Réunis en congrès national hier au Foyer des femmes de Moroni, les retraités comoriens ont élu un nouveau bureau. Une occasion pour eux Mais cela n’a pas de pointer du doigt aux textes datant de 1963 et qui aujourd’hui sont incompatibles à la vie. Ils réclament par ailleurs la revalorisation de leurs pensions.
Les retraités réclament la revalorisation de leurs pensions alimentaires, la réactualisation des textes qui, selon Andjib Ali Said, ces textes datent de 1963 et leurs considérations étant des personnes ayant servi le pays.
Des revendications qui, jusqu’à présent, restent sans suite. « Nous avons formulé ces revendications depuis des années mais nous n’avons pas eu de suite. Heureusement que le directeur général de la fonction publique est parmi nous aujourd’hui dans cet événement et j’espère qu’il rédigera lui-même le rapport », a-t-il souligné.
Selon Andjib Ali Said, dans les autres pays, les retraités sont des personnes de valeur et qu’ils ne sont pas traités comme ici, aux Comores. « Les textes sont obsolètes. Ils ne sont pas compatibles à la vie d’aujourd’hui. Dans les autres pays, la pension alimentaire d’un retraité n’est pas constant, elle augmente en fonction du niveau de vie », a-t-il indiqué.
Contrairement aux Comores, le pensionnaire une fois à la retraite est contraint d’ajouter une somme pour qu’il soit payé de son indice. « Certains sont obligés de faire de prêt dans des banques pour ajouter cette somme auprès de la caisse de retraite. Et malheureusement, ils meurent sans pouvoir payer cette dette », regrette-t-il. Ce pensionnaire rappelle que les retraités continueront le combat jusqu’à ce que leurs revendications soient entendues.
Kamal Said Abdou