ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Les enseignants du lycée Saïd Mohamed Cheik s’expliquent

Les enseignants du lycée Saïd Mohamed Cheik avaient l’intention de se présenter aux élections de mars et avril. A la dernière minute ils ne se sont pas présentés. Lors d’un point de presse à l’hôtel le Selecte ce weekend, les enseignants ont expliqué qu’après une mûre réflexion, ils se sont décidés de  « mieux reculer pour mieux sauter. »

Les enseignants du LSMC en conférence

Une des raisons de leur recule. En 2015, les enseignants du lycée Saïd Mohamed Cheik ont mis en place un mouvement politique citoyen à vocation nationale. Un mouvement qui a pour but de battre et défendre les droits du peuple comorien. Au cours de la rencontre avec la presse, ces enseignants dénoncent les injustices, actes barbares, la corruption, le non-respect de la loi organique de l’Union des Comores, la maltraitance des employés comoriens ainsi que la négligence des enfants, femmes et toute personne vulnérable dans l’archipel des Comores. 

C’est avec ces actes que ce mouvement des enseignants a voulu être candidat aux prochaines échéances afin d’apporter leur contribution et changer les mentalités des comoriens. Toutefois, suite à l’anticipation des élections, les conditions ne leur ont pas permis de se présenter. « Nous avons projeté d’avoir des candidats en 2021. Sauf qu’il y a eu des changements sur les dates des élections. Nous en sommes à la conclusion de mieux reculer pour mieux sauter et consolider l’initiative », a souligné le conférencier Chabane Mohamed, membre de la commission initiative enseignants et citoyenne des Comores (IECC).

« La politique autrement, la tolérance zéro, servir et non se servir, un jeune un emploi, n’ont été que des slogans de campagne. Il faut en faire des réalités. Et c’est notre combat », conclut-il.

El-Aniou

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