ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Les travaux du  nouveau tour du contrôle de l’aéroport des Comores, prendront bientôt fin. Un chantier qui fait partie des priorités du chef de l’Etat, Azali Assoumani dans sa vision de l’émergence du pays à l’horizon 20230. L’architecture marque déjà les esprits des passagers du trafic terrestre  et  de la ligne Mitsamiouli-Moroni.

Confié à une société chinoise, le nouveau tour de contrôle de l’aéroport des Comores sera bientôt opérationnel. Il est vrai que les autorités comoriennes misent beaucoup sur divers chantiers pour le développement infrastructurel,  mais celle-ci continue à marquer les esprits puisqu’elle revêt d’une telle structure nouvelle construite pour la présente génération.

Le tout nouveau futur tour de contrôle compte en sa hauteur 70m. L’aménagement a pour but d’améliorer l’efficacité  de la gestion  de l’espace aérien et terrestre étant le plus petit aéroport dans la zone de l’océan indien. Conçu d’une forme  tulipe, la nouvelle infrastructure offre  aux aiguilleurs du ciel une vue de 360 degrés sur la piste d’atterrissage et l’aérogare.

« Au total, il y a cinq consol mono-opérateur et deux consoles de supervision, à hauteur réglable, ainsi que deux meubles de rangement ont été installés dans la salle de contrôle. En plus de l’étude de  visibilité direct, des dessins techniques complets en D2 ont été fournis pour chacune des consoles, ainsi des images prévues en D3 afin de faciliter la visualisation  des éléments intérieurs », explique un chef de service du chantier du nouveau tour de contrôle.  

Selon le chef de service du nouveau  bâtiment, les travaux pourront prendre fin d’ici moins de deux mois. « Avec le rythme que nous menons, on peut tout finir d’ici moins deux mois. Les responsables de l’ASECNA ne ménagent  aucun effort pour que le nouveau tour de contrôle soit opérationnel dans les meilleurs délais malgré que les travaux demandent beaucoup de finesse vue les risques qui peuvent incomber », dit-il.

Nassuf. M. Abdou

À travers le PIDC, le ministère de l’agriculture a remis, hier mercredi, à Mdé, des équipements et matériels agricoles et 7 camions bennes aux Crde. Ces appuis du gouvernement, à travers le PIDC, permettent aux Crde d’apporter un appui au développement du secteur de l’agriculture et de l’élevage, en termes de production et d’acheminement des produits agricoles vers les marchés.

Les Crde couverts du projet PIDC bénéficient des appuis matériels et équipements agricoles. Hier mercredi, le ministère de l’agriculture a organisé une cérémonie de remise officielle des outils agricoles et 7 camions bennes aux Crde de Simbusa, Maweni-Mbudé, Cembenoi, Diboini, Mrémani, Ouani et Fomboni.

Le montant de l’acquisition de 7 camions bennes s’évalue, à hauteur de 139 996 467 km, et ces équipements matériels agricoles (150 par Crde), notamment des bâches, des fourches, des râteaux, des ratissoires, des pelles fourches, entre autres, sont estimés à une valeur de 10.500.000 kmf.

Ces appuis du gouvernement, à travers le PIDC, permettent aux Crde de mieux apporter un appui, certain, au développement du secteur agricole et d’élevage. Ils permettent aussi d’améliorer la capacité et les services de ces structures pour répondre efficacement aux besoins des agriculteurs et éleveurs.

Le directeur national des stratégies agricoles, Fouad Mohamed Youssouf, a indiqué que ces accompagnements du gouvernement aux différents Crde est un moyen de faciliter les chaînes de valeur agricole et renforcer le secteur de l’agriculture et de l’élevage.

« Nous sommes là pour finaliser les actions de distribution des matériels agricoles et camions bennes pour faciliter la production massive et le transport des produits agricoles. C’est en fait, faciliter les chaînes de valeurs agricoles. Les responsables de ces centres doivent capitaliser ces investissements énormes pour l’accompagnement des agriculteurs. Ces équipement servent à aider les agriculteurs à effectuer leurs missions dans leurs travaux et que les populations en bénéficient davantage », a déclaré Fouad Mohamed Youssouf.

Abdoulandhum Ahamada

Le Ministère de l’énergie, le programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) aux Comores et le fonds pour l’environnement mondial (FEM) ont lancé, mardi dernier à Moroni,  le programme des mini-réseaux pour l’Afrique du FEM/PNUD. Un projet destiné à améliorer les conditions de vie des populations les plus vulnérables dans les zones rurales.

Les populations vulnérables dans les zones rurales sont au cœur des préoccupations des partenaires internationaux en coordination avec les autorités comoriennes. Le ministère de l’énergie avec la PNUD  et d’autres partenaires pour le développement, ont lancé,  mardi dernier, le programme des mini-réseaux pour l’Afrique du FEM/PNUD.

L’objectif principal du projet est de mobiliser les communautés vulnérables, la société civile, le secteur privé, les bailleurs de fonds, la SONELEC et la DGEME pour le développement et le déploiement des mini-réseaux, dans le cadre de la vision COMORES 2030.

« Cette cérémonie marque le début d’un projet énergétique novateur destiné à améliorer les conditions de vie des populations les plus vulnérables dans les zones rurales des Comores. Cet atelier de lancement constitue une opportunité essentielle de sensibiliser le public aux enjeux et défis majeurs liés à l’énergie pour le développement des communautés rurales, ainsi que de mobiliser leur soutien pour la mise en œuvre de ce nouveau projet axé sur les mini-réseaux autonomes », explique le Pnud.

Les sites sélectionnés sont entre autres, Ouzini à Anjouan, Miremani à Mohéli et Bandasamlini à Ngazidja. « En préparation de cet atelier, l’équipe AMP Comores a organisé des réunions d’information et d’échange avec toutes les parties prenantes à Anjouan et Mohéli, ainsi que des visites de terrain sur les sites sélectionnés avec les communautés bénéficiaires », précise le Pnud.

Les mini-réseaux autonomes visent à garantir un approvisionnement énergétique fiable et diversifié tout en encourageant une utilisation rationnelle de l’énergie dans nos communautés. Ce projet s’inscrit dans le cadre du Programme Africa Mini-grids (AMP), soutenu par le fonds mondial pour l’environnement avec le PNUD, visant à développer des mini-réseaux propres dans des zones caractérisées par un faible accès à l’énergie pour une période de 4 ans, du  2024-2028.                .

Nassuf.M.Abdou

Le citoyen comorien est confronté à un double crise, de l’électricité et de l’eau potable. Malheureusement, malgré les efforts déployés, le malheur est loin d’être atténué. Sans électricité, sans eau, le citoyen traverse une crise qui ne dit pas son nom.

Robinets à sec, des villes et villages dans le noir. La crise est bien présente. Le pays se remettra-t-il sans eau ni électricité ? Le pays est à l’arrêt. « On en a marre ! crie Abdoulmadjid Mistoihi, un taximan sur Moroni. Pour lui, les directeurs de la Sonelec et de la Sonede doivent être démis de leurs fonctions puisque, dit-il.  Ils ont failli à leurs missions. Pas de courant, pas d’eau, comment le comorien vit-il son quotidien ? ».

« Ça fait trois jours, je n’ai pas pris un bain par manque d’eau. Je recharge mon téléphone dans ma voiture », témoigne-t-il. Une crise qui couve depuis longtemps. Le black-out. La pénurie d’eau. Le pays fait face à des délestages et des coupures.

« Cela a un impact négatif sur la vie quotidienne des citoyens, en particulier dans les zones rurales où l’électricité est souvent inexistante. Les ménages, les épiciers et les entreprises sont tous touchés par cette situation, ce qui entrave le développement économique et social du pays », a souligné, de son côté, Mohamed Elhad, enseignant.

« Pour l’eau, cela expose les populations à un risque accru de maladies d’origine hydrique telles que la diarrhée, le choléra et bien d’autres », a-t-il fait savoir. Les défis économiques, le manque d’investissements dans les infrastructures, les problèmes de gouvernance et le manque de ressources techniques, sont autant de facteurs qui contribuent à la crise de l’électricité et de l’eau. Selon l’enseignant, pour atténuer le malheur du comorien, des mesures doivent être prises à plusieurs niveaux.

« Des investissements accrus dans les infrastructures énergétiques et hydriques sont nécessaires pour améliorer la production, la distribution et l’accès à l’électricité et à l’eau potable. Les gouvernements, les organisations internationales et les partenaires au développement peuvent jouer un rôle clé dans ce domaine, en fournissant un soutien financier et technique », a-t-il préconisé. « Il est important d’impliquer les communautés locales dans la planification et la mise en œuvre des projets liés à l’électricité et à l’eau potable », a conclu Mohamed Elhad.

Nassuf. M. Abdou

A 10 jours de la cérémonie de l’investiture, les choses sérieuses commencent. Réfection des bâtiments emblématiques tels que ceux des Affaires étrangères et de l’aéroport, remise à neuf des routes pour une circulation plus fluide, aménagement du stade de Maluzini qui aura à abriter la grande messe, la rénovation du jet d’eau de Badjanani, telles sont des actions lancées dans le cadre de l’investiture d’Azali Assoumani.

A l’approche de la cérémonie symbolique, une série d’actions d’envergure sont en cours pour dynamiser l’action de l’Etat. « Au programme : la réfection des bâtiments emblématiques tels que ceux des affaires étrangères et de l’aéroport, la remise à neuf de nos routes pour une circulation plus fluide, la modernisation du stade de Maluzini pour soutenir notre passion sportive, la rénovation du jet d’eau de Badjanani pour raviver notre fierté nationale, ainsi que le nettoyage des voies publiques pour un environnement plus sain et agréable, le remplacement de l’éclairage public dans la capitale afin d’illuminer notre quotidien et de renforcer notre sécurité », a-t-on énuméré.

Au total, plus de deux cent ouvriers, artisans et entrepreneurs  de la place  mobilisés à assurer les multiples tâches qui lui sont confiées.

Au-delà du symbole, cette investiture est un véritable moteur pour l’économie comorienne et pour l’emploi. Elle marque le début d’un renouveau  où certains chantiers de développement sont désormais accélérés pour l’intérêt de tous.

Nassuf.M.Abdou

La date de la cérémonie d’investiture du président réélu dès le premier tour le 14 janvier 2024 arrive à grands pas. La commission d’organisation se mobilise pour réussir le pari. Car pour nombreux, c’est une cérémonie hautement symbolique.

A Moroni, l’heure est aux préparatifs de l’investiture. La commission s’active pour la réussite de l’événement. Toute la Crc et les proches du pouvoir sont à pied d’œuvre. Une cérémonie riche en symboles. Depuis plusieurs jours, les préparatifs de la cérémonie d’investiture d’Azali Assoumani, battent leur plein, en mettant l’accent sur les mesures de sécurité. « Ça sera un grand et historique évènement. L’investiture sera un événement digne de ce nom et elle marquera les esprits des comoriens car ce sera la première fois dans l’histoire des Comores d’accueillir sept chefs d’Etat dans une investiture. Il faut mettre le cachet nécessaire et nous sommes déjà prêts. Cette investiture interviendra dans quelques semaines au cours de ce mois », a expliqué Nassur Ben Ali Mhoumadi, un proche du pouvoir.

Saluant les actions menées par Azali depuis sa mandature à la tête de l’Etat, Nassur Ben Ali Mhoumadi affirme que « le président a relevé les défis des comoriens dans plusieurs secteurs. » Il appelle donc à ne pas perdre la face lors de la cérémonie d’investiture du chef de l’Etat. Tout est mis en œuvre afin de faire de cette grande messe, une réussite parfaite

Pour rappel, Azali Assoumani a été déclaré vainqueur de l’élection présidentielle du 14 janvier 2024 dès le premier tour. Il a reçu les félicitations des uns et autres.

Nassuf. M. Abdou

Pointé du doigt pour non-respect des procédures légales du marché d’achat de chariots, Yasser Ali Assoumani a été poursuivi en justice par l’ADC pendant qu’il était en prison. Mais le tribunal avait condamné les deux parties (Yasser Ali Assoumani et l’ADC) à verser la somme de 48 409 000 kmf, somme restante des 74 250 000 kmf qui ont servi à l’achat de 500 chariots, d’ores et déjà réceptionnés par l’établissement public. Mais, l’ancien patron est sorti indemne et c’est à la direction des aéroports des Comores de verser la somme restante (48 409 000 kmf) à magasin Said Ali. Yasser Ali Assoumani est mis hors de cause.

Il s’agit d’un contrat d’achat de chariots signé le 2 juillet 2018 avec le magasin Said Ali, pour une somme de 74 250 000 kmf, sur un échelon de trois échéances.

L’ADC avait versé 20% de la valeur demandée. 39 250 000, c’est la somme versée par l’ADC. Il reste le reliquat qui s’élève à 48 409 000 kmf. Toutefois, le directeur de l’institution de cette période-là, Yasser Ali Assoumani est licencié. Et l’ADC demande à ce que Yasser verse la somme de 48 409 000 kmf, car le marché n’a pas suivi les procédures légales.

Devant la justice, étant donné que le marché n’a pas suivi les procédures légales, l’ancien directeur et l’ADC ont été condamnés à payer cette somme de 48 409 000 kmf. Ainsi qu’une obligation de plaider de 500 000 kmf avec les dépenses.

Cependant, l’avocate de Yasser Ali Assoumani, Me Samina Chakira a interjeté un appel. Puisque selon elle, l’ancien directeur représentait l’aéroport des Comores et c’est à l’aéroport des Comores de payer la somme restante (48 409 000 KMF).

Et l’arrêt N°02/24 du 24 février 2024 de la cour d’appel de Moroni, condamne l’ADC à payer la somme de 48 409 000 KMF au magasin Said Ali, et condamne également l’ADC à payer la somme de 500 000 kmf pour l’obligation de plaider, rejette le surplus de demandes et condamne l’ADC aux dépens.

« Le contrat passé a été conclu au bénéfice de la société ADC, car c’est elle qui en est le bénéficiaire car elle a réceptionné les chariots et s’en sert dans les activités quotidiennes. Que dès lors, retenir la responsabilité de Monsieur Yasser Ali Assoumani à titre personnel, n’est pas justifié car ayant agi pour le compte et au profit de l’ADC dont il était le premier responsable », lit-on dans l’arrêt de la cour d’appel.

KDBA

Le Programme National de Lutte contre le Paludisme à travers son service de Lutte Anti Vectorielle (LAV) a répondu à la demande de la localité de Vuvuni Mbude pour une action de Pulvérisation intra domiciliaire. Une intervention qui a réjoui cette population frappée par le paludisme.

C’est suite à une demande formulée par les autorités de la localité de Vuvuni Mbude que la Coordonnatrice Nationale Dr Abdulatif Hadjira a répondu positivement pour une intervention de PID (Pulvérisation intra domiciliaire) dont la mission a été dirigée par le chef du service Ali Toilibou (LAV).

80 ménages ont été servi, grâce à une parfaite collaboration, fruit d’une précédente triple intervention de communication, de prélèvement et de traitement de masse réalisé le mois dernier dans cette même localité.

3 équipes ont suffi pour couvrir toute la localité avec la facilitation de la mobilisation locale. Raison pour laquelle, le PNLP recommande à toutes les autres localités de Ngazidja qui s’assurent de se mobiliser pour faciliter l’entrée dans les ménages pour une telle opération qui coute beaucoup de moyens, d’exprimer elles-mêmes le besoin et la réponse sera favorable ; puisque cela implique que l’action aura de l’impact si l’on touche tous les ménages ou au moins les 80% d’habitation.

Selon le data manager du service de suivi et évaluation du PNLP Ibrahim Fahad, la région sanitaire de Ngazidja présente 15 920 cas confirmés, soit 98,2% des cas total de l’ensemble du pays au 1er trimestre 2024. Puisque l’ile d’Anjouan présente 146 cas confirmés, soit à 0,9% et 142 cas, soit 0,9% pour l’île de Mohéli.

Ces données couvrent la période de Janvier à Mars 2024 dans l’ensemble de trois iles. Les cas de paludisme confirmés à Ngazidja sont des cas autochtones, contrairement aux autres iles dont les cas sont importés en majorité par la Grande Comores (soit 99%), selon toujours le même service.

S. A. C

Les Comores et la Chine main dans la main sur les questions liées à la  souveraineté et l’intégrité territoriale. Lors d’une réunion d’échange lundi dernier à l’ambassade de Chine, Guo Zhijun, ambassadeur de Chine aux Comores a  rappelé les relations historiques des deux pays, caractérisées par un soutien mutuel dans la cause de la sauvegarde de la souveraineté nationale et de l’intégrité territoriale de chacun.

La Chine est le premier pays qui a reconnu l’indépendance de quatre îles des Comores en 1975. Depuis, les deux pays sont devenus amis et leurs relations ne cessent d’accroître dans tous les domaines. La Chine, membre permanent des Nations Unies ayant le droit de veto à toujours soutenu les Comores sur la question de Mayotte, une île actuellement sous l’administration française.

Et les Comores, reconnaissent aussi le droit de la Chine sur Taïwan. « L’Union des Comores soutien une Chine unie et son intégrité territoriale  conformément à la résolution 2758 de l’Assemblée  plénière de l’Onu de 1971. Pour nous, c’est le texte de référence », a déclaré Ahamada Baco, vice-président à l’Assemblée nationale. Selon lui, cette résolution onusienne reconnaît la légitimité des autorités Chinoises « seules autorités compétentes chargées à  sauvegarder les intérêts de la Chine à travers ses frontières pour une seule Chine unie »

Guo Zhijun, ambassadeur  de  Chine aux Comores  est revenu sur la résolution 3136 de l’Onu de 1973 affirmant «  le droit inaliénable du peuple de l’archipel des Comores à l’autodétermination et à l’indépendance et que l’unité et l’intégrité territoriale de l’archipel des Comores doivent être respectées ».

« Le représentant de la Chine aux Nations unies à l’époque était favorable à cette résolution et soutenait l’unité et l’intégrité territoriale des Comores », a souligné le diplomate Chinois qui a ajouté que les deux gouvernements sont convenus de développer les relations d’amitié et de coopération entre les deux pays sur la base des principes de respect mutuel de la souveraineté et de l’intégrité territoriale, de non-agression mutuelle, de non-ingérence mutuelle dans les affaires intérieures, d’égalité et d’avantages réciproques, et de coexistence pacifique.

Kamal Said Abdou

Les Comores ont célébré, hier mardi, à Moroni, le 54e anniversaire de la déclaration Schuman (création de l’Union européenne, le 9 mai 1950). Une occasion pour les responsables du programme Msomo na hazi d’organiser la cérémonie de lancement officiel des appuis du programme Msomo na hazi aux centres de formations professionnelles partenaires (IUT, Entp et Enpmm) et aux organisations de la société civile. Plus d’une vingtaine de stands ont été exposés.

À l’occasion de la journée d’Europe, les responsables du programme Msomo na Hazi et le gouvernement comorien ont, hier mardi, lancé officiellement les appuis du programme Msomo na Hazi aux centres de formations professionnelles partenaires et aux organisations de la société civile.

A cet effet, le directeur du programme Msomo na hazi, Abdallah Nourdine a souligné les différents secteurs d’intervention et de subvention de ce programme dédié aux jeunes comoriens.

« Le programme Msomo na hazi finance une partie de chacun des projets d’établissements de l’IUT, de l’Entp et de l’Enpmm concernant l’acquisition des équipements, la réalisation de travaux de réhabilitation, l’intégration de nouveaux modules de formation, l’amélioration des référentiels de formation, le renforcement des capacités, entre autres. Le financement de ce programme à des établissements publics (dont 3 centres de formations professionnelles) représente un total de 217 000 000 kmf. Ce programme vient en appui aux OSC dont 11 sont bénéficiaires de nos subventions à un montant de 679 500 000 kmf », a fait savoir Abdallah Nourdine.

Pour mettre en synergie les divers appuis du programme, les responsables du programme ont instauré une nouvelle structure dans l’écosystème de la FIP : les centres Sowo la hazi, selon Abdallah Nourdine. « Quatre centres Sowo la hazi sont opérationnels dans la commune de Moroni et de Mitsamihouli (à Ngazidja), de Mutsamudu (à Anjouan) et de Fomboni (à Mohéli) », a-t-il précisé.

Abdoulandhum Ahamada