Les employés de la société Comores télécom se sont mobilisés à une grève, hier mardi au sein de la société, pour « contester la nouvelle mesure prise par les responsables de l’institution ». Les agents de sécurité de la société seraient privés du système de pointage depuis lundi dernier.

La marmite bouillonne à la société nationale de télécommunication, Comores Telecom. Un arrêt de travail s’est observé, hier mardi matin, pour contester la maltraitance dont les agents de sécurité de la société sont les principales et actuelles victimes. Une histoire étonnante. Selon les informations relayées, les agents de sécurité ne figurent pas sur la liste de pointage de la société. Ce qui leur a empêché le pointage le matin de ce mardi, car peut-être effacés sur la base de données. Ce qui a donné naissance à un mouvement social à tous les employés. La réaction de ces derniers ne faisait pas attendre.
Tous attristés par cette « mauvaise nouvelle », les employés de la société se sont mobilisés au siège de Comores télécom, ont déserté leurs bureaux pour dénoncer ces mesures et soutenir leurs collègues de la sécurité et de l’hygiène. « Aujourd’hui ce sont les agents de sécurité qui sont victimes, demain les femmes de ménages, les agents de ligne et peut-être tous les agents, un jour. Nous nous sommes donc mobilisés aujourd’hui, nous avons laissé nos bureaux déserts, pour défendre les droits de nos collègues, nos droits », a laissé entendre un agent de Comores Télécom au milieu de toute une foule d’agents, rassurant le respect et la justesse de leur demande. «Nous ne sommes pas venus violemment, mais pacifiquement. Nous n’espérons pas causer aucun dégât », a-t-il répété sans cesse.
Les responsables de l’institution auraient compté lancer un projet de séparation de services pour aboutir à un service autonome de gardiennage. Et cela pour le réajustement du statut du personnel dans le cadre de la révision de la masse salariale de Comores Telecom. Une mesure qui entraînera le licenciement de plusieurs centaines d’agents dont aujourd’hui les agents de sécurité.
Abdouloihab Papa (stagiaire)








