C’était le samedi 16 octobre 2021 que le photographe Gaylord Giordanino a présenté sa nouvelle exposition « La trace » à l’alliance franco-comorienne. Une exposition bien réussie avec des photos qui datent de deux ans. Ce sont des photos d’un gardien qui a cru voir en mille pattes à la place d’une troupe des danseurs.
« L’idée est de présenter un balai de Singapour qui a eu lieu en 2019, au Laos où je résidais avant. Les photos datent il y’a deux ans et elles étaient toutes prises le même soir. C’est un petit peu inédit pour moi par ce qu’à la base je fais de la photo documentaire et la photo de voyage. Donc aujourd’hui, c’est un coup d’essai, ce qui justifie que je vais intéresser par le retour par ce qu’il y a sans doute beaucoup des choses sur lesquelles je pourrais améliorer tout ça », a expliqué le photographe Gaylord Giordanino.
Pour le directeur de l’alliance franco-comorienne, Jean Remy Guedon, le plan de travail présenté est celui de Gaylord Giordanino intitulé « La trace ». « Ces photos font suite à l’exposition « Magnilé » de Da Genius Magnilé qui prêtait l’acceptation de porter ses cheveux au naturel », dit-il. « Le lien entre les deux thèmes est bien encore les corps qui assurent nos vies, l’incroyable danse de Balain Singapour. D’un côté de la créativité des hommes à faire de leurs cheveux leurs propres matériaux, de l’autre nous parlons de la créativité. Il en faut pour saisir avec un appareil photo ces instants rares des représentations. Certaines des ces photos nous transportent littéralement et je veux la réflexion véridique d’un de nos gardiens qui a cru voir en mille pattes à la place d’une troupe de danseurs. C’est absolument véridique », a-t-il conclu.
Nassuf. M. Abdou
