ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

La FSCOI aurait les EVASAN en main

« Gouvernement, nous avons besoin de deux billets pour sauver rapidement ces ayant droits, Mohamed Ali et Hassana Mohamed », a insisté la FSCOI Comores lors d’un entretien téléphonique avec un membre du bureau à Anjouan. Les deux enfants malades de la lune gravement affectés par le XP (xéroderma pigmentosum) connue littéralement « maladie des enfants de la lune » partiront bientôt à Maurice pour des soins.

Cette fédération a depuis des mois s’engager pour cette cause humanitaire. Les équipes sont infatigablement sensibilisées toute l’opinion et presque dans tous les médias de l’océan.  «Ces enfants se livrent à eux-mêmes depuis des années et une dizaine est déjà partie douloureusement. Six restent en vie, mais la FSCOI est au secours de deux qui sont tellement graves », indique le coordinateur national de la FSCOI Comores, Nabil Jaffar.

Et lui d’ajouter que « nous remercions le DG Yasser Ali Assoumani qui a donné un billet à un enfant. Nous accentuons les activités de récolte de fonds pour  compléter le coût total du voyage de deux enfants et un membre de la FSCOI qui leur accompagnera à Maurice.»

A la question de savoir, combien peut coûter ce voyage, une fiche de projet rédigée par la FSCOI affiche sur le compteur  la somme totale de près de  5 millions kmf. « Les trois billets  couteraient plus de 1 million. Les préparatifs et le séjour à Maurice connaissent des coûts élevés. Une cagnotte est lancée en ligne sur la page surtout de la page de la Radio FSCOI (Facebook).

Force est de rappeler que 10 enfants sur 16 sont déjà morts pendant une décennie qui fait qu’un enfant part chaque année. La FSCOI a initié le projet SEMDL pour sauver les 6 qui restent, mais les conditions ne sont pas faciles vue qu’un centre de protection pour  ces enfants est un leitmotiv pour leur vie presque normale.

« La mort de dix enfants a comme cause un cancer.  Ces mômes sont  condamnés à la photophobie et doivent bénéficier d’une surveillance médicalisée et conditionnée.  La maladie n’est pas curative, mais si toutes ces conditions sont réunies, les enfants ont une espérance de vie de plus de 40 ans, tel est le cas d’une dame de 42 ans qui vit à Mayotte. Par manque de conditions à Anjouan, 10 enfants sont morts et le plus âgé c’est Mohamed Ali, un de deux qui seront évacués », a-t-il expliqué. 

 Dinarizade  Youssouf