Sur l’ensemble des îles, Wusukani wa masiwa a appelé à une grève des transports en commun hier mercredi. Ils contestent le paiement de la vignette 2024. A Ngazidja, les chauffeurs des bus et minibus ont respecté le mot d’ordre. Malgré que certains taximen aient travaillé.
Hier mercredi, se rendre à Moroni pour ceux qui vivent loin de la capitale, était un peu difficile. Car les chauffeurs étaient en grève. Dans la région de Badjini, Mitsamihuli, Mbudé, Dimani, Hamahamet, Mboinku et Washili, les chauffeurs de ces régions ont suivi le mot d’ordre lancé par le syndicat des transporteurs. Ils s’opposent au paiement de la vignette. Le service des impôts et la routière sont en ordre de bataille pour arrêter et saisir toute voiture n’ayant pas à s’acquitter de ses droits fiscaux.
« Nous sommes en fin de l’année 2024. Nous ne pouvons pas payer la vignette de l’année. Certes, certaines voitures l’ont déjà payé. Mais nous avons signé avec l’État un engagement de ne pas payer la vignette jusqu’à ce que les routes soient réhabilitées. Et aujourd’hui, ils veulent arrêter toute voiture qui n’a pas payé la vignette. Par conséquent nous avons appelé à une grève », a expliqué un chauffeur de la région de Hamahamet.
Dans la région de Bambao, Hambu, Itsandra, certains taximen n’ont pas respecté la grève. Pour un autre taximan de la ligne Itsandra nord, Wusukani wa masiwa doit tenir de vraies assises pouvant dégager des pistes de solutions.
« Ces assises nous permettront d’établir une feuille de route mettant en avant nos doléances et les remettre au gouvernement. Mais le fait qu’un groupe de personnes décide à notre place, on reviendra toujours aux mêmes problèmes. Nous devons tous être impliqués dans la recherche de solutions », se plaint-il.
Kamal Said Abdou