Gombeni et Château, deux quartiers voisins de la ville de Mutsamudu Anjouan étaient le théâtre d’affrontements violents entre jeunes, samedi passé. Des dégâts conséquents sont enregistrés. Les forces d’intervention ont procédé à des arrestations dans les deux camps. Pour ramener le calme, la mairie de Mutsamudu ne ménage aucun effort.
Ces derniers temps, le pays fait face à une série de conflits communautaires fragilisant la paix et la stabilité des cités. A Ngazidja comme à Ndzuani, ces conflits sont devenus de plus en plus récurrents. Du samedi au dimanche, Mutsamudu, capitale de l’île d’Anjouan, est le théâtre d’affrontements violents.
C’est une chanson qui était à l’origine des échauffourées, d’après Ahmed Said Abdou, 1er adjoint Maire, à la mairie de Mutsamudu. Selon lui, les forces de l’ordre sont intervenues pour mettre de l’ordre et éviter un bain de sang.
Mais les dégâts enregistrés sont conséquents, destruction et incendie des maisons. « Nous avons compté 5 maisons incendiées et 8 maisons détruites dans les deux camps. Il y a eu aussi deux blessés mais aucun mort n’est à déplorer », affirme le 1er adjoint Maire. Pour résoudre ce conflit, il a invité les deux parties sur la table de négociations. Mais cette démarche est en amont, vouée à l’échec.
« Une seule partie a accepté notre invitation mais l’autre partie n’a pas souhaité y prendre part », a-t-il précisé. Bien qu’il y ait eu désistement d’un camp, la mairie de Mutsamudu continue de jouer la médiation. Le maire se dit prêt à faire venir les deux parties dans la table de négociations pour assurer la paix et garantir la stabilité entre ces deux quartiers voisins qui depuis sont quadrillés les forces d’intervention de l’armée nationale.
Kamal Said Abdou