ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Abus de pouvoir des responsables de la résidence des pommiers groupe Omeris à Bevaix dans le canton de Neuchâtel en Suisse : L’humaniste Karima Boina malmenée par la Résidence « les Pommiers du réseau Omeris Suisse»

Dans une lettre adressée au responsable de la structure Résidence « Les Pommiers » de Bevaix, Karima Boina a fait état de son regret relatif au manque de matériel d’animation, mais également au manque de respect par rapport à son matériel personnel de valeur qu’elle a apporté pour pouvoir faire son travail.

En sa qualité d’animatrice, Karima Sandia a demandé à la direction d’allouer un budget d’animation car durant les 15 jours de collaboration, elle a autofinancé les activités. En réponse à sa demande de remédier à leur manquement, la directrice d’origine Mauricienne, ironie du sort, n’a pas trouvé mieux à faire que de la licencier avec effet immédiat en la reprochant d’être formaliste et expressive par e-mail.

Comme ce passage qui semble déranger les responsables des pommiers : « C’est avec regret que je vous recontacte pour vous informer que beaucoup de matériel de valeur d’ordre sentimentale, économique et professionnelle manque dans mes affaires d’animations que j’ai amenées chez vous avec votre accord pour le thème de l’océan indien cap vert exposition durant mon travail chez vous », tel est le premier paragraphe de sa lette qui fait un tableau d’un sentiment de regret de la victime qu’elle est et qui interpelle sur le manque d’honnêteté, de professionnalisme et d’éthique envers ses collaborateurs .

Dans sa lettre elle a rappelé la façon dont elle était congédiée sans qu’on lui laisse le choix de prendre ses affaires en plus de lui être interdit de passer à la structure. Elle indique que « fort heureusement, qu’avec le concours de la police et le groupe de confiance de la cct 21, j’ai pu me protéger de vos méthodologies peu conventionnelles, abusives et dotées de la mauvaise foi de vous en connivence avec deux de vos collègues ». Estimant que non seulement son licenciement est abusif, mais aussi que « beaucoup de matériel a disparu comme par enchantement. Pire encore, on s’est servi aisément dans les valises qui sont complètement vandalisées et pris des objets de valeurs ethnologiques. »

L’enfant de l’Océan indien a informé qu’une plainte sera déposée auprès de la police et de la commission paritaire de la Cct 21 pour « abus de confiance et de pouvoir » contre la responsable de la structure. Karima Boina Alias Sandia, femme qui inscrit ses activités dans l’humanitaire dans les pays africains, européens et en suisse. La question ultime que nous posions est la suivante: Elle-même se serait compter parmi « les victimes de cette structure » ?

En effet, nous avons mené notre petite enquête et avons constaté que le groupe Omeris a déjà connu des déboires avec la justice pour escroquerie en 2006 et à eux des licenciements abusifs en France. Elle nous précise que concernant la résidence les pommiers à Bevaix le personnel n’est pas fixe à cause de la mauvaise gestion institutionnelle. Sandia nous confie qu’elle n’est pas la seule ayant subi un tel agissement. C’est pour cette raison qu’elle a tenu à en informer les médias pour « s’éviter des dégâts plus collatéraux comme ce qui se passe actuellement, et de se préserver d’être calomniée comme l’ancienne animatrice d’avant moi qui aussi subit le même sort.» Très malheureusement la plaignante étant actuellement en convalescence à la suite d’une lourde opération chirurgicale d’urgence. Elle serait doublement victime de ce licenciement que nous qualifions d’abusif. Elle nous précise ceci : « A la suite de l’entretien d’avec Madame P, responsable des animations qui a eu lieu à la demande de madame la directrice des pompiers, poursuit-elle, durant lequel j’ai été accusée à tort, d’avoir emmené sans l’accord de mes supérieurs, une résidente au restaurant après mon service, chose que l’infirmière intérimaire présente ce jour a témoigné en ma faveur ainsi que mes collègues présents ce jour . Face à des fortes pressions et une ambiance professionnelle très dubitative, à la fin de mon service j’ai eu un accident de voiture qui m’a causé des préjudices moraux et matériels (casse de voiture avec retrait de permis de conduire).

Rappelons que la lettre de licenciement en date du 23 juin 2021 et signée par la Directrice Ketsia Ramchurn d’origine Mauricienne n’a pas mentionné le motif et intervient pendant le mois d’essai avec un préavis de 7 jours. En tout cas, Karima Boina Alias Sandia promet de nous faire part de la suite de cette « mésaventure » dans les prochains jours, puisqu’elle attend le résultat de l’enquête. L’humaniste nous livre sa mésaventure.

Sultane Abdourahim Cheikh

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