La convergence des mouvements pour la république et l’Etat de droit a sorti hier son plan d’action axé sur la bonne gouvernance et l’Etat de droit aux Comores. Au cours d’une conférence de presse hier au New select, Saïd Abas Dahalani, membre de Comred, a annoncé qu’il s’agit des idées de révolution pacifique.

Après 46 ans d’indépendances, la Comred a résumé la situation comme suite : bafouement des libertés démocratiques, mauvaise gouvernance de l’Etat, gabegie financière, corruption endémique, économie en dépression et chômage massif. En rappel, la Comred est un mouvement né à Anjouan en mars 2020 regroupant plusieurs plateformes issus de l’opposition. Son objectif est d’abord bâtir un Etat de droit basé sur l’égalité et la complémentarité des îles.
Selon Saïd Abbas Dahalani, il s’agit d’un point de départ pour ceux qui souhaitent contribuer leurs idées pour le développement du pays. Parmi les engagements de Comred, mettre la société comorienne autour d’un projet de transformation du pays. Le plan d’action de Comred porte sur un nouveau cadre institutionnel et économique axé sur une nouvelle constitution largement inspirée par celle de 2001 issue des accords de Fomboni garantissant un mode de gouvernance partagé, équilibré, dans une relation de confiance entre les îles et l’Etat et entre les îles elles-mêmes.
Pour Saïd Abbas Dahalani, la vision de Comred est celle d’un Etat impartial, garantissant une véritable égalité des îles, leur participation effective aux affaires de l’Etat ainsi que leur autonomie réelle. A l’en croire, notre pays a plus besoin fortes, solides et adaptées que d’hommes forts, pour retrouver le chemin de la stabilité, du développement, pour renouer la confiance avec la population, et exercer un puissant effet d’attractivité auprès des investisseurs institutionnels, privés et promouvoir le retour productif et volontaire de la diaspora. « Au bout du compte, un tel modèle nous enjoint de prendre fermement en main notre destin afin d’assurer notre sécurité, notre souveraineté, le bien-être de nos populations, et ce, en mobilisant l’intelligence collective et l’effort national », a-t-il conclu.
Kamal Saïd Abdou








