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Expo Dubaï 2020 : L’opacité dans la gestion des per diem

Alors que l’exposition Dubaï 2020 se clôture ce mois de mars, les Comores ont réussi à vendre la culture comorienne à l’international. Mais une gestion opaque est observée. Le staff comorien composé de 4 personnes (sans la commissaire et le directeur) accuse trois mois sans per diem. Et ils totalisent bientôt quatre mois sans leurs dus. Sachant que chaque personne devait percevoir 50 euros par jour, soit 25 000 francs comoriens.

Ouvert le mois d’octobre 2021, l’expo Dubaï 2020 touche à sa fin. Avec un staff avide de courage, le pavillon des Comores a enregistré des milliers de visiteurs. Malgré le statu quo. Avec un budget estimé à 200 millions de francs comoriens, le staff du pavillon Comores composé de deux femmes et deux hommes ne perçoit pas ses per diem de 50 euros, soit 25 000 francs comoriens par jour. Et bientôt quatre mois qu’ils accusent des impayés. « Le staff est composé de six personnes. Après leur arrivée à Dubaï, chacun a touché 900 euros. Ils accusent bientôt quatre mois sans per diem. Personnellement, je me demande où sont passées les 200 millions de francs comoriens octroyées pour que les conditions de cet exposition soient réunies », a révélé une source fiable qui suit de près l’expo Dubaï 2020.

Rahamatou Goulam, commissaire générale des expositions et foires, a préféré ne pas répondre à nos questions par whatsapp depuis mardi dernier. Selon notre interlocuteur, un bilan financier sera présenté après l’exposition. Mais, « cette exposition connaît une gestion opaque en matière de finances », confia-t-il. Chaque personne devrait toucher 6 000 euros durant les quatre mois impayés, soit 3 000 000 francs comoriens.

Bien que les Comores ont utilisé l’expo Dubaï pour présenter les vastes possibilités qu’elles ont à offrir dans le secteur de l’économie bleue, en partageant les meilleures pratiques en matière de conservation des océans et de protection de l’environnement, les responsables en charge du pavillon Comores sont pointés du doigt. Les per diem sont-ils volatilisés ?

K. Bacar Ali

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