Dans le cadre du 35eme conseil des ministres de la commission de l’océan indien, les travaux préparatoires se poursuivent entres les membres du comité des officiers permanents de liaison via vidéoconférence depuis hier et prendront fin aujourd’hui. Rahimat Saïd Abdelfatah, ambassadrice, rappelle que le conseil se penchera sur la mise en œuvre des décisions prises par les ministres sur le précédent conseil.
Il s’agit d’un moment important pour les ministres de la commission de l’océan indien de penser l’avenir de la Coi. La Covid-19 a ralenti les activités de la Coi. Quelques recommandations de la précédente session n’ont pas été mises en œuvre. Pour cela, le comité des officiers permanents de liaison se sont réunis en vidéoconférence dans le cadre des travaux préparatoires pour la 35eme session prévue jeudi prochain.
Dans son discours d’ouverture des travaux préparatoires, Imam Abdillah, président du comité des officiers permanent de liaison a rappelé qu’en 2019, les ministres de la commission sont réunis à Moroni pour fixer le cap d’une vision stratégique pour l’évolution institutionnelle de la Coi. Selon lui cette nouvelle dynamique qui a pour objectif de repenser l’avenir de la Coi, se nourrit des aspirations politiques et géostratégiques des Etats membres. « La Coi, instrument de mise en œuvre de cette vision commune, doit donc pouvoir répondre efficacement aux différents défis et aux enjeux multiples de cette zone hautement stratégique, en proie à certaines menaces d’insécurité », a mentionné, Imam Abdillah, président du comité des officiers permanent. « Ce grand chantier demande plus d’investissement de la part des Etats membres et une meilleure appropriation de l’organisation par ses représentants », poursuit-il.
En collaboration du secrétariat permanent, les officiers permanents se réunissent pour examiner les décisions qui seront soumises aux ministres, selon Rahimat Saïd Abdelfatah, ambassadrice. « Il s’agit des décisions qui couvrent plusieurs domaines notamment, l’économie bleu, santé, éducation sécurité alimentaire et maritime et autres », a-t-elle conclu.
Kamal Saïd Abdou