Le dernier classement mondial des sélections masculines publié par la FIFA ce jeudi 19 septembre apporte une mauvaise nouvelle pour les Cœlacanthes. La sélection nationale comorienne perd 7 places et se retrouve désormais à la 112e position mondiale.
Ce recul est principalement attribué aux résultats décevants enregistrés lors des dernières journées des éliminatoires de la Coupe du monde. Malgré un parcours encourageant lors des qualifications pour la CAN 2026 au Maroc, les Comores n’ont pas su confirmer en phase mondiale, accumulant sept défaites, notamment à l’extérieur.
Plusieurs raisons expliquent cette chute. D’une part, l’absence d’un stade aux normes internationales contraint les Cœlacanthes à évoluer loin de leur public, un désavantage non négligeable. D’autre part, la sélection est en pleine phase de reconstruction, avec l’intégration progressive de jeunes talents. Un projet porté par le sélectionneur national, qui reste confiant pour l’avenir.
Ce classement prend également en compte les performances de l’équipe nationale A’, qui a récemment participé à la COSAFA Cup. Si la médaille de bronze obtenue est un motif de satisfaction, la défaite contre l’Afrique du Sud (3-1) a pesé dans la balance.
Cependant, cette période difficile est perçue par certains observateurs comme une étape normale dans l’évolution d’un projet sportif à long terme. L’objectif reste clair : redresser la barre à l’approche des prochaines grandes échéances, notamment le match d’ouverture contre le Maroc, pays hôte de la CAN 2026.
Pendant ce temps, les Barea de Madagascar grimpent au classement. Avec deux victoires face aux Comores (2-1) à Abidjan et contre la Centrafrique, malgré une lourde défaite face au Mali (4-1), Madagascar gagne deux places et occupe désormais le 108e rang mondial, devenant ainsi la meilleure nation de l’océan Indien selon ce classement FIFA.
Malgré cette chute, les supporters comoriens gardent espoir. Ils espèrent que cette mauvaise passe servira de leçon et marquera un tournant décisif pour les prochaines compétitions.
Kamal Said Abdou
