  

Tout à commencer par une question de révision des groupes électrogènes, bien que cela commence à faire grincer les dents des comoriens. Devant la presse, hier jeudi, le conseiller privé du chef de l’Etat, Nour El-fathou annonce des nouvelles dispositions  prometteuses face à la crise énergétique qui secoue le pays.

« Nous avons discuté ensemble avec notre  partenaire sur la question de révisions des groupes électrogènes, on s’est convenu que cela devrait se faire  en mi-mars dernier bien avant le mois de ramadan, malgré tout notre partenaire n’est pas allé au bout de ses engagement pour nous fournir les pièces au  temps voulu », a-t-il souligné.

« C’est ce qui nous a poussés d’exercer des pressions auprès d’eux qui ont finalement accepté de nous offrir deux nouveaux groupes électrogènes afin de compenser ce retard », confie le fils du président Azali. Le conseiller privé auprès du chef de l’Etat annonce l’arrivée des 60% des pièces de rechange  en espérant débuter révisions.   

Bien que des projets des centres solaires dont certains d’entre eux soient opérationnels comme d’autres en cours, le gouvernement comorien ne se limite pas sur la puissance du solaire,  deux nouveaux groupes électrogènes sont attendus. « Nous,  avec la banque africaine de développement avons mis sur pied un plan pour mettre fin cette crise. Bientôt, nous attendons deux nouveaux groupes électrogènes que notre partenaire nous a promis de compenser le retard qu’il a eu avec nous sur  la fourniture des pièces », a-t-il promis.    

Nassuf.M.Abdou

L’Agence nationale du hadj et de la Oumra sous la supervision de son directeur général Abdoulafatah Said Mohamed a organisé hier au foyer des femmes une rencontre entre les pèlerins  et les Ulémas. Autour de cette entrevue, les pèlerins ont été interpellés sur l’objectif du hadj, les principes de celui-ci ainsi que son déroulement du début à la fin.

Sous la houlette de l’Agence nationale hadj, les pèlerins ont été sensibilisés à travers une série de directives et de rappels concernant le comportement approprié et les aspirations spirituelles lors du pèlerinage.

L’accent a été mis sur la nécessité de respecter les rituels sacrés, de promouvoir la solidarité entre les pèlerins et de maintenir un comportement exemplaire tout au long du voyage sacré.

Dans son discours, le directeur de l’Agence Abdoulafatah Said Mohamed, a souligné l’importance de cette réunion dans le contexte actuel, où les défis logistiques et les contraintes sanitaires peuvent parfois éclipser la véritable essence du pèlerinage. Il a exhorté les pèlerins à se rappeler que le hadj est bien plus qu’un simple voyage physique, mais une occasion de purification spirituelle et de connexion profonde avec la foi.

« Je vous exhorte ici en ma qualité de directeur, qu’il est strictement interdit à tous et à toutes de chercher à rencontrer des personnes hors de notre voyage pour éviter tous problèmes à venir. Je tiens aussi à rappeler que durant le hadj nous ne serons pas les seuls pèlerins, il y aura des milliers et des milliers d’autres, donc il arrive parfois que nous soyons obligés de délaisser certaines choses surérogatoires pour le bien commun ou parfois même parce que le temps ne nous le permettrait pas », a-t-il souligné.

« Sachez aussi que vos Visa sont tous déjà octroyés mais uniquement ceux qui ont été inscrits depuis le mois de novembre dernier. Nous comptons pour l’heure 850 pèlerins. Mais d’autres personnes pourront venir s’ajouter dans les listes mais cela ne dépendra pas de nous », a précisé Abdoulfatah Said Mohamed.

S’agissant d’une question religieuse, il ne serait pas convenable de finir cette réunion sans qu’un érudit savant prenne la parole pour donner plus de détails sur ce voyage unique et divine.

Ainsi Abdourahime Mhadji, directeur de l’agence de voyage Al-kasua et Oustadh Baha-oudine sont revenus sur les démarches et les points essentiels à maîtriser pour bien accomplir son hadj dans la paix et la sérénité.

« Il vous faut essentiellement trois choses importantes à savoir la patience, car là-bas vous rencontrerez des difficultés et  d’énormes imprévues. Certains relèveront du sort des Agences comme d’autres non.  Dans tous les cas, il faut rester résilient et sachez que plus vous rencontrer des difficultés durant votre pèlerinage plus vous êtes récompensés. Ensuite, soyez des invocateurs : demandez tout ce que vous voulez car Allah est bon entendeur.  Enfin, cherchez à apprendre comment faire, n’hésitez pas à poser vos questions quand vous ne savez pas quoi faire », a indiqué Abdourahim Mhadji.

Pour Ahmed Mohamed Abdourazak, médecin en charge des pèlerins,  il a à son tour insisté sur l’importance des pèlerins de faire les examens généraux, notamment  les vaccins contre la fièvre jaune pour éviter toute importation de maladie indésirable.

En effet, cette réunion organisée par l’Agence nationale du hadj a été un rappel poignant de l’importance des principes et des objectifs du pèlerinage. Alors que les pèlerins se préparent à entreprendre ce voyage sacré, ils sont désormais équipés non seulement de connaissances pratiques, mais aussi d’une compréhension renouvelée de la signification profonde de leur démarche spirituelle.

Inmadoudine Bacar

Axe budgétaire, stabilité bancaire et financière ainsi que la gouvernance des entreprises, tels sont les axes autour desquels se sont tournés les échanges entre le ministre comorien des finances, Mze Abodou Mohamed Chafioun et une mission de la FMI à Moroni. L’argentier de l’Etat reste confiant que cette deuxième revue soit concluante pour permettre le pays à mobiliser d’autres ressources financières pour ajouter  aux  840.000.000 dollars déjà mobilisés depuis  deux ans.

La FMI a dépêché des  experts à Moroni, pour une mission d’observation sur les projets réalisés depuis la présentation du plan Comores Emergent. Lors d’un point de presse tenu, mardi dernier, le ministre des finances, Mzé Abodou Mohamed Chafioun s’est montré rassurant que cette deuxième revue soit concluante pour permettre au pays de mobiliser d’autres ressources financières.

« La mission actuelle des experts de la FMI vient d’observer les progrès que le pays a enregistré depuis la mise en place du programme plan Comores émergent en 2019. On a eu la première revue qui a été concluante et qui nous a permis de mobiliser des ressources de la banque mondiale, de l’AFD, et des ressources venant d’autres partenaires au développement », a-t-il montré.

Selon lui, si cette deuxième revue s’avère concluante, le mois de juin prochain, le conseil d’administration du fond monétaire international l’aboutirait avec des implications financières afin de remettre le pays dans l’ordre de marche vers la croissance généralisée.

L’argentier de l’Etat, Mzé Abodou Mohamed Chafioun a rappelé que,  le plan Comores émergent prôné  par le chef de l’Etat devant la communauté financière  internationale a permis la mise en place des reformes  pour accompagner le développement, bien qu’il reste d’autres chantiers  à financer. 

Selon lui, dès la présentation de ce programme, des actions de mobilisation des ressources ont été engagées aussi bien auprès des partenaires multilatéraux, FMI, BAD, BI, les fonds Koweitien et saoudien et le secteur privé. «  840.000.000 de dollars, les fonds déjà mobilisées depuis deux ans. Il a été jugé très opportun pour soutenir les reformes, mettre en place le programme avec la FMI, d’où la conclusion du mois de juin sur trois axe : l’axe budgétaire, la stabilité financière pilotée par la banque centrale ainsi que la gouvernance sur les entreprises, la lutte contre la corruption, que se sont engagés les Comores avec la FMI pour une durée  de 4ans », conclut-il.

Nassuf.M.Abdou

C’est à travers la gouverneure de Ngazidja que l’ambassadeur de l’Arabie Saoudite, Dr Atallah bin Zayed Al-Zayed a, hier mercredi, remis des machines à coudre à l’école ménagère les « Hirondelles ». La cérémonie de remise a eu lieu dans l’enceinte de cette école de formation professionnelle. Un geste honorifique qui entre dans le cadre de l’appui à la promotion de l’entreprenariat et les formations professionnelles.

L’ambassadeur d’Arabie Saoudite à Moroni a remis un don de matériel électrique composé par 8 machines à coudre et ses accessoires. L’ambassadeur Dr Atallah bin Zayed Al-Zayed, a espéré que ces outils seront utilisés à bon escient par les bénéficiaires.

Tout en exprimant, en même temps, sa volonté de soutenir les activités menées par cette école pour la promotion de la formation professionnelle et entrepreneuriale.

« Il est évident de remercier les initiateurs de ce lieu d’apprentissage qui ont créé un monde professionnel, notamment la cuisine, la pâtisserie et la restauration. Ce sont des femmes et filles qui apprennent assidument, à travailler pour gagner leurs vies. Nous allons continuer à soutenir ces engagements au service de la nation comorienne », a déclaré l’ambassadeur saoudien.   

Quant à la directrice générale de l’école les Hirondelles, Hamidat Ibrahim, après avoir remercié l’ambassadeur, elle a exprimé la gratitude de la gouverneure de Ngazidja pour cet appui précieux que l’Arabie Saoudite ne cesse d’apporter aux Comores. Selon elle, cette visite de l’ambassadeur saoudien va créer une lueur d’espoir et des réelles perspectives.

« Je suis convaincue que votre visite va nous apporter espoir et perspectives pour pouvoir relancer notre programme d’activités, grâce au soutien et l’aide fraternelle que son excellence l’ambassadeur nous a apporté pour ouvrir des nouvelles perspectives de développement et des programmes d’actions de notre école », a exprimé Hamidat Ibrahim.

Et d’ajouter : « grâce à votre visite que nous apprécions hautement, des nouvelles ambitions pour notre politique de formation vont permettre de réaliser des programmes de développement à moyens et à longs termes aux exigences des mutations technologiques générales par l’évolution de l’économie ».

Abdoulandhum Ahamada

Lors du lancement, hier, de la 5ème édition de la journée scientifique du 07 au 09 mai, à l’université des Comores, Takiddine Youssouf, ministre de l’éducation nationale a rappelé que la recherche et l’innovation sont les clés du développement d’un pays. Pour cela, l’université s’est engagée depuis  des années à promouvoir la recherche scientifique et en faire une des prioritaires.  

La journée scientifique se poursuit jusqu’au 9 mai prochain. Des activités pour marquer cette journée telles que des conférences et visites des stands sont aussi dans l’ordre du jour. Cette année, la journée est marquée par la participation de plusieurs chercheurs comoriens et de la diaspora, selon Ibouroi Ali Tabibou, président de l’Université des Comores.

Pour le président de l’université, ces journées génèrent des acquisitions de connaissances à travers des interactions multiples et multidisciplinaires. A en croire le président de l’université, ces journées constituent une excellente porte d’entrée pour nos futurs chercheurs.

« C’est la raison pour laquelle, la recherche et l’innovation sont une des priorités du plan de développement quinquennal de l’Udc. Elles sont  une priorité pour produire des connaissances scientifiques de qualité dans les domaines qui contribueraient à transformer l’économie de notre pays », a précisé le président de l’université.

Quant au ministre de l’éducation nationale, celui-ci s’est adressé aux chercheurs de l’université et les étudiants.

« Ce moment est certainement pour vous, un moment de fierté marquant l’aboutissement d’efforts et de travail qui vous valent la connaissance méritée de ces recherches de haut niveau sur vos meilleurs articles scientifiques », a-t-il martelé.

Alors que l’université qui se donne pendant des années à la recherche scientifique, le ministre a réitéré sa volonté de soutenir les ambitions de la recherche scientifique pour atteindre au plus haut sommet. « Ensemble nous serons plus efficaces mais aussi plus forts pour établir des partenariats innovants qui nous permettront de faire passer un programme à l’échelle des besoins de notre pays, voire de notre sous-région », a indiqué le ministre de l’éducation nationale.

Kamal Saïd Abdou

Au-delà des sept chefs d’Etats attendus aux Comores, des délégations des hauts responsables des institutions financières internationales, telles que la Banque Africaine de Développement, le Fonds Monétaire International, la Banque Mondiale, et la Banque Islamique ont confirmé leur présence dans l’investiture du président Azali Assoumani initialement prévue le 26 mai prochain. Mesures protocolaires et sécuritaires, dispositions financières déjà mobilisées, la commission chargée de l’investiture assure avoir prévu  11 000 invitations locales. 

Le 26 mai prochain, les Comores s’entendent à vivre une cérémonie jamais organisée  depuis 48 ans d’indépendance pour l’investiture du président Azali,  fraichement élu pour son dernier mandat à la tête de l’Union des Comores,  selon la constitution.

Mesures protocolaires, diapositifs de sécurités  et d’accueils, équipe de communication adaptée, artistes renommés triés sur le continent, les  défis sont  immenses auxquels compte relever la commission d’ores et  déjà mise en place. L’investiture du président Azali en 2024 marque un moment crucial pour la nation, soulignant l’importance capitale de la communication dans ce contexte.

En effet, une communication efficace et transparente lors de cet événement ne se limite pas à célébrer une transition politique, elle représente une opportunité inestimable de renforcer la confiance entre le gouvernement et ses citoyens, de promouvoir une vision partagée pour l’avenir et d’encourager une participation active de la population dans le processus démocratique.

Cette cérémonie tant attendue du 26 mai 2024,  sera une première à plusieurs égards. Dans un contexte où des contestations ont eu lieu suite à l’élection présidentielle du 14 janvier, il s’agit de réaffirmer l’adhésion populaire, témoigner du soutien international et de commencer le mandat sur des bases positives, marqué par des messages fortement symboliques, démontrant la volonté du président à concrétiser l’émergence et moderniser les Comores.

Il y a lieu de préciser que, la cérémonie du 26 mai  recevra officiellement sept chefs d’États, trois  envoyés spéciaux de France, Maroc, Chine ainsi qu’une dizaine de hauts responsables financiers internationaux, à savoir le FMI, la Banque Mondiale, la Banque Africaine de Développement, la Banque Islamique, ainsi que 11 000 participants issus de l’ensemble de l’archipel.

Cette investiture revêt une importance particulière alors que le pays se positionne pour relever les défis du développement économique, de la consolidation démocratique et de la promotion du bien-être de ses citoyens. Elle sera le témoignage de la volonté de renouveau, à plusieurs niveaux diplomatique, organisationnel, politique,  pour enfin concrétiser les ambitions de faire des Comores un pays émergent à l’horizon 2030.

Nasssuf.M.Abdou

Ancien journaliste à Al-Balad puis à Albilad, avant d’intégrer le journal de l’Etat Al-watwan, Abdallah Said Ali marqua son empreinte journalistique dans la rédaction des articles en arabe et surtout dans le domaine de la coopération entre les Comores et le monde arabe. Il a rendu l’âme hier mardi à l’âge de 55 ans.

Né vers 1969 à Bangoi-Kuni au nord de Ngazidja, Abdallah Saïd Ali obtint un Master en journalisme au Soudan. Père de trois enfants, son parcours fut d’abord marqué par l’enseignement arabe dans les écoles privées avant de se lancer dans le journalisme.

Passionné par le journalisme, Abdallah Saïd Ali se forma devant des grandes figures du journalisme aux Comores, notamment Ali Moindjié qui fut son directeur général à Al-Balad ou encore Ahmed  Ali Amir, son ancien directeur général d’Al-watwan.

Journaliste à Albilad quelques mois après la fermeture du quotidien Al-Balad, Abdallah Saïd Ali posera ses valises à Al-watwan où il deviendra comme sa deuxième famille. Les larmes dans aux yeux, Nassila Ben Ali, directeur général Al-watwan est revenu sur la volonté et l’amour du feu Abdallah Said Ali, dans le métier du journalisme.

« Il s’est forcé à rédiger en français dans le quotidien de l’État alors qu’il était arabophone. En ma qualité du directeur général d’Al-watwan, je salue son engagement et son dévouement vis-à-vis de son métier », a-t-il exprimé.

Abdallah Said Ali fut un des initiateurs du média en ligne CMM, Nassila Ben Ali a fait savoir qu’au-delà des frontières du pays, le regretté était aussi correspondant des plusieurs journaux internationaux en langue arabe.

« Son décès est une grande perte pour notre pays. Il était un des piliers du journalisme aux Comores », a précisé le directeur général d’Al-watwan qui a saisi cette occasion pour exprimer ses condoléances à la famille du défunt. Les journalistes ont rendu un dernier hommage à leur confrère qui a laissé ses marques dans le paysage médiatique aux Comores.

Kamal Said Abdou