Le président Azali Assoumani a reçu son homologue congolais Felix Antoine Tshisekedi ce jeudi. Dans une tête à tête, les deux hommes se sont entretenus sur différents sujets, notamment la présidence à l’Union africaine, le conflit entre le Congo et le Rwanda. Félix Antoine Tshisekedi parle d’une visite d’amitié.
Avec une délégation de 50 personnes, le président de la République démocratique du Congo est accueilli en héros, hier jeudi, à quelques jours du sommet de l’Union africaine. Après la réception de la délégation Rwandaise conduite par son premier ministre mi-janvier, le tour revient au président Congolais, Félix Antoine Tshisekedi. Sachant qu’un conflit ouvert entre le Congo et le Rwanda fait écho dans la scène continentale.
« Le président Félix Antoine Tshisekedi est venu pour manifester sa solidarité pour que j’arrive à cette mission », a indiqué le chef de l’État comorien, Azali Assoumani. L’Afrique souffre par les conflits. C’est dans ce cadre que la question de changement des régimes en Afrique, terrorisme, et tant d’autres sont au menu des discussions, selon Azali Assoumani. « Il ne faut pas attendre l’Europe pour venir chercher une solution. On a intérêt à trouver une solution à nous-mêmes », précise-t-il.
De son côté, le président Félix Antoine Tshisekedi a fait savoir que l’objectif de sa visite aux Comores est tout d’abord, partager l’expérience avec le chef de l’État comorien. « Nous avons évidemment parlé d’un certain nombre de conflits dans la région notamment dans la région du grand lac. Je suis venu pour exprimer mon soutien et mes vœux de cette mission », dixit le président Congolais, Félix Antoine Tshisekedi.
Et de poursuivre qu’ « au bout d’un an, on ne peut pas tout régler mais on peut propulser certaines choses. » S’agissant du conflit entre le Rwanda et la RDC, le président Congolais a rassuré que cela fait partie de sa mission aux Comores. « J’ai saisi cette occasion pour parler de mon pays et de cette guerre injuste et barbare que nous impose le Rwanda », regrette-t-il. « Mon espoir est de voir mon ami ici pour qu’il puisse m’aider à vouloir ramener la paix car nous ne voulons pas la guerre », conclut-il.
Kamal Said Abdou