Le camion de la voirie a pris feu aux environs de 2 heures du matin du samedi dernier. Les raisons de l’incendie restent inconnues. Une enquête est ouverte par la gendarmerie nationale et la police pour faire la lumière. Au cours d’un point de presse tenu le samedi à la mairie de Moroni, Jean Moné responsable de la sécurité de la mairie croit fort que « l’acte est orchestré par leurs opposants. »
Au lendemain de l’élection municipale de la commune de Moroni contestée par les trois listes, notamment Moroni pour tous, Moroni Djidzima et Crc, le camion de la voirie de la commune de Moroni a pris feu. La gendarmerie nationale et la police diligentent l’enquête pour éclairer les zones d’ombre liées à l’incendie.
Jean Moné, responsable de la sécurité de la mairie croit fort que l’acte est perpétré par leurs opposants. « Nous croyons fort que cet acte est orchestré par nos opposants et l’enquête se poursuit au niveau de la gendarmerie et la police nationale. Nous sommes convaincus que nos opposants ne sont pas épargnés dans cet acte. Mais il reste à savoir qui sera appréhendé dans les jours avenirs », lâche Jean Moné.
Contrairement à Hassane Mohamed Halidi, nouveau maire de la commune, celui-ci n’accuse personne. « Un camion de la voirie de Moroni a pris feu la nuit dernière aux environs de 2 heures du matin », relate le nouveau maire. Sur cet acte, dit-il, la gendarmerie nationale et la police nationale en collaboration avec la police municipale diligentent l’enquête. « Ces genres d’actes sont produits même si quelques indices sont observés, il est difficile de se prononcer surtout que nous sommes des responsables avant d’avoir la finalité de l’enquête. S’il s’avère que c’est un accident, on va implorer le seigneur. Mais s’il s’avère que c’est acte barbare est commis par des gens, nous n’allons pas pardonner car le camion de la voirie est un bien de l’Etat », insiste le nouveau maire. « Nous avons eu ces responsabilités et nous n’allons pas accepter qu’un tel acte se produise, soit sur une personne n’en parlons plus sur un bien de l’Etat », conclut-il.
Kamal Saïd Abdou