Alors que la commission de l’Union Africaine exhorte les autorités comoriennes et aux partis politiques à un dialogue inclusif pour la paix et la stabilité aux Comores, le Conseil National de Transition ne boude pas les pas. Dans un communiqué publié la semaine dernière, le CNT est disposé à prendre part à tout dialogue sous l’égide d’un médiateur international.
Les organisations internationales ne cessent de s’exprimer sur la crise post-électorale aux Comores. La commission de l’Union Africaine exhorte les Comores à un dialogue inclusif. Un dialogue que l’opposition est disposée à prendre part sous des conditions. « Le CNT a pris note de l’invitation au dialogue inclusif par l’Union Africaine et reprise par des partenaires majeurs de l’Union des Comores, confirme sa disposition à prendre part à tout dialogue qui serait organisé sous l’égide d’un médiateur international », indique le CNT dans un communiqué, la semaine dernière.
La participation à ce dialogue reste conditionnée à l’annulation du scrutin du 24 mars et la libération inconditionnelle de Soilihi Mohamed, mais également, à l’arrêt de toutes poursuites de personnes pour des raisons politiques, note le communiqué. Face à la crise post-électorale, le conseil national de transition a sollicité l’intervention du conseil de paix et de sécurité de l’Union Africaine afin de régler la crise et assurer une transition pacifique de manière à préserver la paix, la stabilité ainsi que la cohésion nationale dans le pays.
Les 12 candidats de l’opposition maintiennent le conseil national de transition. Une plateforme qui se voue à une transition pacifique, démocratique, politique, civile, apaisée et inclusive. Dans sa charte, le CNT sollicite l’accompagnement de la communauté internationale pour relever « les défis majeurs auxquels les Comores seront confrontées tout au long de la période de transition. » Le conseil national de transition exige en effet que le droit à la liberté d’expression, le droit à la liberté de publier, le droit à la liberté de circuler, le droit à la liberté de se réunir et le droit à la liberté de manifester soient garantis.
Kamal dine B.A