La Convention pour le renouveau des Comores dément l’information selon laquelle Azali Assoumani envisagerait de transmettre le pouvoir à son fils en 2029. Le parti présidentiel affirme hier devant les médias que la présidence tournante en 2029 reviendra à l’île d’Anjouan comme l’exige la constitution.

Même si le communiqué de la présidence a clarifié le discours du président Azali Assoumani prononcé à Mohéli le 23 janvier dernier, les propos du chef de l’État continuent d’alimenter le débat sur une « succession supposée de pouvoir à son fils après 2029 ». La Crc s’est prononcée pour apporter des éléments d’éclaircissements. « Azali a parlé d’un enfant qui lui succédera. Ce terme enfant est équivoque car il peut désigner plusieurs sens. De toute façon, le président Azali n’a parlé nulle part le nom de son fils, Nour El Fath, comme son successeur », a précisé Mohamed Ismaila, porte-parole de la présidence. Ce qui laisse entendre une mauvaise interprétation ou compréhension du discours du chef de l’État.
A en croire le porte-parole de la présidence, Azali Assoumani est le premier à protéger la présidence tournante, « pour garantir la paix et la stabilité du pays et pour éviter l’explosion des îles ». Aujourd’hui, dit-il, cette dynamique à quand-même réussi à éviter une crise de séparatisme où « un grand comorien n’avait pas droit d’aller à Anjouan et pareil pour un Anjouanais qui voulait venir à Ngazidja ».
« Alors un journaliste professionnel, avant d’informer, doit vérifier ce qu’il souhaite relayer. Peut-être que ce journaliste n’a pas bien entendu le discours dont nous avons tous la bande », a-t-il indiqué avant de rejeter l’existence d’une plainte contre le journaliste, auteur de l’article. Même son de cloche pour Youssoufa Mohamed Ali alias Belou, secrétaire national de la Crc qui a fait appel au professionnalisme des journalistes. Le secrétaire national de la Crc a été clair : « en tous cas si c’était moi, je porterais plainte contre le journaliste, auteur de l’article. Je l’ai toujours fait quand un journaliste un jour m’a accusé d’un fait dont j’étais victime », a-t-il conclu.
Kamal Said Abdou