ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Le recours de Mamdou est déclaré irrecevable

Alors que les avocats du candidat Mohamed Ali Soilihi ont procédé à un recours relatif au rejet de la candidature de leur client, hier mercredi 20 février, la section administrative de la cour suprême s’est prononcée. Le recours est déclaré irrecevable. Me Youssouf M’sa, avocat de Mamadou, s’étonne de la décision rendue par la cour puisque « deux lois organiques relatives à la cour suprême et à la cour constitutionnelle, sont citées pourtant  la cour constitutionnelle est inexistante. »

La section administrative de la cour suprême

Le quiproquo. Recalé le 09 février dernier par la chambre administrative de la cour suprême, Mohamed Ali Soilihi a fait un recours. La cour suprême s’est pliée hier et le recours de Mohamed Ali Soilihi est déclaré « irrecevable. » Par conséquent, Mohamed Ali soilihi n’est plus candidat aux élections présidentielles prochaines, selon l’arrêt rendu par la cour suprême. Les militants et sympathisants de Mamadou montent au créneau. « La décision de la cour suprême est obscure. La cour suprême n’est pas crédible, car les motifs évoqués pour recaler la candidature de Mamadou ne sont pas fiables sachant que la cour a confirmé par son arrêt, les motifs évoqués par la requête introduite par Bourhane Abdallah. Parmi les lois énumérée par la cour suprême, figure une loi relative à la cour constitution, une juridiction inexistante », déplorent-ils.

 Un imbroglio juridique. S’agissant de la requête annulant la candidature de Mohamed Ali Soilih, « la déclaration du patrimoine n’est pas un motif sérieux d’invalidation d’une candidature. D’ailleurs je n’ai jamais vu ça dans le monde », se plaint également Me Youssouf Msa, un des avocats de Mohamed Ali Soilhi. La cour s’est appuyée sur la requête de Bourhane Abdallah et l’avocat de Mohamed Ali Soilih s’apprête à formuler une plainte contre ce candidat recalé en la personne de Bourhane Abdallah pour « escroquerie » aux élections.  Mais, au-delà de l’infraction soulignée par Me Youssouf M’sa, « la société dont Mohamed Ali Soilih est présumé actionnaire n’existe pas, constitue alors une diffamation », conclut l’avocat.

Kamal Saïd Abdou

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