ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Finances : Des acquis importants enregistrés en 2022

Alors que l’année 2022 touche à sa fin, le ministre des finances, du budget et du secteur bancaire, Mzé Abdou Mohamed Chanfiou, a publié le rapport financier de cette année 2022. Des acquis importants sont enregistrés dans ce même rapport. L’argentier de l’Etat a misé sur la réorganisation du système fiscal en luttant également contre la corruption devant permettre le pays à atteindre les objectifs qu’il s’est fixé.

Dans le rapport financier de l’année 2022, le ministre des finances, Mzé Abdou Mohamed Chanfiou laisse entendre auprès de la FMI en dépit de la corruption qui entache le système de la fiscalité. « Sur le programme SMP négocié avec le FMI, sur un ensemble de 16 critères quantitatifs et structurels, 15 ont été jugés satisfaisants. Il reste à améliorer le repère anti-corruption qui butte sur des considérations mineures alors que les grands principes de la lutte anti-corruption, un consensus s’est dégagé », peut-on lire sur le rapport du ministère des finances. Sur ce, tient en considération la réorganisation du système fiscal pour lutter contre l’évasion fiscal qui échappe, dit-il, à certaines autorités et sociétés d’Etat. « Sur la base des importations 2021et 2022 en matière de fiscalité intérieure ainsi que des rapports établis par nos partenaires, il parait clairement que le gisement fiscal important échappe aux autorités en particulier les taxes de consommation. Une nouvelle direction des impôts qui tranche avec les errements de l’AGID est mise en place », ajoute le rapport.

Parmi les acquis enregistrés pour cette année en matière de croissance économique, il y a entre autres, la réorganisation du ministère des finances, dans le but de pouvoir répondre aux nouveaux défis du secteur économique et financier, la préparation d’un nouveau programme FEC avec l’appui financier du FMI ainsi que la renégociation des dettes non concessionnelles. « La dette TDB pour le financement de l’hôpital El-Marouf est une dette non concessionnelle qui plombe notre dette extérieure. La dette de la BAD reste non concessionnelle mais non-honorée. Après plusieurs négociations, un consensus a été trouvé pour rendre ces dettes concessionnelles et supportables pour notre pays », indique le rapport.

Nassuf. M. Abdou

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