Malgré les sensibilisations des Ongs sur les violences faites aux femmes et aux enfants, le nombre des cas ne cesse d’augmenter aux Comores. Un homme d’une vingtaine d’années est surpris en train de « sucer » deux fillettes de 7 à 9 ans la semaine  passée, selon un membre de l’Ong Hifadhwi. Les faits datent de la semaine dernière. L’inculpé est en ce moment à la maison d’arrêt.

La courbe des violences faites aux femmes et aux enfants est croissante. Les enfants sont devenus les principales cibles. Or, c’est l’avenir du pays qui est en danger. « Si les enfants sont aujourd’hui victimes des violences alors c’est le pays tout entier qui est en danger. Il faut préserver et garantir leurs droits et leur offrir une bonne éducation », a-t-il indiqué.

La lutte contre les violences faites aux femmes et aux enfants est un devoir de tout le monde. La lutte commence par la dénonciation afin que les auteurs soient traduits en justice. Le combat n’est pas facile, dit-on, dans la mesure où tous les milieux  sociaux sont affectés par ce fléau. « Dans les établissements scolaires, dans les villages, dans les transports et dans les quartiers, il y a des prédateurs partout. Il faut une vraie lutte et une conscience collective afin de pouvoir réprimer ces actions. Notre société est très menacée  », précise-t-il.

Le membre de l’Ong Hifadhwi rappelle que les enfants ne sont pas des jouets. Ce sont des êtres humains ayant des droits et une dignité. A l’en croire, il faut que ces enfants soient protégés et que les sanctions prévues par le code pénal soient sévèrement appliquées contre les auteurs. « Comment est-ce possible qu’un homme d’une vingtaine d’années prend plaisir devant une mineure de moins de 9 ans. C’est un pervers et sa place n’est plus dans notre société », regrette-t-il. « C’est pour cette raison que nous menons notre sensibilisation auprès des établissements scolaires en organisant des causeries », dit-il. 

Kamal Said Abdou