Réunis hier au ministère de l’économie, les opérateurs économiques ont fixé les prix d’une tonne de ciment à 85.000 kmf avec livraison à Moroni, 80. 000 kmf pour les fournisseurs et 90.000 kmf pour les régions (Hamahamet et Badjini).  Le patron de la société super A, M. Moindjié a dénoncé les « taxes fantômes et injustifiées » du scanner qui s’élève à 17 millions de francs chez les commerçants du ciment.

Un bol d’air ? Le prix d’une tonne de ciment est d’ores et déjà fixé à 85.000 kmf avec livraison à Moroni.  Un prix qui n’est pas statique. Dans les régions, une tonne de ciment coûtera 90 mille francs comoriens. « Pour le bien de tous les comoriens et en tenant compte de l’impact de la crise sanitaire sur les activités économiques, nous avons décidé de fixer le prix d’une tonne de ciment à 85.000 kmf avec livraison à Moroni, 80.000 kmf pour les fournisseurs, et 90.000 kmf pour les régions Hamahamet et Badjini », a annoncé le patron de la société Super A.

Frustré par les « taxes fantômes », « injustifiées » à la douane, le patron des magasins Super A appelle le gouvernement à revoir les taxes douanières.  « Je n’ai jamais entendu un scanner pour le ciment, surtout qu’il n’y a eu aucun contrôle du ciment à la douane et on est appelé à payer 17 millions de francs comoriens », dénonce-t-il.  

La direction générale de l’économie a promis de prendre des mesures strictes contre toute spéculation du prix d’une tonne de ciment. « J’appelle toute la population à veiller à ce que les prix fixés soient strictement respectés pour la transparence », lance Abdou Nassur, directeur général de l’économie.  Des mesures seront prises, selon lui, contre tout commerçant qui essayera de vendre le ciment à son gré.

Nassuf. M. Abdou