Le CNDRS avec l’Université des Comores (UDC) et les experts internationaux et nationaux de l’Unesco ont eu, hier lundi, à Moroni, une réunion d’échanges et de concertation. Une manière de mettre en place le plan stratégique du répertoire des patrimoines nationaux au sein de 5 différentes villes des Comores. Le but est d’inscrire la liste du patrimoine national dans la base des données de l’Unesco.

Après avoir visité l’île d’Anjouan, la mission de l’Unesco a rencontré les responsables du CNDRS et de l’Udc, hier à Moroni. Une manière de mettre toutes les dispositions nécessaires du recensement des patrimoines nationaux des villes respectives de Moroni, d’Ikoni et d’Itsandra à Ngazidja. La visite aura lieu dans 3 jours. Toiouilou Mzé Hamadi, directeur général du CNDRS a souligné que l’importance de la rencontre est axée sur le partage de l’information et la demande de l’implication des acteurs concernés.
« Depuis 2005, les Comores sollicitent l’inscription du patrimoine national dans la liste indicative de l’Unesco. Aujourd’hui, le rêve est devenu une vérité. Nous avons recensé 5 villes des Comores. Après Ndzuani, nous allons visiter 3 villes de Ngazidja. C’est une démarche de suivi et évaluation sur le sultanat des Comores afin d’inscrire le patrimoine national dans la base des données de l’Unesco. Cette réunion fait, alors, l’objet de partage de l’information et la demande de l’implication des acteurs de la société civile », a expliqué le directeur général du CNDRS.
Le consultant du patrimoine mondial de l’Unesco, Simone Ricce a valorisé le travail effectué à Anjouan et espère une bonne continuité de la mission de l’Unesco et CNDRS à Ngazidja. « Nous sommes ravis de l’importance de la qualité et de l’aventure réalisée aux Comores. À Anjouan, les travaux ont été bien menés et espèrent une bonne continuité à Ngazidja. Les jeunes qui s’engagent au patrimoine national ont un réel intérêt. La croissance rapide du patrimoine est menacée », a conclu l’expert anglais de l’Unesco.
Abdoulandhum Ahamada








