ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Société : Des prédicateurs plaident pour la peine de mort

Même si la commission nationale pour les droits de l’homme et des libertés dit que la peine de mort n’a pas sa place dans le monde d’aujourd’hui, les prédicateurs, eux,  sont favorables. Fundi Ibrahim Moussa, maitre d’une école coranique estime qu’il est nécessaire d’appliquer la peine de mort « pour réduire la criminalité. »

Les évènements de Seleani ont justifié la thèse de certains prédicateurs qui estiment que la peine de mort est la meilleure solution pour réprimer la criminalité dans notre pays. En l’occurrence, Fundi Ibrahim Moussa, maitre d’une école coranique soutient cette thèse. « La peine de mort est la meilleure solution pour réprimer le taux de criminalité. D’ailleurs, c’est la solution proposée par notre seigneur dans le coran. »

Pour les défenseurs des droits humains, la peine de mort est contraire à la morale, mais le prédicateur interpelle qu’ « le seigneur n’a pas tort s’il a exigé que celui qui ôte la vie d’une personne la sienne doit être ôtée. Cela pour expliquer aux individus qu’il est interdit de tuer quelqu’un et ensuite nous montrer la gravité de l’acte. »

Selon lui, il faut bâtir une société harmonieuse et prospère. « Si la criminalité prend le dessus dans notre pays alors c’est le chao total », souligne-t-il. S’adressant au gouvernement, Fundi Ibrahim Moussa rassure que celui qui meurt aujourd’hui ne sera pas le prochain et personne n’est épargnée. Le maitre coranique prévient que le pays sera en danger si le gouvernement garde encore les criminels dans les geôles pour gaspiller de l’argent au lieu de les exécuter pour servir de bonne leçon aux autres.

Kamal Saïd Abdou

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