ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Centre hospitalier de Mitsamihuli : 15 agents sensibilisés sur la santé mentale

Au centre hôpital  de Mitsamihuli, a eu lieu hier, une formation de sensibilisation des soignants sur la maladie mentale. 15 agents ont pu bénéficier de cette formation financée par l’AFD à 5 millions d’euros appuyée par Expertise France. Les soignants non spécialistes sur la santé mentale auront l’accès à la plateforme MH GAP de l’OMS pour toutes informations aux patients.

C’est à la base de volontariat que trois experts des maladies psychiatriques sont venus aux Comores pour sensibiliser  des agents de santé contre la maladie mentale. Ces activités mises en œuvre font partie  du projet de renforcement de la  coopération régionale en santé en Union des Comores (Co Reg) et du plan France-Comores émergent. « Nous intervenons dans le cadre de la coopération France-Comores sur le plan développement France-Comores.

Cette réunion a pour objectif de sensibiliser les soignants des structures sanitaires, les postes de santé, des centres médicaux chirurgicaux contre la maladie mentale », a expliqué le Dr Fréderic Muavisseau, psychiatre du CHU de la Réunion. Ce dernier précise que, la maladie mentale  n’épargne aucun pays du monde, mais, la particularité pour les Comores, «  ce qu’il n’y a qu’un seul psychiatre pour une population de 800.000 habitants et en dépit que les équipes de santé  mentale sont embryonnaires  à Ngazidja, à Anjouan et inexistantes à Mohéli. »

« L’idée d’impliquer des soignants de médecine, des chirurgies et de psychiatres qui sont à proximité des populations dans ces  différentes structures sanitaires est sur base de volontariat et de les former à l’utilisation d’un outil créé par l’OMS qui s’appelle MH Gap justement pour aider les soignants non spécialistes de santé à prendre en charge des personnes présentant des troubles mentales »,a-t-il ajouté. Nadhoim Ali, médecin à l’hôpital de Mitsamihuli parmi les bénéficiaires de cette formation, s’est réjoui pour son accès à la nouvelle plateforme de l’OMS. « C’est une opportunité plus  bénéfique pour moi, ainsi que toute l’équipe que nous ayons l’accès à cette plateforme devant  nous fournir  toutes les informations qu’on aura besoin d’exercer  notre métier », a-t-il souligné.

Nassuf. M. Abdou

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