À moins de deux semaines du ramadan, les prix des produits de première nécessité sont toujours à la hausse. Bien que le ministre de l’économie effectue une visite dans les marchés pour s’enquérir des prix, les prix ne sont pas en baisse.

Les Comores traversent une hausse des prix des produits de première nécessité sans précédent, à moins de deux semaines du mois de Ramadan. C’est une réalité : faire des courses, coûte plus cher depuis mois. Et ça ne va pas s’arranger dans trois jours. Dans les marchés publics de Moroni (volo volo et petit marché), les denrées alimentaires connaissent une envolée des prix. Le constat est là. Un litre d’huile qui coûtait 750 kmf coûte, actuellement, 1250 kmf, un cageot de boisson gazeuse qui coûtait 4000 kmf vaut 6000 kmf, entre autres. « Pour acheter des produits alimentaires, je dépensais moins de 3000 kmf avant cette crise alimentaire. Mais, actuellement, il faut avoir au moins 5000 kmf par jour. Les prix des produits de première nécessité sont en hausse. Or, c’est bientôt le début du ramadan. Si la situation ne change pas, on risque de ne pas trouver quelque chose pour rompre le jeûne », déplore Maman Salma.
Face à cette situation, aucune mesure n’est prise pour assurer la population sur les prix surtout pendant le mois sacré de Ramadan. Et on s’attend à des mois relativement difficiles économiquement. Cette crise, dont le pays fait face depuis plusieurs mois, inquiète plus d’un. Plusieurs produits alimentaires voient leurs prix s’envoler et ils verront aussi des hausses particulièrement importantes. La hausse des prix dans l’alimentaire va s’accentuer dans les semaines à venir.
Abdoulandhum Ahamada








