« L’instinct maternel, arme pacifique pour combattre la violence pendant la période de la covid-19 » est le thème choisi cette année à l’occasion de la journée internationale de la femme prévue ce lundi. Rahamatou Goulam, présidente de l’Ong Hifadhwi a salué les efforts consentis, notamment la promulgation du nouveau code pénal qui criminalise les agressions sexuelles de 15 à 20 ans de réclusion criminelle si la victime est mineure. Un nouveau souffle pour les Ong.
En cette période de la pandémie de la covid-19, la journée internationale de la femme se tiendra de façon exceptionnelle. « Cela nous a permis de réorganiser nos actions à travers une semaine virtuelle », explique Rahamatou Goulam, présidente de l’Ong Hifadhwi. La présidente de l’Ong a fait rappel au discours du chef de l’Etat du 6 juillet 2020, lequel le président de la République s’est montré prêt à en finir avec les violences faites aux femmes et aux enfants. « Nous avons tous applaudi le chef de l’Etat lorsqu’il s’est engagé solennellement à faire de la violence faite aux femmes et aux enfants une priorité nationale », réjouit-elle. « Aujourd’hui, il vient aussi de promulguer le nouveau code pénal qui criminalise les agressions sexuelles de 15 à 20 ans de réclusion criminelle si la victime est mineure », ajoute-elle.
La promulgation du nouveau code pénal constitue un grand succès pour les Ong militant pour la protection de la femme et de l’enfant, selon la présidente. « Nous espérons que cette fois ci son application soit effective et sans discrimination de statut. Nous souhaitons que certains parents, notables ou juges qui auraient fauté soient punis sévèrement », souhaite-t-elle.
La pauvreté favorise le fléau et « ’est pourquoi nous allons institutionnaliser la première édition du trophée de la femme pour célébrer la femme courage c’est-à-dire celle qui n’a jamais été à l’école et celle qui vit dans une situation d’handicap, la femme rurale ou encore la femme victime des violences mais qui n’a jamais abandonné malgré les difficultés de la vie continue à élever ses enfants » », conclu la présidente de l’Ong Hifadhwi
Kamal Said Abdou