ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Atelier sur les sultanats historique des Comores : Promouvoir le patrimoine national et la conservation des médinas historiques

Dans le cadre du programme d’inscription des sultanats et Medina historiques des Comores dans la liste du patrimoine mondiale à l’UNESCO, le centre national de documentation et de recherche scientifique a organisé  vendredi dernier son premier atelier d’échanges et de partage des résultats de travaux des chercheurs et experts en charge des différents sites historiques en Union des Comores.

C’est dans une ambiance chaleureuse qu’a eu lieu le vendredi 2 août au centre national de documentation et de recherche scientifique (CNDRS). Une première présentation des travaux de recherche réalisés par les experts nationaux sur la sauvegarde et la suivie des traces dans les médinas et sultanats historiques des Comores pour la préparation du programme d’inscription au patrimoine mondial des Comores à l’UNESCO.

Cette cérémonie a été honorée de leurs présences par le chef de service de coopération et d’action culturelle en même temps conseiller à l’ambassade de France, Patrice Thevier, du directeur général du CNDRS Dr Toiwilou, des chercheurs  ainsi que des différents experts nationaux.

Dans son discours, le directeur du CNDRS a salué l’ambassade de France, premier partenaire de ce programme, et les chercheurs nationaux et internationaux pour leur travail ainsi que le personnel du CNDRS.

« Un grand remerciement à l’endroit de l’ambassade de France, pour son implication dans ce projet, et partenaire financier de ce programme. Ce projet va permettre en amont  au citoyen comorien d’apprendre la valeur historique de leur pays, ensuite la valorisation de ces patrimoines peut faire appel à de nombreuses subventions de la part de l’UNESCO et peut ensuite mettre en activité des attractions pour les jeunes », a expliqué le directeur du CNDRS, DR Toiwilou.

Le but de cet atelier est de permettre au partenaire tel que l’Ambassade de France d’observer de plus près les fruits des travaux lancés il y a trois mois de cela et la présentation du travail par les experts afin de déterminer les enjeux, difficultés rencontrées au cours des travaux.

Mais aussi, faire le suivi et l’évaluation du plan des activités réalisées et en cours de réalisation liées aux différentes études précitées. Pour Patrice Thevier, le patrimoine mondial mérite d’être conservé plus particulièrement des Comores car c’est une richesse. « Ce même atelier rentre aussi dans une coopération France-Comores qui offre une expertise à des jeunes Comoriens. Je suis heureux plus particulièrement que notre ambassade soutient ce projet honorable. À titre personnel, à chaque fois que j’ai rendu visite à l’un des Médinas j’ai toujours été stupéfait par la richesse que regorge les Comores », a-t-il témoigné.

Pour rappel, ce programme a été financé par l’ambassade de France à hauteur de 91 mille € répartis en deux pour l’île de Mohéli et  Anjouan et la grande Comores.

Pour les chercheurs et experts, parmi les nombres défis rencontrés il y a un non authenticité de certains sites dû à des travaux de rénovation initiés par les populations locales sans tenir compte de suivre le tracement original. D’autres déplorent un manque de responsabilité de la part des autorités locales qui laissent certaines parcelles historiques être mises dans le marché, cela même accélère la destruction de ses patrimoines dans la Médina de  Moroni et  Itsandra, la non coopération des habitants locaux qui nécessitent une sensibilisation.

Avant la clôture des travaux prévus ce mois d’août, divers travaux de réhabilitation sont importants avec des enquêtes aussi réfléchies pour reconstituer l’histoire. En somme, Dr Ouledi au nom du CNDRS s’est réjoui pour la mise en œuvre de ce projet visant à valoriser et à promouvoir le patrimoine national à travers la préservation et la conservation des médinas historiques jusqu’à l’inscription définitive à la liste du patrimoine de l’UNESCO. 

Inmadoudine Bacar

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