C’est autour du lycée et du collège d’Ouvanga, dans la région de Pomoni, d’avoir leur club des adolescents. Hier, la même équipe de la direction du genre et de la protection des enfants suivis par un UN volontaire pour la protection des enfants a mis en place un club des adolescents.

8 clubs sont ouverts dans l’île d’Anjouan. C’est le tour de Tsembehou et de Bazimini. C’est le même rituel à chaque fois. Les élèves sont initiés à la thématique des violences basées sur le genre, de la protection des enfants. Ce sont une cinquantaine d’élèves dont 20 du Club des adolescents. Une école qui a déjà rencontré un cas de grossesse non-désirée. Le directeur du collège d’Ouvanga fait savoir que « les efforts de cette initiative payerons. La plupart des adolescents de cette région atteignent leur âge de puberté dans ce collège. Ce club permettra de sensibiliser et de protéger ces jeunes jusqu’à leur maturité ».
« Deux élèves ont eu une relation. La jeune fille tombe enceinte. Leurs deux familles se sont convaincues pour un mariage. À l’époque, je ne savais pas quoi faire, mais plus maintenant. Désormais, ce club luttera pour la protection des élèves sur les violences basées sur le genre », rappelle-t-il. De sa part, Samra Abdallah, une volontaire, rassure les élèves. « Ne vous inquiétez pas de tout ça. Nous allons rencontrer les parents et vous proposer des formations adaptées aux emplois du temps des élèves. Les élèves seront appelés pour être formés et sensibilisés. À leur tour, ils vont faire des sensibilisations. Vous aurez des propositions à faire pour mener à bien cette campagne », explique-t-elle.
Selon elle, tout le monde est sensibilisé, formé, mais les violences sont toujours là. « C’est pour cela que nous sommes là aujourd’hui », insiste-t-elle. Natacha Kabayla, de ce nouveau club, précise l’importance de ces associations écolières. « Nous n’avions jamais eu de notions de violence. Nous ne savions pas ce que c’est. C’est une grande importance puisque désormais, nous pourrons et savons nous protéger et protéger les autres ».
Ahmed Zaidou








