ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Musique comorienne : Une table ronde pour redorer son blason

Des acteurs de la musique comorienne ont tenu, vendredi dernier, une table ronde autour de l’industrie musicale locale, à l’Alliance française de Moroni. Les acteurs ont échangé sur « comment encourager les musiciens dans leur pratique instrumentale et dynamiser la musique live sur le territoire comorien ? En effet, plusieurs perspectives et potentielles solutions ont été proposées par ces acteurs pour redonner l’image de la musique comorienne.

Une table ronde sur la musique, le renouveau des concerts en live a été organisée à l’Alliance française de Moroni, sous l’initiative du chanteur Eliasse. « Comment encourager les musiciens dans leur pratique d’instruments et dynamiser la musique live sur le territoire national », tel était le thème de cette rencontre.

Une occasion de discuter des problématiques liées à la pratique de la musique et explorer les potentielles solutions. Au cours de la réunion d’échanges, le chanteur Eliasse a souligné quelques anomalies qui freinent l’épanouissement de la musique comorienne. Il a cité, entre autres, le problème lié à l’histoire de la musique, au manque de références à ceux qui ont évolué au niveau de la musique, de savoir ceux qui sont les auteurs de la musique comorienne.

« Je pense que ce qui manque aux Comores en matière de l’industrie musicale est la connaissance de l’histoire musicale. Raison pour laquelle nous avons invité les anciens acteurs de la musique dans cette réunion d’échanges. Le problème de mémoire et savoir ceux qui ont déjà réussi au domaine de la musique ainsi que de les imiter entraîne un frein au développement de la musique comorienne. Il ne suffit pas que les artistes comoriens organisent des concerts pour devenir des professionnels. Il faut instaurer les bases fondamentales de la musique et se référer à un processus d’évolution en étape par étape », a-t-il expliqué.

Pour Abdallah Chihabidine, un des anciens grands artistes comoriens, « j’ai été un artiste qui voulait me former dans le domaine de la musique. J’avais eu l’opportunité de partir en France. Là-bas, J’ai fait des enregistrements en studio. Je me suis renseigné sur les besoins appropriés en musique. On a commencé à enregistrer des chansons. Et plusieurs groupes sont venus pour faire des enregistrements », a-t-il rappelé.

Abdoulandhum Ahamada

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