ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Fête nationale : A Anjouan l’ambiance était au rendez-vous

La célébration de l’indépendance à Anjouan a marqué les esprits par la fermeture, la nuit du mardi à mercredi, de « Mutsaculture », le carnaval de l’AND et d’autres activités. Malgré le fait que la fête soit célébrée à la capitale, à Anjouan, chacun s’est amusé à sa manière et à son rythme.

Au Jacob Stadium, à Bambao Mtsanga, un concours de lecture du saint Coran. Pendant ce temps, à Mutsamudu, un carnaval de l’armée nationale de développement suivi du podium de la Mairie de Mutsamudu a enflammé cette capitale de l’île d’Anjouan. Entre alcoolisme, fumée et mixité sociale, la fête est critiquée et qui serait contre les valeurs de notre religion. « Un égarement pur et simple pendant que les autres font le Hajj. Danse Satanique dirigée par l’armée comorienne qui devrait protéger le peuple et lutter contre ces bêtises », se plaint un citoyen. « Mixité entre filles et garçons, des gens qui se sont saoulés à ramper : phénomène contre les valeurs de la religion musulmane. Et on pleure quand la colère d’Allah nous envahit. C’est ce qu’on appelle fête ? », s’interroge-t-il.

Pour Farid Rachad, directeur régional de la culture à Anjouan, « c’est une reconnaissance, une richesse du pays que la fête est célébrée par la musique et des activités socioculturelles. Ce soir, nous avons véhiculé un message via la musique. C’est pour montrer que les Comores ne regrettent pas et ne vont jamais regretter que les Comores soient indépendantes comme le disent certaines personnes », explique-t-il avant de s’exprimer sur l’organisation de « Mutsaculture » par la commune de Mutsamudu : « cette place de l’indépendance est pleine à craquer, tout le monde était là, fier, applaudissant. Nous avons profité avec la mairie de Mutsamudu pour clôturer cette semaine culturelle pour montrer que les acteurs concernés sont là, fiers et au plaisir pour l’indépendance ». Il regrette que « la culture soit là, et même à moitié enterrée. À l’heure actuelle, cette culture doit être patrimoniale. Nous avons passé 150 ans de colonisation et 47 ans d’indépendance. Cela veut dire que nous sommes là et que la culture est là. Notre combat le plus acharné, c’est de déterrer la moitié du talent qui reste enterré pour montrer que la culture est en bienveillance ». Du côté de la commune, c’est un événement réussi et qui a atteint ses objectifs. 

Ahmed Zaidou

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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