La représentation extérieure des forces vives a entrepris une démarche pour obtenir un document consensuel entre les différentes forces de l’opposition pour gérer la transition après le départ du colonel Azali Assoumani. Un document remis à l’ensemble de l’opposition pour les amendements et propositions et qui sera signé au mois d’octobre prochain à Marseille.
Après amendements et propositions du document consensuel qui devrait gérer la transition, un document final devrait être signé par « les forces de l’opposition adhérents la démarche au mois d’octobre prochain à Marseille », selon un membre du front commun des forces vives. A l’en croire, ce document important va matérialiser la volonté des forces de l’opposition à parler de la même voix lorsque la transition va se mettre en place quand le colonel Azali Assoumani quittera le pouvoir. Parmi les points essentiels de ce document, le retour de l’Etat de droit et le respect de la constitution de 2001, gage de la stabilité entre les îles.
« Afin de préserver l’unité et la paix, le consensus national sert de solution et de repère, par référence aux expériences passées, tout en respectant le cadre légal existant, et les règles en vigueur. Les îles qui composent l’Union sont des entités insulaires. A ce titre, elles se partagent la présidence tournante, conformément à l’article 13 de la Constitution du 23 décembre 2001. Cette tournante échoit à l’île d’Anjouan, et à l’île de Mohéli selon le nouveau calendrier fixé par la Conférence Constitutionnelle », précise le document.
Le front commun des forces vives comoriennes rappelle qu’à chaque fois que la classe politique comorienne se trouve confrontée à une crise majeure de portée nationale, elle s’accorde à la résoudre par dialogue, consensus et arrangements. Conscient qu’aucun régime n’est éternel, à la fin de la dictature du Colonel Azali Assoumani, une Conférence Constitutionnelle sera mise en place par consensus.
Kamal Said Abdou
