ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Société : Les « je viens » face à la vie chère et aux délestages au pays

Aux Comores, les prix ne cessent d’augmenter. Cette hausse constitue un fardeau pour une population fragilisée par le coût de la vie. La liste des produits onéreux augmente, renforçant l’inquiétude des comoriens. Mais aussi, les délestages récurrents sont dans les lèvres.

En vacances au pays, les « je viens » dénoncent une vie insupportable et expriment leur frustration face à la flambée des prix et les délestages récurrents. La hausse des prix des produits alimentaires et les délestages répétitifs sont désormais une réalité partout aux Comores. Et la gestion de la vie chère et la crise énergétique est un casse-tête.

Cette situation rend le consommateur Comorien vulnérable et inquiet. Les consommateurs voient et décrivent l’augmentation exponentielle des prix et les délestages récurrents. Arrivés dans un contexte de marasme économique, les autorités optent toujours pour le colmatage pour faire face à ces crises. Les mesures annoncées n’ont pas abouti aux résultats escomptés. Et le consommateur est plongé dans un désarroi.

Ainsi, l’arrivée des « je viens » au pays pour les vacances nourrit les espoirs de voir le bout du tunnel. Hélas, le calvaire sans fin du Consommateur. Les « je viens » ne s’attendaient pas à cet échec, à savoir la vie chère et les délestages bien que les autorités brillent de mille feux avec l’argent du contribuable. « Tout est devenu cher aux Comores. Les produits alimentaires et les produits de première nécessité connaissent une hausse vertigineuse des prix. Mais c’est insupportable avec la hausse des oignons et des ails. Mais il y a une autre crise : les délestages. Celle-ci est très insupportable », souligne Mariama Soilihi, une franco-comorienne et mère de 4 enfants, actuellement en vacances aux Comores.

« Combien de kg de viande ou de poulet, peux-je acheter pour nourrir toute une famille ? Le pays est arrivé dans un stade où on ne va plus manger de la viande et des ailes de poulet », a-t-elle indiqué.
Pour Papa Assia, un « je viens » rencontrer au petit marché, les Comoriens vivent comme des « esclaves », des « prisonniers. » selon lui, entre l’augmentation des prix des denrées alimentaires, des produits de première nécessité et des services essentiels, le pouvoir d’achat des ménages est mis à rude épreuve. L’inflation atteint des proportions élevées. Le gouvernement doit annoncer des mesures drastiques.

« Les dirigeants comoriens ne cessent d’évoquer les efforts fournis par le gouvernement pour faciliter la vie des Comoriens. Réellement quelles sont ces actions ? Le Comorien ne veut qu’une vie meilleure et nous sommes essoufflés par le manque de vision des dirigeants Comoriens qui se font de la propagande et du populisme », a-t-elle affirmé.

KDBA

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