ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Chamssia Adinane : La combattante du patrimoine

Chamssia Adinane : La combattante du patrimoine

À 70 ans et plus, Chamssia Adinane se donne encore pour la sauvegarde de notre patrimoine. À l’époque, alors qu’elle avait 50 ans, sans étude scolaire, la septuagénaire a lutté pour l’ouverture du Cndrs dans l’île d’Anjouan. Elle a défendu bec et ongle l’histoire de la sauvegarde de la culture comorienne. L’appui du gouvernement, de l’époque lui a facilité les travaux.

Chamssia Adinane s’est battue, avec d’autres femmes pour la sauvegarde du patrimoine et l’ouverture du Cndrs dans l’île d’Anjouan. « J’ai ouvert le premier Cndrs au palais Ujumbé », se souvient-elle. Chamssia Adinane, une femme active et sociale. Ambitieuse et dynamique. Une femme qui a lutté pour l’ouverture du centre national de documentation et de recherches scientifiques à Ndzuani. Un combat réussi avec succès. Sans diplôme, elle s’est imposée pour cette institution regorgeant la tradition, les mœurs, les us et coutumes et la culture des Comores.

Le soutien de l’ancien directeur du Cndrs

« À l’époque, j’était invitée à une foire, à Moroni. J’ai visité le Cndrs. Je me suis inquiétée qu’Anjouan, nous ne pouvions même pas avoir une salle pour un Cndrs. J’ai rencontré le directeur Djaanfar M’madi. Je lui ai notifié mon ambition d’ouvrir le Cndrs à Anjouan. Une idée qu’il a prise à deux mains. Il m’a dit clairement : tu n’as pas fait des études, et tu veux ouvrir un Cndrs. Tu as tout mon soutien », relate Chamssia Adinane. « Le gouverneur de l’île à l’époque est Arbabiddine Mohamed. Je lui ai demandé les clés du palais Ujumbé pour l’ouverture du Cndrs. J’ai ouvert un comité de gestion du Cndrs avec notamment, Fatima Abdou petit, Cheikh Abdou petit, Raanfati Prince », a-t-elle ajouté.

Le Cndrs, un symbole fixateur de notre histoire

Selon la septuagénaire, à l’époque, il y avait une équipe du Cndrs qui n’était pas actif. Elle dit avoir réuni l’équipe fainéante du Cndrs et qu’elle a trouvé l’actuel local du Cndrs qui, à l’époque, était occupé par un colon. « À l’époque, il y avait au palais Ujumbé, le Cndrs et une école ménagère. Un travail de recherche des anciens matériaux et est fait pour récolter les pièces à mettre au Cndrs. J’ai eu à faire les recherches des pièces qui, à l’époque n’avaient pas de valeur pour d’autres. Ils sont disparus au moment du séparatisme », a-t-elle rappelé. « J’ai remis le bâtiment à Bourhane Abdérémane natif de Ouani, qui s’est occupé des affaires. Je passais souvent voir. Je recevais le respect de ce dernier, me contacter à chaque visite et m’informer de chaque chose. Je savais que le Cndrs, est symbole fixateur de notre histoire, notre fierté et nos origines. À l’époque, je ne savais pas que le Cndrs est une administration de l’Etat. Ce fût, au moment du président Abeid Abdérémane qui l’a mis sur la gestion du gouvernement », a indiqué Chamssia Adinane.

Les témoignages de Fatima Prince

4 filles natives de Ouani, qui revenaient des universités malgaches, s’étaient mobilisés pour le bon fonctionnement du Cndrs. Certes, la septuagénaire ne se souvient pas des dates exactes, mais elle se souvient que c’était dans le régime du président Djohar. « Il était de ma famille et a appuyé toutes mes démarches. Nous avons eu le Cndrs, une année plus tard le coup d’état séparatiste a eu lieu », regrette-t-elle.  

Pour son collègue Fatima Prince, membre de l’association Houzaiyen, a fait savoir que « le Cndrs est le cœur de l’histoire de notre vie. Au début, Chamssia Adinane a lutté pour le Cndrs. Au début de chaque chose, il y a la motivation de vouloir faire. Quand il n’y avait pas d’appui pour améliorer, le Cndrs à perdu sa force. J’espère et je sollicite que d’autres personnes prennent le relais ».

Ahmed Zaidou

Un pro-Azali. Mansoibou Mansouri continue à défendre la diaspora et la politique du président Azali. Il n’est pas tout à fait un inconnu. Mansoibou Mansouri ne prenne le devant qu’après son agence de voyage et sa détermination au consulat des Comores à l’île de la Réunion.

Il (Mansoibou Mansouri) fait figure de sauveur. Les comoriens ne savent vraiment ni qui il est, ni quelle est son ambition. Ce comorien d’origine, qui, actuellement réside en France en particulier à Marseille, n’a cessé de porter son expertise au développement social comorien, notamment sur le secteur éducatif. Un des défenseurs de la diaspora comorienne de France, Masoibou Mansouri s’est engagé pendant des années à la rescousse des comoriens. Au consulat des Comores à l’île de la Réunion, son travaille en parle et son humanisme en témoigne.

Social, l’enfant de Mboiku a défendu à bras le corps les assises nationales, et le référendum  a battu campagne pour Azali. « Lors des assises nationales, la diaspora comorienne de la Réunion a pris part pour le nouveau chapitre de notre pays. Il a passé plusieurs mois aux Comores pour défendre la politique du président Azali. Pour l’heure, Mansoibou Mansouri réside à Marseille et il a réussi à réunir les comoriens pro-Azali pour une politique commune », témoigne un membre de la diaspora depuis Marseille.

Son engagement, une réponse à la solidarité de la diaspora ? Dans sa pratique concrète, avance-t-on, il amène la diaspora à s’interroger sur la communauté à laquelle ils appartiennent et il apporte une manière nouvelle d’organiser la solidarité. Converger les points de vue et faire émerger la diaspora. « Le baromètre de la concertation nous permet d’avoir une vision de ce que pense la diaspora », a souligné Mansoibou Mansouri.

Touma Maoulida

 

L’ancien secrétaire d’Etat et candidat aux présidentielles du dimanche prochain, Hamidou Karihila, dans cette interview développe sa contribution au service de la nation surtout dans des secteurs clés.

Vous avez étalé votre programme de développement, quels sont les secteurs qui vous paraissent prioritaires?

Mon programme est composé au total de 16 engagements sur plusieurs secteurs socioéconomique et politico-institutionnel. Président de l’Union des Comores, je m’engage à réduire le salaire du Chef d’Etat à 50% pour soutenir le sport et les handicapés. Il est inadmissible qu’une seule personne quelque soit son statut soit payé de tant de millions alors que le citoyen fonctionnaire gagne moins de 60 mille de nos francs et non parlons  plus de ceux qui n’ont pas du tout de travail à faire. Je prendrai 30% pour soutenir le sport et 20% pour les handicapés. En parlant justement du sport, il sera prélevé  25 francs de chaque vente du kg de riz, 15% du salaire de chaque Ministre et chaque Directeur de société d’Etat pour soutenir les différentes fédérations sportives du pays afin qu’elles organisent leurs championnats, participent à leurs compétitions régionales et internationales mais aussi pour construire des infrastructures sportives dans les régions du pays notamment. J’accorderai aux femmes  une place importante dans mon gouvernement. 40% de mes Ministres seront femmes. Aussi 40% de mes candidats aux législatives seront des femmes. Et toute entreprise créée et/ou dirigée par une femme aura une réduction de 10% de taxes douanières et impôts.

Dans votre programme également, vous envisagez appuyer le journalisme. Comment ?

En ce qui concerne votre profession, le journalisme, je m’engage à garantir la liberté d’expression et de soutenir les medias financièrement afin qu’ils fassent leur boulot dans les meilleures conditions. Ainsi les Directeurs de l’Ortc et Alwatwan seront recrutés par concours. J’instaurerai dans le budget un chapitre de subvention aux médias privés. Les conditions d’attribution seront définies en collaboration avec le conseil National des Médias. Il y a aussi un prélèvement d’une taxe de 5% dans la vente d’un ticket de téléphone de 2 000 kmf pour l’appui aux medias publics et privés.

Ancien ambassadeur dans le monde arabe, la religion musulmane ne fait pas, une de vos priorités ?

Si. Pour protéger les valeurs et les principes de notre religion et pour garantir la paix et la cohésion entre les comoriens, je m’engage à mettre en place un Madjilis des Ulémas représentatif qui se charge de toute question relative à la religion musulmane dans notre pays, à,prôner pour un islam de tolérance et de créer un ministère des affaires islamiques à part entier pour se charger de toutes questions relatives à la protection de l’islam

 

 

La création d’emplois et l’insertion des jeunes font écho dans votre projet de société. Comment comptez-vous financer le projet de création de 400 emplois à chaque année que vous avez annoncé dans votre projet de société?

Force est de constater que la jeunesse comorienne est confrontée à d’énormes difficultés liées à leur formation et à leur intégration dans la vie active avec un chômage avoisinant les 62%. C’est bombe à retardement. On doit agir vite pour éviter le pire car aujourd’hui les déstabilisations constatées dans beaucoup des pays tirent leur origine dans le chômage des jeunes notamment.

En me présentant dans ces élections, j’ai un projet immense qui tient compte justement aux problèmes de la jeunesse surtout en ce qui concerne l’emploi. Président de l’Union des Comores, je m’engage à utiliser l’argent de la Redevance Administrative Unique (RAU) pour financer au moins 400 projets à hauteur de 10 millions le projet en faveur des sortants de l’université. Notre but ici est aussi d’encourager les jeunes à s’orienter dans le priver en créant leurs propres entreprises. Je m’engage également à créer un Fonds spécial destiné à la formation technique et professionnelle des jeunes déscolarisés.

En ce qui concerne le milanantsi, comment comptez-vous accompagner ce processus qui contribue au développement du pays ?

Le Milanantsi continue de gagner les cœurs des Comoriens. Aujourd’hui, l’on constate que même ceux qui, dans la passé,  s’y opposaient farouchement, l’ont fait ou ont l’intention de le faire. L’on constate également que le Milanantsi est une source du développement économique. A travers l’Anda les communautés construisent et aménagent  nos villes et villages. Il Finance des projets de développement communautaire tels que la santé, l’éducation, les infrastructures routières, culturelles et sportives etc. mais aussi le Milanantsi est garant de la paix et de la stabilité sociale dans nos localités et de la solidarité entre les communautés. Bref, malgré des dépenses excessives constatées ici et là dans son organisation, le Milanantsi devient incontournable dans le développement socioéconomique du pays.

Ainsi force est de constater heureusement que la plupart des localités du pays s’efforcent à reformer le Milanantsi au profit du développement. Par ce constat nous nous engageons à accompagner ces bonnes initiatives de restructuration du Milanantsi. Ainsi je m’engage, une fois élu Président de l’Union des Comores à intégrer officiellement le Milanantsi dans la constitution comme étant une composante légale de nos institutions. Autre engagement que je prends s’agit de la création d’un Secrétariat d’Etat auprès du ministère des Affaires Sociales afin de coordonner cette réforme importante. Ce Secrétariat d’Etat sera dirigé par un Notable et composé d’un Cabinet et de départements.  Notre démarche consiste à donner une forme légale et positive au Milanantsi déjà entré dans les cœurs des Comoriens et dont l’impact socioéconomique s’avère incontestable.

Recueillis par Kamal dine B.A

Le parcours d’un grand conservateur

Saïd Mohamed Cheikh, un homme politique aux multiples casquettes et une grande personnalité de l’Etat. décédé le 16 mars 1970 à Soavinandriana (Madagascar) son histoire politique à travers le pays est marquée par ses multiples volontés exercées afin d’aboutir à l’indépendance. Il fut un homme d’Etat engagé pour le développement, la paix et la stabilité du pays.

« wastaarabu wayili Kwadomana », extrait de son discours du feu Saïd Mohamed Cheick. Né le 1er juillet 1904 à Mitsamiouli (Grande-Comore) et décédé le 16 mars 1970 à l’hôpital Soavinandriana (Madagascar), Said Mohamed Cheikh est un homme politique des Comores, alors territoire français. Médecin originaire de l’île de Ngazidja, Saïd Mohamed Cheick est élu en 1945 député de l’Assemblée constituante de la République française. Œuvrant pour l’autonomie de l’archipel comorien au sein de la République, il obtient la création du Territoire des Comores en 1946. Ses motivations lui a permis d’être élu encore en 1958, puis élu à la tête du conseil de gouvernement de l’archipel, poste qu’il occupera jusqu’à sa mort à Madagascar en 1970.  Le « Cheikhisme » période connue de stabilité autoritaire dans l’histoire des Comores, avant la transition vers l’indépendance complète en 1975.

Il a réussi à faire abroger la loi d’annexion de l’archipel des Comores comme dépendance en vers Madagascar en 1912. Sous l’impulsion du député Saïd Mohamed Cheikh, les Comores sont devenues en 1946 un « territoire » et ne font plus partie de la province de Majunga. En 1961, il est élu le premier président du Conseil de gouvernement par la Chambre des députés des Comores. En décembre et janvier 1962, il se rend à Paris où il a eu deux audiences auprès du Général de Gaulle à propos de l¹avenir institutionnel et économique des Comores. Pendant le régime d’autonomie interne (1957-1962) ou de l’autonomie interne élargie par la suite, il usera aussi bien de son poids en tant que notable traditionnel que de son prestige d’intellectuel. Parmi les marques laissées par le feu Saïd Mohamed Cheick, le Lycée, les buildings et autres. Son histoire et sa détermination restent graver dans les mémoires des comoriens.

Kamal Saïd Abdou

Un long parcours « riche »

Un long parcours « riche »

Enfant de M’béni, père de cinq enfants, Dr. Karihila saute les escaliers, prennent l’censeur et se donne un nom à l’échelle mondiale.  Un esprit vif, un long parcours riche dans différents domaines, surtout dans le monde diplomatique, Dr. Hamidou  Karihila se positionne sur la ligne des candidats aux élections présidentielles anticipées du 24 mars prochain. Portrait.

Hamidou Karihila

Ambassadeur auprès des Etats de Qatar, Koweït, Bahreïn, Sultanat d’Oman et des Emirates Arabes Unis de 2000 à 2006.  Brillant élève, il a obtenu sa licence en littérature avec mention Excellent.  Conseiller privé du président de la République au régime de Mohamed Taki Abdoulkarim.  Diplômé à l’université de Médine et celui de Paris 8.  Enfant de la région de Hamahamet et natif de la ville de M’béni, il a débuté sa scolarité dans un institut littéraire dans la ville d’Iconi. D’une famille modeste, Dr. Karihila est l’ainé de sa famille.  Géopoliticien dans le monde arabe, Dr. Karihila a occupé le poste des Relations Extraordinaires et plénipotentiaire des Comores auprès du Royaume d’Arabie Saoudite de 1998-2006.  

Hamahamet sa région, Karhila est connu par sa brillante qualité tant qu’intellectuelle que spirituelle.  Intellectuel et riche de connaissance il a obtenu un DEA à l’université de Paris 8 avec mention assez-bien. Jeune, il a été la tête du Chef de service des Relations Extérieures dans le pouvoir de l’ancien président de la République Mohamed Taki Abdoulkarim en 1996-1997.  Karihila de son nom connu sous les intimes, il a fait la rencontre avec le Colonel Mouammar Kadhafi en tant qu’envoyé spécial du défunt président de la République Mohamed Taki Abdoulkarim, puis une autre rencontre avec M.Omar el Bachir du Soudan, ensuite une autre visite avec M. Ali Abdallah Saleh de la République du Yémen en 1996. 

Leader, Dr. Karihila  était de nouveau le missionnaire envoyé par le président de la République pour une visite avec l’Altesse Sheikh Zayed bin Sultan Al Nahyan, Président des Emirats Arabes Unis. Marié,  Dr. Karihila a fait ses premières études universitaires  dans la Faculté des Lettres Arabes, où il a obtenu sa licence en littérature avec mention Excellent. Né le 20 juin à Hamahamet M’béni il a fait d’autres études dans le domaine des langues étrangères à l’Inalco-Paris.

Optimiste après ses formations à l’étranger, il a choisi de retourner aux Comores son pays natal, pour le servir. Père de cinq enfants il a préparé son doctorat  en étude islamiques à université Omdourman (Soudan).

Riche de perception, il était élu comme Représentant permanent des Comores auprès de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI).  Soudan démure la ville où Karihila a eu des succès sur ses études supérieurs de part l’obtention  de la mention Excellent pour sa thèse intitulée « L’influence de l’Islam sur la formation du comportement social aux Comores ».  Tête de sa classe et dans le domaine diplomatique,  il s’est vite donné un nom dans l’échelle mondiale.

Un arbre robuste, avec toute la richesse illimitée (M’nazi) tel est le surnommé appelé par ses amis et proches.  

El-Aniou

Avec un succès éclatant depuis ses études primaires, Dr Bacar Ahmed Kassim figure depuis mi 2014, l’un des plus brillants des enseignants de l’université des Comores. Cette  fois, sa vision vise un peu plus loin: devenir  gouverneur de l’ile autonome de Ngazidja.

Né à Fumbuni en grande-Comore, Dr Ahmed Kassim s’est engagé depuis fort longtemps au service de son pays, les Comores dans divers domaines. Après une longue carrière de son cursus universitaire, il décroche son DEA en droit publique aux activités économiques en  2000 à l’université Paris 8. L’idée de retourner dans la terre de ses ancêtres lui est venue pour rendre service à sa nation. Dr Bacar Ahmed Kassim a passé en priorité ses compétences professionnelles au commissariat du plan en tant que consultant pendant la période de 2001-2002.

Il s’est donc nourri de la stratégie à lutter contre la pauvreté et le règlement aux lois relatives aux organisations professionnelles agricoles. Animé de passer à la vitesse supérieure dans sa ligne de mire  de droit publique, l’enseignant de l’université des Comores enfonce avec un statut d’enseignement supérieur de DESS en 2002-2003, jusqu’à 2004 où il fait son master 2 en droit comparé à l’université de Perpignan en France. Dr Bacar Ahmed Kassim reviendra encore à l’université des Comores où il mettra en place un programme du corps de l’enseignement à l’université des Comores.

Des années durant comme enseignant à l’université des Comores, il  est élu doyen de la faculté de droit et sciences économiques tout en soutenant l’ouverture d’un master dans la faculté où il dirige. Dr Ahmed kassim en collaboration avec ses collègues ouvrent pour la première fois un  centre de recherche de l’université Des Comores.

 L’enseignant et doyen de la faculté de droit s’active et partage ses compétences, en tissant des liens avec des associations nationales et internationales auxquelles il est membre. Ce parcours scolaire ou professionnel dessine le portrait d’un homme qui a toujours placé l’éducation aux premiers rangs de ses convictions. Dr Bacar Ahmed Kassim est une personne à plusieurs casquettes : encadreur, enseignent, formateur, Docteur en droit publique. Dr Ahmed Kassim cherche à concourir au gouvernorat de l’ile autonome de Ngazidja aux  élections prochaines.

Nassuf. M. Abdou (stagiaire)

Kamaria Mohamed: 18 ans au service de l’éducation

Kamaria Mohamed:  18 ans au service de l’éducation

Kamaria Mohamed,  directrice générale de l’école primaire Application arbore une bonne image positive à cet établissement public, où elle a fait ses études primaires dans la période coloniale. Nourrie d’une bonne volonté, attend-on, Mme Karima a réussi, pendant 18 ans de fonctions dans cet établissement, à mettre y son expertise au service de l’éducation. Beaucoup d’autorités y ont fait leur scolarité.

Karima Mohamed, directrice de l’EPPMA   

Née dans une période de confusion sur la scène politique nationale, la période coloniale, Kamaria Mohamed est devenue aujourd’hui la directrice générale de l’école primaire application de Moroni. Elle est un fruit de cette école. Investie directrice générale depuis  2014,  « le succès est incontestable pour cet établissement scolaire », dit-on, avec « son engagement en matière des relations avec d’autres institutions et organisations ». Une salle informatique bien équipée susceptible est installée depuis presque trois ans. Une opportunité à d’encadrer les enfants démunis pour choisir le destin de leur vie. Selon une source de registre, l’école primaire publique Application, enregistre 22 élevés handicapés. Et la directrice remercie la volonté de l’Unicef au service des enfants comoriens en particulier les handicapés animés par le gout de l’apprentissage.

Les difficultés sont inévitables

Dans ses responsabilités, les difficultés sont inévitables. Mme Kamaria traverse des problèmes dus aux enfants qui habitent loin de leurs familles. « Plus de 400 élèves manquent un amour parental, ils sont éloignés de leurs parents, c’est un grand défis pour nous, dans la mesure où, on est obligé d’intervenir à la place des parents et d’une responsable », a fait observer Kamaria Mohamed, directrice de l’école primaire publique Moroni Application (EPPMA). Convaincue que l’éducation est un pilier du développement pour tout un pays, Mme Kamaria se donne le culot de déployer encore ses efforts afin que chaque élève de cet établissement puisse bénéficier une éducation qualitative. Elle (Kamaria Mohamed) appelle les autorités du pays à contribuer pour les Comores de demain : les enfants scolarisés et établissements publics. « Plusieurs autorités ont fait leurs études scolaires au sein de cet établissement. Il est très convaincant que chacun d’entre nous puisse contribuer afin cette école soit une référence dans l’océan indien », lance kamaria Mohamed. Mère de trois enfants, Mme Kamaria restera-t-elle une icône sur l’éducation, l’enseignement primaire ?

Travailler dans cette école était son rêve

Après ses études primaires dans cette école qu’elle dirige aujourd’hui, Kamaria Mohamed a poursuit ses études secondaires aux Comores. Travailler dans cet établissement public, était toujours son rêve. Chose promise, chose faite. Elle a suivi sans relâche les traces de sa conviction au point de devenir institutrice et elle n’hésita pas à se présenter aux concours et aux examens nationaux  de l’enseignement primaire (CAE et CAP). Mme Kamaria a été recrutée institutrice dans cet établissement depuis 2001 et elle continua à s’aventurer. Dans sa tête, selon elle, « c’est de devenir parmi les meilleures institutrices du pays. »

Avant d’être nommée directrice générale de l’école primaire Moroni Application, Karima Mohamed s’est investie moralement, physiquement et a été directrice générale adjointe pour la gestion administrative. C’est le feu Said Mnémoi qui fut directeur général. Mme Kamaria fut reconnue par son double statut : institutrice et directrice adjointe. Des taches qui, aujourd’hui, Mme Kamaria se félicite. Son parcours est une réussite. « Seul Dieu qui décide pour toutes ses créatures et j’ai une immense satisfaction d’être aujourd’hui la directrice de cette école primaire à laquelle j’y passais mon enfance, c’est une fierté qui n’a pas de prix » se jubile Kamaria Mohamed, directrice de l’école primaire publique de Moroni Application.

Force est de rappeler que Mme Kamaria a passé 14 ans dans l’enseignement primaire. Elle a été institutrice dans ce même établissement depuis 2001 jusqu’à 2014, année où elle est investie directrice générale de l’école primaire Moroni Application. Elle a passé de l’enseignement (institutrice) à l’administration (directrice générale de l’EPPMA)

Nassuf. M. Abdou (stagiaire)