Les retraités des Comores accumulent les déceptions de leur cas. C’est l’expression qui ressort d’une conférence de presse tenue, hier mardi, pour dénoncer, pour la énième fois, la maltraitance des pouvoirs publics. Les retraités expriment leur inquiétude face à leurs doléances des deux années précédentes, notamment la valorisation de leur pension, la régularité de salaire et le changement des textes datant depuis 1963.
Les revendications de retraités des Comores restent au centre des préoccupations majeures. Lors d’une conférence de presse hier mardi, les retraités des Comores s’en prennent à l’ancien ministre des finances, d’avoir laissé leurs revendications tournées au dos du mur. Selon eux, après deux ans de revendications, la situation ne s’améliore pas. « Nous avons passé deux années de revendication, notamment à la régularité et à la valorisation de nos pensions et au changement des textes règlementaires datant depuis 1963. Toutefois, en fin 2023, il n’y avait pas une accumulation de pensions. Mais, depuis avril 2024, tous les plans sont chamboulés. La valorisation des pensions n’était pas considérée depuis longtemps. Les textes réglementaires ne sont pas adoptés », ont-ils dénoncé, en conférence de presse.
Parlant de la maltraitance de l’Etat, les retraités font allusion au comportement de l’ancien ministre des finances qui n’a pas honoré ses engagements. « Le ministre des finances précèdent n’a pas honoré ses engagements. Nous avons mis en place une commission paritaire pour réglementer les questions de retraités. Le dernier conseil d’administration a mis en place toutes les dispositions nécessaires visant à faciliter le fonctionnement de la caisse de retraites », ont-ils fait savoir.
Selon les retraités, depuis avril 2024, le FMI, tout comme l’AFD, a saisi l’ancien ministère des finances. 460 retraités ont été enregistrés et cela justifie que les pensions des retraités restent les mêmes. Tous ces processus établis ont été chamboulés et tombés à l’eau à cause de l’ancien ministre des finances.
À cette occasion, le collectif des retraités réitère leurs revendications en appelant au nouveau gouvernement à pencher au sort des retraités. « Nous réitérons nos revendications en demandant au nouveau gouvernement à tenir en compte à la valorisation de nos pensions, à la régularité de pensions et au changement des textes datant depuis 1963 », ont-ils lancé.
Les retraités annoncent la tenue d’un congrès national, en ce mois de juillet 2024 pour la mise en place de toutes les structures réglementaires, notamment les statuts et le nouveau bureau exécutif.
Abdoulandhum Ahamada