ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Campagne électorale : Quand les candidats de la Crc violent le code électoral

Alors que l’article 195 du code électoral interdit l’utilisation des biens ou moyens de l’État,  d’une personne morale publique, des institutions ou organismes publics à des fins  de propagande pouvant influencer le vote et l’article 196, quant à lui prohibe aux agents publics de porter ou d’arborer des emblèmes ou signe distinctifs de candidat ou de participer à une campagne électorale de façon partisane, ces dispositions ne s’appliquent pas aux meetings des candidats de la Crc. Une violation du code électoral.

Cette fois ce n’est plus un secret pour personne. Les véhicules de l’État et projets sont bien utilisés par les membres du gouvernement dans les meetings de leurs campagnes. Mais la Ceni fait fi. Une entrave aux dispositions du code électoral. Si l’on en croit aux dispositions de l’article 195 du code électoral, celle-ci dispose « l’utilisation des biens ou moyens de l’État, d’une personne morale publique, des institutions  ou des organismes publics, notamment ceux des sociétés, offices, projets d’État et institutions internationales, à des fins de propagande pouvant influencer ou tenter d’influencer le vote est interdite, sous peine des sanctions prévues par le présent code ».

Des candidats  à la course pointent du doigt la Ceni et le Cnpa, deux institutions chargées de veiller au respect de cette disposition et qui malheureusement sont plongés dans le silence. Quant à l’article 196 du même code, celui-ci a fait mention des biens interdits à utiliser dans les campagnes électorales notamment les véhicules, téléphones ou encore bâtiments publics « à des fins de campagne électorale ».

Ces deux dispositions demeurent une lettre morte. Sur cette question liée à l’utilisation des biens publics, l’article 196 prohibe encore aux agents publics de « porter ou d’arborer des emblèmes ou signes distinctifs de candidat, et plus généralement, de participer à une campagne électorale de façon partisane ». 

Kamal Said Abdou

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