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Vie chère : Le pire est à venir, selon le comédien Fouad Salim

Suite à la flambée des prix des produits énergétiques, les comoriens traversent des moments difficiles qui impactent la vie quotidienne. Des critiques face au mécanisme de la gestion de la crise. Et le gouvernement en est le premier responsable. Fouad Salim, leader du Comores Comedy club, craint le pire et estime que la vie sera difficile à l’avenir.

Les citoyens ne cessent de clamer la vie chère. C’est surtout, après la montée des prix des hydrocarbures. Une situation qui impacte les domaines du transport en commun, du commerce, de l’enseignement, entre autres. Lors de la cérémonie de remise des diplômes aux professeurs en formation du français, à l’alliance française de Moroni, mercredi dernier, le leader du Comores Comedy Club, Fouad Salim estime que la vie sera difficile à l’avenir. Car, selon lui, la hausse des prix des produits alimentaires, des frais de déplacement (en voiture), des dépenses financières  dans les mariages, entre autres, sont les fruits d’un manque de compétences des gouvernants et des gouvernés.

« Vous pensez que le prix du cacahouète est passé de 50 Kmf à 100 Kmf ? Or, c’est un aliment mangeable après un repas. Vous pensez que la justice aura une audience à une personne qui a emprunté de l’argent pour servir les dépenses des taxis ? Les mariages dépendent de la situation géographique de proximité de peur des frais des taxis. Vous imaginez que les grosses sommes utilisées dans les mariages vont causer des différends entre nous ? Aux Comores la vie est devenue chère. Nous sommes fatigués et personne ne pense aux conséquences que nous allons subir à l’avenir. De jour en jour, nous allons souffrir car il existe un manque de gouvernance de la crise de nos gouvernants et nous aussi les gouvernés », a critiqué le comédien Fouad Salim. Raison pour laquelle Youssouf Abdou pense également que la peur qui règne à Moroni (les coupeurs des routes) va entraîner des conséquences aux citoyens et aux membres du gouvernement. C’est à cause, selon lui, de la vie chère que traverse le pays.

Abdoulandhum Ahamada

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