La population se plaint sur la flambée des prix, notamment le sucre. Le prix du sac de sucre passe actuellement de 8 000 kmf à 14 000 kmf. Le kg varie entre 750 à 800 kmf. A moins de deux mois du Ramadan, le sucre, un des produits les plus consommés en ce mois sacré, connaît une hausse de prix.
Aucune pénurie du sucre dans le pays. Ce produit est approvisionné la semaine dernière. Et pourtant le prix du kilogramme ne cesse de grimper surtout chez les détaillants. Dans la capitale comme dans les régions, le kg du sucre varie entre 750 à 800 kmf. « Chez les grossistes, on achète le sac à 13 000 kmf ou 13 500 kmf. Il y a des détaillants qui vendent à 14 000 kmf pour espérer un petit bénéfice. Et ça c’est normal », indique Abdallah Said, vendeur en détail à Gobadjou. Selon le vendeur, « l’approvisionnement que nous avons entendu n’est qu’une solution provisoire. Alors pourquoi il n’y a pas une mesure de la part du ministère de l’économie pour mettre fin définitivement cette crise », s’interroge t-il.
Abdallah Said rappelle que dans deux mois les comoriens vont entrer dans le mois de Ramadan. « En ce mois sacré, les Comoriens ont tendance de consommer le sucre. Ce qui fait qu’on ne peut pas rester dans cette situation. Je pense qu’en ce mois il y aura encore un problème si la situation reste comme telle qu’elle est actuellement », déplore-t-il. La population se plaint. « La population est victime à chaque jour. Les produits de première nécessité deviennent rares. Chaque commerçant fixe le prix qui lui convient. Le manque de régulateur des prix favorise le désordre dans les marchés », indique le vendeur en détail et « nous ne font que suivre la cadence du marché. Sinon on risque de tomber en faillite. Et ça sera encore un problème », conclut-il.
Kamal Said Abdou