A l’issue d’une sensibilisation et la mise en place du Club des adolescents de Bazimini, l’école est en pleine ébullition. La cause, un élève agresse physiquement sa camarade de classe, hier jeudi. Il aura fallu l’intervention de la gendarmerie.
Après la mise en place du club des adolescents du lycée de Tsembehou, départ pour l’équipe de la direction du genre et de la protection de l’enfant et de l’UNICEF d’aller au collège et lycée de Bazimini. Après des insultes entre des élèves, un jeune garçon met deux claques à sa camarade. Après le fait, la famille de la fille débarque agressivement au lycée. Plusieurs élèves et enseignants du collège sont enfermés à double tour pendant près de 3 heures de temps. Contactée, la gendarmerie s’est rendue sur place et a arrêté le garçon. De sa part, la fille rentrée chez elle doit être aussi ramenée à la gendarmerie s’expliquer selon les responsables de l’établissement. Le proviseur du lycée, Issouf Attoumani a fait savoir que « c’est une zone spéciale. L’école a souvent ce genre de choses. Nous sommes habitués. »
« Ce sont des bandits. Ici, il n’y a pas de petits conflits. Tout se règle par la force. Ça permettra aux enfants d’être responsables. Nous aurons la garantie d’une bonne marche des enfants. S’ils se sentent responsables, ils peuvent s’adapter à la société », explique-t’il et précise sur les violences sexuelles. « Ça peut se faire ailleurs, mais pas dans mon école », dit-il. De sa part, Ahmed Combo le chef de scolarité confie que : « il y a souvent des agressions, mais pas de violence d’une grande ampleur ». Des dizaines de membres de la famille de la fille sur place avec des pierres et des bouts de bois. Sur place, la directrice du genre, l’UN volontaire condamnent les faits. Pour eux, « ce sont ces actes qui doivent être interpellés et qui sont l’une des causes de l’ouverture de ces clubs dans le milieu scolaire ».
Ahmed Zaidou
