Le ministre de l’agriculture, de la pêche en charge de l’environnement à travers le projet intégré de développement des chaines de valeurs et de la compétitivité (PIDC) s’est engagé hier jeudi, pour une étude de conditionnement pour la commercialisation des produits agricoles à l’extérieur. Le pays espère d’ici 2023 commencer à exporter les produits locaux.
Les perspectives de conditionnement pour la commercialisation des produits agricoles en phase d’étude. Hier jeudi, le ministère de l’agriculture, de la pêche, en charge de l’environnement à travers le projet PIDC s’est engagé pour une d’étude de conditionnement et de commercialisation des produits agricoles. Une initiative visant à accroitre l’économie du pays mais aussi donner plus de visibilité les produits locaux dans le marché extérieur au respect des normes. Un projet dont son sens est de faciliter et répondre les attentes de la communauté comorienne en France passionnée sur les produits agricoles locaux.
« Nous sommes entrain de mener une étude de conditionnement et de commercialisation des produits agricoles à l’extérieur vu l’importance de la production agricole dans notre pays et à la demande incessante de la diaspora comorienne en France pour nos produits locaux », a indiqué Dr Marichali Ahmed, responsable suivi évolution du projet PIDC. Et lui d’ajouter que « ce projet permettra également la conservation de nos produits qui périssent dans nos champs pour qu’ils aient de la valeur ici et ailleurs, et répondre les attente de la diaspora », a-t-il souligné.
La mise en place des matériels au cœur de leur préoccupation. Le responsable du projet espère qu’avant la date prévue tous soient mis en place en vue de faciliter le processus de conditionnement et de traitement des produits locaux. « Le pays en manque des matériels nécessaires, toutefois nous ne ménagerons aucun effort pour que d’ici mi 2023 les produits agricoles comoriens soiont exportés », conclut-il.
Nassuf. M. Abdou
