Avec l’appui du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), l’Union des Comores franchit une nouvelle étape dans sa lutte contre les déchets plastiques. Un plan d’action national vient d’être examiné, marquant un tournant décisif pour la préservation des écosystèmes marins, essentiels à la pêche, au tourisme et à la vie quotidienne des communautés côtières.
Un important document stratégique a été présenté et analysé dans le cadre de la Convention de Nairobi, qui coordonne les efforts régionaux en Afrique de l’Est pour réduire l’impact croissant de la pollution plastique. Les Comores, particulièrement vulnérables du fait de la richesse et de la fragilité de leurs zones côtières, entendent ainsi renforcer leurs actions de prévention et de gestion des déchets.
Lors des travaux, les participants ont passé en revue la vision globale du plan, ses objectifs prioritaires et son cadre opérationnel. Parmi les mesures phares figurent le renforcement des campagnes de sensibilisation, la promotion d’alternatives durables au plastique à usage unique, ainsi que la mise en place de mécanismes modernes de surveillance et d’intervention rapide en cas de pollution.
« Les échanges ont permis de recueillir des observations et propositions qui contribueront à la reformulation des recommandations avant la finalisation de la version définitive du draft. Les acteurs impliqués insistent sur la nécessité d’une approche inclusive, mobilisant administrations publiques, collectivités locales, organisations civiles et secteur privé », a expliqué le directeur général adjoint de la gestion des déchets.
Aux Comores, où l’économie repose largement sur la pêche et le tourisme, la pollution plastique représente une menace directe pour la biodiversité, la santé publique et les moyens de subsistance. L’adoption de ce plan d’action constitue ainsi un engagement fort pour la protection des richesses marines du pays. Elle s’inscrit également dans la dynamique internationale visant à intensifier les efforts contre ce fléau mondial.
La finalisation et la mise en œuvre de ce plan devraient permettre au pays de renforcer sa résilience environnementale, tout en assurant la préservation des ressources marines pour les générations futures.
Hidaya
